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Un film improbable, envoûtant par une ambiance suspendue dans cette nuit où l'on va courir dans les quartiers d'un Los Angeles planant, mystérieux et rempli de rencontres insolites. On est en plein dans ce L.A des années 80, entre Into the Night & Mulholland Drive, mood After hours. La musique est très cool, franchement foncez découvrir ce film, j'ai découvert son existence grâce au podcast de TFTC, et appris que c'était le film préféré de Joe Dante, réalisateur de Gremlins!
🎬 RENGER 📼
Au beau milieu de la nuit dans une cabine téléphonique, un homme reçoit l’appel désespéré d’un militaire qui l’informe que des missiles nucléaires vont s’abattent sur Los Angeles dans 70 minutes…
Second et dernier long-métrage pour Steve De Jarnatt après un nanar devenu culte pour une certaine frange de cinéphiles (Cherry 2000 - 1987). Cette fois-ci, il nous entraîne dans une folle course contre la montre, oscillant entre le film catastrophe et la comédie romantique. Injustement méconnu du grand public, Miracle Mile (1988) est une petite Série B qui mérite d’être vue, ne serait-ce que pour son côté jusqu’au-boutiste, singulier et nihiliste.
Un scénario intelligent et suffisamment bien amené pour nous tenir en haleine. Imaginez un instant, vous apprenez qu’il vous reste à peine 1h avant que des ogives nucléaires s’abattent sur vous, que feriez-vous ? Et si tout cela n’était qu’un simple canular ? On se retrouve alors littéralement dans une ambiance pré-apocalyptique sur fond de Guerre Froide, le tout, merveilleusement accompagné au synthé par Tangerine Dream.
Bizarre, beau, touchant, énigmatique, palpitant, éreintant, les qualificatifs nous manquent pour arriver à exprimer tout ce qui nous aura traverser l’esprit pendant toute la durée du film.
(découvert en présence du réalisateur en 2016, critique réactualisée en 2023)
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Second et dernier long-métrage pour Steve De Jarnatt après un nanar devenu culte pour une certaine frange de cinéphiles (Cherry 2000 - 1987). Cette fois-ci, il nous entraîne dans une folle course contre la montre, oscillant entre le film catastrophe et la comédie romantique. Injustement méconnu du grand public, Miracle Mile (1988) est une petite Série B qui mérite d’être vue, ne serait-ce que pour son côté jusqu’au-boutiste, singulier et nihiliste.
Un scénario intelligent et suffisamment bien amené pour nous tenir en haleine. Imaginez un instant, vous apprenez qu’il vous reste à peine 1h avant que des ogives nucléaires s’abattent sur vous, que feriez-vous ? Et si tout cela n’était qu’un simple canular ? On se retrouve alors littéralement dans une ambiance pré-apocalyptique sur fond de Guerre Froide, le tout, merveilleusement accompagné au synthé par Tangerine Dream.
Bizarre, beau, touchant, énigmatique, palpitant, éreintant, les qualificatifs nous manquent pour arriver à exprimer tout ce qui nous aura traverser l’esprit pendant toute la durée du film.
(découvert en présence du réalisateur en 2016, critique réactualisée en 2023)
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Redzing
Ne vous laissez pas avoir par son début aux airs de comédie romantique mignonnette : "Miracle Mile" est un film sombre et pessimiste sur le genre humain ! On y suit Harry, qui vient de louper un rencart avec la femme de sa vie. Il apprend alors fortuitement qu'une guerre nucléaire a démarré, et que des missiles frapperont Los Angeles dans 1h10 ! Clairement, le film n'a pas forcément bien vieilli. Entre une BO assez terne au synthé de Tangerine Dream, une mise en scène qui sent le téléfilm des années 80, et des éclairages rougeâtres pas toujours de bon goût, la forme n'est pas toujours convaincante. Mais cela est compensé par de très bonnes idées. On a une histoire d'amour fraiche qui permet de donner un leitmotiv au protagoniste, et ceci grâce à l'alchimie entre les deux acteurs principaux, même s'ils sont parfois légers. Une course contre la montre filmée peu ou prou en temps réel. Une ville qui part en sucette alors que l'information se propage, sans que sa véracité ne soit confirmée. Le tout se combine plutôt adroitement, et culmine jusqu'à un dernier acte enflammé. Tandis que Steve De Jarnatt n'y va pas de main morte avec son scénario, taclant à peu près tout le monde : police inutile et bébête, autorités expéditives, individualisme omniprésent, culte des armes, bestialité qui revient au galop... A l'arrivée, "Miracle Mile" ne mérite peut-être pas sa réputation de fabuleuse pépite oubliée des années 80, qu'il a acquis grâce à sa ressortie en vidéo dans les années 2010. Mais il ne mérite pas non plus d'être passé totalement inaperçu à sa sortie, et demeure intéressant à voir.
pierrre s.
Un film totalement méconnu, à tord. En effet, Miracle Mile, mérite d'être vu. Tant pour son originalité que pour son propos. Il y a certes quelques baisses de rythme mais le film reste de très bonne facture et à remarquablement bien vieilli.
Le film regorge de qualités : le pitch de base est génial, Tangerine Dream comme à son habitude nous régale avec une superbe bande-son, la photo typée 80's est très jolie. Et surtout, Miracle Mile était un précurseur des films pré-apo (et même aujourd'hui, ce n'est pas un genre très prolifique contrairement au post-apo), ce qui le rend d'autant plus original pour l'époque. Malheureusement, un gros défaut vient entacher ce joli tableau, les péripéties s'enchaînent assez maladroitement. Le film aurait été parfait si l'écriture avait été meilleure. Malgré tout, c'est un film qui mérite le détour pour son originalité.
Pas grand chose à sauver dans ce nanard qui souffre d'un manque de rythme de presque tous les instants. Jeu d'acteurs inconstant, bande-son mollassonne, le miracle ne pouvait avoir lieu.
Je viens de découvrir ce film par hasard, en lisant le scénario j'ai pensé a After hours version guerre nucléaire, on en ai loin. Une fin que certains trouve touchante qui moi ne m'a pas ému plus que ça. J'ai
spoiler:
imaginé que le héros était mort (hotel brûlé) ou qu'il dormait simplement, mais non, la fin est affligeante
pour le film car cela fait ressortir toutes les incohérences du scénario et les raccourcis plus débile les uns que les autres. Reste la musique qui permet au film de passer certaines scènes agréablement (sans doute le meilleur de Tangerine dream), et j'avoue que l'on reste jusqu'à la fin pour voir ou tout ça nous emmène. Malheureusement pas bien loin, dommage c'était pas loin.
pour le film car cela fait ressortir toutes les incohérences du scénario et les raccourcis plus débile les uns que les autres. Reste la musique qui permet au film de passer certaines scènes agréablement (sans doute le meilleur de Tangerine dream), et j'avoue que l'on reste jusqu'à la fin pour voir ou tout ça nous emmène. Malheureusement pas bien loin, dommage c'était pas loin.
Quelques années avant qu'il ne soit une des têtes d'affiche de la série TV "Urgences", Anthony Edwards aura tourné dans ce très bon film d'anticipation où il interprète le rôle d'un homme qui reçoit dans une cabine téléphonique un appel d'un militaire qui lui apprend que des missiles nucléaires vont s'abattre sur Los Angeles. La mise en scène de qualité propose une bonne dose de suspense, l'histoire tient en haleine du début jusqu'à une séquence finale bien émouvante et la musique électronique que l'on doit au groupe allemand Tangerine Dream apporte une drôle d'ambiance a ce film crépusculaire qui mérite d'être découvert par un large public, même si on peut regretter la présence d'une photographie qui a mal vieilli et de décors qui font un peu kitsch aujourd'hui.
Comme cela a été souligné par de nombreux critiques, l'idée de départ est bonne mais très mal exploitée. Le film hésite entre tragédie, romantisme et burlesque. Le mélange n'est franchement pas réussi. De plus, le scénario est très répétitif. Le thème de l'apocalypse nucléaire mérite mieux.
Un très beau drame. Un très beau film. Steve De Jarnett est un très bon réalisateur . De très bons acteurs talentueux.
Caine78
Ayant subi un échec à sa sortie, peu de gens avaient entendu parler d' « Appel d'urgence », si ce n'est une petite communauté de cinéphiles l'appréciant visiblement beaucoup. Et c'est vrai que cette sortie en DVD trente ans après se justifie grandement. Très ancré 80's dans sa forme et son propos, Steve De Jarnatt fait néanmoins preuve d'une grande personnalité derrière la caméra pour créer une atmosphère planante et paranoïaque, laissant toujours planer le doute quant à l'existence avérée de cette menace nucléaire. L'image cristalline, presque hypnotique, l'exploitation des décors, les enjeux, la manière dont est conduit le récit... Loin d'un banal film de survie, l'œuvre sait au contraire déconcerter, voire émouvoir, se montrant finalement assez imprévisible dans son déroulement tout en faisant constamment preuve d'une grande humanité dans le traitement de ses personnages : loin d'être des super-héros, mais faisant de leur mieux, notamment pour ceux qu'ils aiment : comment leur en demander plus ? Les moyens ne sont pas illimités et peut-être a t-on parfois légèrement l'impression de tourner en rond, mais au vu de l'intelligence du propos (assez novateur, disons-le!) et du talent de De Jarnatt pour imaginer cet univers à la fois beau et inquiétant, l'aspect nocturne rendant presque désert la ville ajoutant également à cette belle impression générale. Et comme le réalisateur
spoiler:
a décidé d'aller jusqu'au bout de ses idées (ce qui lui coûtera, sans doute, sa carrière) en concluant de façon aussi romantique que pessimiste
... Oui, vraiment, beaucoup de belles choses pour ce titre fort injustement oublié, que l'on (re)découvre aujourd'hui avec grand intérêt. Ne passez pas à côté.
... Oui, vraiment, beaucoup de belles choses pour ce titre fort injustement oublié, que l'on (re)découvre aujourd'hui avec grand intérêt. Ne passez pas à côté.
Devenu un film culte au fil du temps, Appel d’urgence mérite amplement cette dénomination puisqu’il s’agit bien d’un joli film d’auteur ne correspondant à aucun des clichés développés par les grands studios. Présenté à l’origine comme un film d’action, le deuxième et dernier long-métrage de Steve De Jarnatt est en réalité une sorte de rêverie cauchemardesque avec une bonne dose de romantisme noir. Tout d’abord, cela passe par des héros qui n’ont rien d’exceptionnel, avec des physiques basiques, des attitudes naturelles et une propension à faire sans cesse les mauvais choix, ou encore à perdre du temps alors qu’ils n’en ont pas. Si l’on excepte un contexte géopolitique un peu dépassé et une esthétique très années 80 par les costumes et les coiffures, le film parvient à résister magnifiquement aux assauts du temps qui passe. Il est aidé par la bande originale rêveuse de Tangerine Dream, modèle de fluidité et d’habillage d’une œuvre comme en apesanteur. Une vraie perle à redécouvrir d’urgence, justement.
Shawn777
J'ai rarement eu cette impression devant un film, cette impression qui nous fait nous demander ce qu'on a sous les yeux, si on déteste ou si on adore, s'il va y avoir une fin ou pas etc. Réalisé par Steve De Jarnatt et sorti en 1988, ce film est tout simplement un OVNI dans l'histoire du cinéma mais une référence dans la culture populaire et je pèse mes mots. C'est l'histoire d'un couple qui essaye de survivre à une attaque nucléaire. Le synopsis ne me donnait pas vraiment envie de voir le film car on sent clairement le nanar arriver et d'ailleurs, certains spectateurs ressortent du film en ayant eu l'impression d'en avoir vu un, ce que je peux tout à fait comprendre, mais j'ai personnellement et sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs, accroché au film. Le scénario n'est pas si bête que ça, il est même très bien écrit puisque rien que dix minutes avant la fin, on ne peut absolument pas la deviner et on ne s'y attend pas. Durant les trois quarts du film, je me suis posé la question de savoir si le personnage principal
spoiler:
était en train de rêver ou non
ou si, tout simplement, spoiler: le coup de téléphone n'était qu'un canular
et je trouve ça très fort de la part du scénariste de réussir à nous perdre comme ça. De cette façon, on ne s'ennuie pas car on reste scotché au film pour savoir la fin ou même le déroulement de la trame, surtout qu'il y a des scènes de tension vraiment très bien écrites. Le film arrive également très bien à allier histoire d'amour et film catastrophe et ça ne fait absolument pas cliché. C'est certes un peu kitch mais il ne faut pas oublier que le film date et se passe dans les années 80 et d'ailleurs, l'excellente B.O. de Tangerine Dream correspond tout à fait à l'univers 80's et décalé du film. Le film brise également tout les codes du blockbuster classique ou même du cinéma en général, tout d'abord avec cette fin qui est spoiler: pessimiste et qui fait tout de même mourir ses deux personnages principaux
mais également avec des scènes et des personnages totalement hors-norme comme notamment toute la scène dans la café au début du film avec l'homme transgenre et la femme qui se déguise en hôtesse de l'air et qui reproduit les consignes de sécurités qui sont tout simplement excellents. Je le trouve excellent dans le sens où c'est très atypique et que cela fait du bien de temps en temps de voir un film comme celui-ci juste en mettant son cerveau sur pause et en acceptant tous les délires présentés par le film, c'est aussi très avant-gardiste pour l'époque. On peut aussi y voir en dehors de ça, une sorte de critique sociale et notamment sur le comportement humain face à ce genre de crise. Pour ce qui est de la réalisation, c'est aussi très réussi de ce côté-là et les couleurs sont très belles. Du côté des acteurs, ils jouent très bien et ils ont réussis à capter le ton du film, à rentrer totalement dedans, ce qui ne doit pas être évident, surtout pour les deux personnages principaux dont le couple fait également parti des choses hors-norme du film. "Miracle Mile" est donc un film qu'il faut voir au second degré, qui a l'air un peu bête et mauvais comme ça, mais qui déborde d'idées et d'inventivité.
ou si, tout simplement, spoiler: le coup de téléphone n'était qu'un canular
et je trouve ça très fort de la part du scénariste de réussir à nous perdre comme ça. De cette façon, on ne s'ennuie pas car on reste scotché au film pour savoir la fin ou même le déroulement de la trame, surtout qu'il y a des scènes de tension vraiment très bien écrites. Le film arrive également très bien à allier histoire d'amour et film catastrophe et ça ne fait absolument pas cliché. C'est certes un peu kitch mais il ne faut pas oublier que le film date et se passe dans les années 80 et d'ailleurs, l'excellente B.O. de Tangerine Dream correspond tout à fait à l'univers 80's et décalé du film. Le film brise également tout les codes du blockbuster classique ou même du cinéma en général, tout d'abord avec cette fin qui est spoiler: pessimiste et qui fait tout de même mourir ses deux personnages principaux
mais également avec des scènes et des personnages totalement hors-norme comme notamment toute la scène dans la café au début du film avec l'homme transgenre et la femme qui se déguise en hôtesse de l'air et qui reproduit les consignes de sécurités qui sont tout simplement excellents. Je le trouve excellent dans le sens où c'est très atypique et que cela fait du bien de temps en temps de voir un film comme celui-ci juste en mettant son cerveau sur pause et en acceptant tous les délires présentés par le film, c'est aussi très avant-gardiste pour l'époque. On peut aussi y voir en dehors de ça, une sorte de critique sociale et notamment sur le comportement humain face à ce genre de crise. Pour ce qui est de la réalisation, c'est aussi très réussi de ce côté-là et les couleurs sont très belles. Du côté des acteurs, ils jouent très bien et ils ont réussis à capter le ton du film, à rentrer totalement dedans, ce qui ne doit pas être évident, surtout pour les deux personnages principaux dont le couple fait également parti des choses hors-norme du film. "Miracle Mile" est donc un film qu'il faut voir au second degré, qui a l'air un peu bête et mauvais comme ça, mais qui déborde d'idées et d'inventivité.
ffred
Jamais entendu parlé de ce film. Il faut dire que le réalisateur n’a réalisé que des navets et que les acteurs n’ont pas fait de grandes carrières. Mare Winningham a été assez en vogue dans les années 80 mais ne fait plus que quelques seconds rôles dans des séries télé aujourd’hui. Quant à Anthony Edwards son fait d’arme le plus marquant reste un rôle récurent dans la série à succès Urgences. Le film en lui-même a sans doute mal vieilli. Tout est assez kitsch ici. Un pur produit de ces années 80. La guerre froide était encore là. Les films pré ou post-apocalyptique étaient légion à cette époque. Si l’idée de départ de ce Miracle Mile est assez intéressante, elle est très mal exploitée. Le timing, les situations, les dialogues, les décors etc...sont bien plus comiques que dramatiques. Au final, tout de même un certain charme désuet pour un film qui a du passer pour séduisant et original à sa sortie...
Après avoir loupé un rendez-vous avec la femme de sa vie, Harry se retrouve par hasard à répondre à un appel venant d'une cabine téléphonique. A l'autre bout du fil, un homme disant travailler dans un silo à missile lui apprend qu'une catastrophe nucléaire est imminente et que dans 1h10, des missiles frapperont Los Angeles. Pas vraiment sûr que ce soit une blague, Harry entreprend de retrouver sa petite amie et tâche de tout faire pour qu'ils puissent échapper à la catastrophe. Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Échec à sa sortie, "Miracle Mile" s'est redécouvert cette année grâce à une ressortie en salles et une sortie dans un très beau Blu-ray. L'occasion de découvrir ce terrifiant film aux allures prophétiques qui fait froid dans le dos et qui a été porté pendant de nombreuses années par un Steve de Jarnatt décidé à ne rien lâcher, y compris sur son dénouement. Mélangeant habilement la romance, le film apocalyptique et la course contre la montre, "Miracle Mile" part d'un postulat tout simple qu'il transforme en un film totalement haletant et inattendu nous montrant la montée du chaos et la bêtise de l'être humain dès que sa survie entre en jeu. Terrifiant mais aussi terriblement beau, porté par Anthony Edwards, le film bénéficie d'une mise en scène véritablement inspirée, faite d'amples mouvements de caméra nous plongeant dans un Los Angeles qui s'agite au fur et à mesure. Le talent déployé par De Jarnatt fait vraiment regretter que sa carrière n'ait pas pu décoller au cinéma (à la télévision il a pu écrire pour "X-Files" et réaliser des épisodes d'"Urgences" et "Nash Bridges") tant son style s'impose comme férocement original, l'homme maniant assez bien les ruptures de tons et le mélange des genres. Jusqu'à sa fin, "Miracle Mile" tient en haleine et offre un spectacle audacieux et sans concessions, suffisamment rare pour être salué.
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