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real-disciple
85 abonnés
1 024 critiques
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4,0
Publiée le 21 janvier 2013
Profondo Rosso est un des meilleurs giallo d'Argento avec l'Oiseau au plumage de cristal. Outre une belle photographie qui permet d'apprécier les décors baroques, une musique des Goblins assez angoissante et une interprétation convenable de David Hemmings (Blow up), c'est aussi une vraie intrigue policière menée par un homme seul (d'où certaines longueurs dans sa recherche ce qui est voulue). Il y a des scènes de meurtre symbolique du giallo (on ne voit jamais le tueur mais juste ses mains ou son arme) et le rebondissement final est surement un des meilleurs que j'ai vu jusqu'alors car on joue avec l'oeil du spectateur, trompé par l'image qu'il croit voir. C'était le cas dans Blow up, le film qui a influencé Argento. Aussi peut être une fin précipitée ce qui n'enlève en rien la qualité du métrage. Argento ne fera pas mieux en matière de giallo depuis...
Le sommet du giallo, de part son atmosphère pleine de noirceur et l'impression constante de vivre un cauchemar éveillé. J'invite ceux qui ne l'ont pas vu à se jeter dessus, on est ici au faîte de la carrière de Dario Argento, et dans le même genre seul le brillant "Ténèbres" arrive à la cheville de ce chef d'oeuvre.
Les frisson de l'angoisse et un classique que pour certain ceci et un film d'horreur de serie B , alors que pour moi ses l'inverse, Dario Argento nous offre la une référence du genre, avec la superbe musique des Goblin, dans se film on poura observer des superbes plans de caméra un très beau decors est un David Hemmings fabuleux aprés son grand sucès " Blow up de antonioni 1966 " . La scène ou david court dans le couloire a la poursuite d'un tueur qu'il ne voit pas et enorme car le jeu de tableau accompagné de se mirroire et vraiment une ide fabuleuse, digne d'un Hitchcock.
L'un des meilleurs films de Dario Argento, le dernier produit par son père et lui, et une référence du Giallo. La musique des Goblins joue parfaitement son rôle. La mise en scène est stylée et inventive, à l'image de ce que Dario savait faire de mieux. Un Dario de la grande époque, avec Suspira et Ténébres.
A mi-chemin entre le giallo opulent et le thriller ''gore'', Les Frissons de l'Angoisse est une référence du baroque. Sa violence stylisée, son esthétique fétichiste, colorée et presque expressionniste, son rendu presque onirique de la ville de Rome, annoncent le sommet formaliste de Suspiria. Les successeurs de Profondo ressasseront parfois les figures-clés de son univers ; c'est notamment le cas de Ténèbres, ou des dispositions sensiblement réévaluées permettront d'aboutir à un résultat plus complet, plus vaste, bref plus définitif [dont un rôle parallèle, comme améliorée, de la fonction de Daria Nicolodi dans Profondo].
Les films d'Argento ont de menus défauts mais dégagent une atmosphère sans pareille. Exercice de style et véritable ''repère'' de l'oeuvre d'Argento, Les Frissons de l'Angoisse n'est sans doute pas son meilleur. Le film est lent, tendu et brillant dans sa seconde partie mais plus inégal dans la première, il déroutera facilement pour cette raison et on comprendra aisément que ses subtilités échappent à un public peu averti, qui pourrait n'y voir qu'une variation derrickienne faste et haute-en-couleur. Mieux vaut, pour les néophytes, commencer par Suspiria, choc visuel assuré, éventuellement par le délectable et tortueux Ténèbres [mais ou Argento se ''lâche'' particulièrement]. Néanmoins, ses procédés très modernes et purement pervers marquent l'esprit, ses meurtres épatent et son ''twist'' impressionne : accessoirement, la rencontre de l'enfance et de l'horreur est un motif des plus obsédants [la comptine annonçant la mort qui arrive, les créations monstrueuses du témoin].
Je ne suis franchement pas amateur de giallo et des films de D. Argento. Ceci dit, je ne sais pas ce que ce film a de différent mais j'ai apprecié "Les frissons de l'angoisse" ainsi que son excellente musique des "Goblin" !
Ce film marque les esprits de par son choix de réalisation et par la musique obsessionnelle. Tout ceci rend le film étrange, atypique... L'intrigue est en revanche assez mince et certaines scènes du film ont mal vieillies. A voir néanmoins. Argento devrait peut être "remaker" ce classique?
Si le scénario peut s’avérer assez insipide et peu accrocheur, Dario Argento comble cette lacune en nous livrant une mise en scène époustouflante, multipliant plans et prises de vue improbables mais toujours parfaits. Une réalisation épatante, qui se voit bien lors des différentes scènes de meurtres, toutes vraiment réussies et immersives. A signaler l’excellente musique des Goblins. En somme un superbe film d’angoisse.
Quel superlatif utilisé pour qualifier cette immense œuvre qu'est Profondo Rosso ? Sublime , fantastique , exceptionnelle , probablement aucun mot ne sera jamais assez fort pour dire a quelle point ce film est un chef d'œuvre .
Après sa trilogie animalière (de très bonne qualité au passage) Dario Argento veut sortir du contexte classique de ses films et livré une vision plus personnelle.
Argento va alors se surpasser et sortir en 1975 le Giallo des Giallos (comme il aime le dire) Profondo Rosso qui rassemble toute la recette qui va lui permettre d'avoir un succès consequent et de nombreux admirateur de par le monde c'est à dire : Intrigue Tordue presque irréel , décors Baroque , meurtre stylisée , élement surnaturel lié au reve et a la fantaisie ,plan superbe , mise en scène opératique , ambiance onirique , obsession de l'art ...
Au niveau de ses giallos suivant Argento ne fera jamais mieux , certes par la suite Argento réalisera de très bon giallos (comme le démontre Tenbrae ou encore Terror at The Opéra) mais jamais aucun de ces autres films n'atteindront la superbe de Profondo Rosso .
Qui sait ? peut qu'avec "Giallo" son prochain film , Argento nous réservent une belle surprise.
L'ayant revu en version longue, je n'ai pas l'impression de celle-ci amène quelque chose, notamment au niveau du rythme. La 2ème partie du film est meilleure car c'est long à partir.Un bon suspens typique années 70, qui, s'il a vieilli à bien des égards, reste une oeuvre à remettre dans son contexte et qui savait créer une atmosphère.
Profondo Rosso/ Les Frissons de l'Angoisse est l'un des films les plus beaux et les plus envoûtants que j'aie pu voir. Il est a la fois culte et adulé à raison en tant que chef d'oeuvre, c'est un film qu'on ne peut se lasser de voir et revoir. Dario Argento, ce grand maître italien, au service d'une recherche esthétique poussée à l'extrême (il est porté aux nus pour cela par les plus grands), signe une réalisation alambiquée et brillantes, amenant le spectateur sur de fausses pistes, le promenant, tel le protagoniste (le grandiose, le classe David Hemmings) dans un dédale de meutres horrifiques et magnifiques, d'intrigues ésotériques, tout cela en tissant ce superbe giallo avec un savoir-faire du meilleur goût. Associé à la très chic Daria nicolodi, Hemmings reconstitue un puzzle au travers de ses investigations suite au meutre d'une extra-lucide dont il a été témoin. Relecture de "blow-up" de Michelangelo Antonioni? Probablement, mais on ne peut se soustraire à ce chef-d'oeuvre dont la beauté et le suspense st à couper le souffle. Difficile de ne pas être en admiration béate devant la séquence de la villa hantée, ou David Hemmings/Marcus Daly découvre derrière les murs des fresques &de lourds secrets...sur la superbe musique des Goblins. Dario Argento, Artiste, avec un "A" immense.
Malgré un beau travail sur la mise en scène, sur l'esthétique des couleurs et un suspense assez prenant au démarrage, assez vite l'ennui s'insinue; une perte de rythme émousse l'intérêt et l'ambiance se trouve alourdie par des choix (cadrage, musique...) discutables. Le côté poussif finit par l'emporter, jusqu'à l'issue finale. Un film largement surfait.
Je me décide à revoir le fameux Les Frissons de l'angoisse car à ma première vision j'étais quelque peu déçu par ce thriller et si cette fois-ci je l'ai davantage apprécié je n'en reste pas moins assez sceptique lorsque je lis que c'est le meilleur de tous les giallos. Cette fois-ci j'ai regardé la version longue donc 2 heures de Profondo rosso, cette version longue n'apporte pas grand chose à l'intrigue, elle consiste surtout à des scènes assez sympathiques entre David Hemmings (j'aime bien cet acteur mais il livre ici une prestation plutôt molle) et Daria Nicolodi. Les Frissons de l'angoisse est un classique dans son genre ou Argento a surtout travaillé son ambiance car l'histoire avance péniblement et même lentement dans la 1ère heure mais les atouts sont des scènes de meurtres très réussies, un super final et une excellente musique. Donc pas extra mais à voir pour les amoureux du giallo.
Il faut passer outre certains dialogues qui tiennent uniquement lieu de remplissage, et se concentrer sur la réalisation tout simplement exceptionnelle ! La musique est elle aussi mythique...