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Kill-Django
42 abonnés
319 critiques
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5,0
Publiée le 14 août 2012
Un classique du cinéma à suspens. "Les frissons de l'angoisse" est un monument de son réalisateur, son deuxième meilleur film derrière "Suspiria" et un classique du cinéma d'horreur italien. Ce métrage tiens toujours aussi bien en halène que les films précédent de son réalisateur,les acteurs, la musique, la mise en scène, tout, tout dans ce métrage est grandiose et terrifiant à la fois. Film culte.
Le film qui propulsa la carrière de Dario Argento, qui avait déjà réalisé plusieurs Giallos mais qui se retrouve ici au sommet de son art. Le cinéaste y impose son style reconnaissable et sait s'y prendre pour soigner son atmosphère, qui devient de plus en plus inquiétante au fil du film. Si le début met un peu de temps à démarrer, la deuxième partie est terriblement efficace et riche en suspense. David Hemmings campe, comme dans "Blow-Up", un personnage qui est confronté à la différence entre la réalité et sa perception et qui va donc enquêter sur une série de meurtres. Si le style Argento a pris un léger coup de vieux, cela n'empêche pas de profiter pleinement du film qui offre son lot de meurtres et de séquences sublimées par la musique de Goblin.
Je ne suis pas fan de ce réalisateur mais parfois on peut avoir de belle surprise.Les frissons de l'angoisse est un mauvais film.Hormis le fait qu'il date un peu,les dialogues et les jeux d'acteurs restent médiocre.Par contre il faut reconnaitre que certains gros plan relevent de l'exploit pour l'epoque.Il y a bel et bien une intrigue mais le film est lent et souvent ennuyeux.Ce qui agace, c'est bien cette pop musique qui est inapropriée aux scenes et surtout trop présente meme si certains morceaux ressemblent à du Pink floyd par une basse et des claviers trop présents ou encore au "Tubulars bells" de Mike oldfield ou l'on frise le plagiat. Quelle surprise d'avoir decouvert la jeune et belle Macha Meryl !!
Avec "Les Frissons de l'Angoisse", Dario Argento signe un superbe giallo. Le suspens de celui-ci est omniprésent, et la bande son qui l'accompagne est magistrale. Bien que le rythme est assez irrégulier, très lent sur sa première partie, et un peu moins sur sa deuxième, on reste tout de même scotché du début à la fin face à cette mystérieuse histoire. La mise en scène quant à elle est remarquable! C'est d'ailleurs selon moi la meilleur du maitre. Certains plans frisent la perfection. Il y a de nombreuses magnifiques scènes à retenir comme celle spoiler: de la salle de bain , où encore de spoiler: "l'écrasage de la tête par la voiture" . Ne parlons pas des scènes sanglantes qui sont absolument jouissives (j'ai toujours adoré ce sang "vif et très épais" que Argento utilise dans ses films). J'ajouterais aussi que les acteurs sont très convaincants. Bref, un très bon giallo, un bon suspens! A voir si c'est pas encore fait!
Dans une galaxie lointaine, il y a longtemps très longtemps…Dario Argento faisait de grands films! Profondo Rosso en est la preuve. Le réalisateur transalpin nous donne ici sa vision personnelle et torturée du Blow Up d’Antonioni (c’est fou le nombre de bons films qui se sont inspiré de ce classique!). Sans conteste une des œuvres les plus profonde du maitre de l’horreur, remplie de meurtres inventifs et de plans d’un esthétisme impressionnant. Rome avait rarement été aussi bien filmée.
Constituant avec "Suspiria" l'un des films qui a propulsé Dario Argento sur le devant de la scène, "Les Frissons de l'angoisse" se savoure comme un bon vieux polar italien des années 70 (car c'est un peu ce qu'il est...). Sans atteindre le talent scénaristique et la mise en scène de "Suspiria", ce giallo démeure une bonne surprise, surtout avec le temps passé. Autant dire qu'il n'a pris pas énormément de rides et qu'il reste toujours aussi surprenant et évident lors de son dénouement. L'ambiance opressante est moins mis en valeur et Argento rajoute même à son film quelques instants comiques, mélangés à la noirceur de l'enquête. Certes, le speech reste banal, à savoir un sérial-killer s'éclatant à tuer, mais la façon dont le "maître du giallo" met en évidence les indices qui permettent (et ce dès le début!) de savoir qui est le tueur pour que les personnages détournent ces pistes est très ingénieux. On regrettera la première partie, bien trop longue et présentant des dialogues sans réel intérêt, quant à la deuxième, le suspense est à son comble et à ce moment là, on retrouve le Dario Argento auquel on a été habitué, et ses idées plus farfelues les unes que les autres. "Les Frissons de l'angoisse", excepté le premier quart d'heure, est un bon cru sans non plus atteindre le niveau de "Suspiria", qui laisse le spectateur en haleine et à la fois enquêteur à part entière.
Un pur bonheur ce film , un melange savoureux de kitsch et de malsain , d'immonde... avec un suspense haletant et de bons acteurs ( a voir en vo italienne ) et un final de trés grande qualité , a voir
"Profondo Rosso", en version longue, c'est un peu plus de 2h... et on les sent bien passer. Première impression : hormis les scènes de meurtre et la musique, pas grand chose à se mettre sous la dent. Entre temps, beaucoup de dialogues et de scènes où il ne se passe rien. Des scènes plus "comiques" un peu redondantes. Des acteurs pas toujours convaincants. A la deuxième lecture, on découvre que "Profondo Rosso" est un film plus profond qu'il n'y paraît, avec de nombreux foreshadowings et une mise en scène très travaillée et parfois décontenançante (de même pour les ellipses au montage). Et évidemment, il ne faut pas oublier que David Hemmings n'est pas là pour rien : le film fait constamment référence à "Blow-Up". Mark, un artiste, assiste à un meurtre, manque des informations capitales, galère un peu, tourne en rond en voiture ; tout comme Thomas dans le film d'Antonioni. A priori, rendre hommage à un aussi grand film, c'est bien. Sous forme d'un film d'horreur qui demeure par moments bien balourd, ça ne peut pas marcher à 100%. On peut toujours se dire que si Antonioni avait eu de l'humour et l'envie de tourner une série B, ça aurait donné "Profondo Rosso". Mais en mieux.
Entre les Lucio Fulci et les Dario Argento, je finis par me paumer un peu, d'autant que j'ai du voir tous leurs films (ou à peu près). Il n'en reste que je les ai toujours trouvé très moyens, avec un coté téléfilm légèrement soporifique, et un peu trop "oniriques" pour susciter une angoisse viscérale.
Sachant que ce film est l'un des plus mémorables du réalisateur, je me devais de le voir. C'est désormais chose faite. Ce que j'en retiens ? Avant tout une très bonne ambiance musicale et quelques scènes de meurtre bien senties. On reste davantage dans le film d'enquête que dans le véritable slasher, une enquête qui souffre parfois d'un léger manque de rythme et n'aboutit finalement sur pas grand chose de révolutionnaire... En fait, je trouve même la fin un peu trop expédiée et des points obscurs demeurent. Je suis donc bien loin de crier au chef-d'oeuvre, même si j'admets que le film se laisse visionner avec un certain intérêt et que, malgré cette relative lenteur, la mise en scène demeure plutôt fluide. L'angoisse est-elle au rendez-vous ? Oui, mais ce n'est pas une impression constante. Au final, je ne suis pas vraiment déçu parce que j'ai connu nettement moins bon de la part de ce réalisateur. Mais je ne mentirais pas en disant que je m'attendais quand même à mieux... Je ne suis pas de ceux qui font l'éloge d'un film simplement parce qu'il est précédé par sa réputation et signé par un grand nom du cinéma. Je recommande néanmoins de voir celui-ci au moins une fois.
Dario Argento le maestro du macabre baroque livre, ici, "Les Frissons de L'angoisse" et sa réalisation très esthétique avec un grand talent, et une musique splendide des Goblin. Toutefois j'ai eu du mal à rester motivé devant cet oeuvre dû à sa lenteur souvent présente dans le film mais qui se rattrape par des décors grandiose, des scenes de meurtres exelente où Argento nous montre que l'horreur peut etre un art avec cette couleur rouge flamboyant en étant accompagné d'une ambiance digne d'un concert d'opéra. Le maitre du macabre marque avec son oeuvre, malgré ses longueure qui m'ont parfois trop fait patienté (mais qui s'est rattrapé avec un final digne de son talent), une date du cinéma d'horreur italien melé au thriller. Un film a conserver, donc, imperativement en dvd dans la collection des Introuvables avec les autres grand films de Dario Argento pour les fans de cette categorie ! 3.5/5
Dario Argento est un maître, il le prouve ici avec une petit chef-d'oeuvre de film d'angoisse, à la beauté esthétique imparable, et à la mise en scène frisant la perfection. Certes tout n'est pas parfait, mais l'essentiel est sauf, avec des scènes d'anthologie, en particulier celle du premier meurtre. La tension et l'angoisse sont bien présents, malgré la légèreté apparente des principaux protagonistes. Les musiques, parfaitement accordées au film, restent dans la tête. Un classique pour tout amateur du genre.
Tres bon film. Les acteurs sont bon. Les images et le décor sont beau. Le scénario n'est pas con. Le film est bipolaire; une partie est d'horreur, l'autre un peu d'humour.
Mise en scène magistrale, sujet original, et mené de main de maître. Chef d’œuvre du film d’horreur déguisé en thriller. David Hemmings est excellent de bout en bout, et ce film semble être une réponse explicite au «Blow up» d’Antonioni, revu dans un miroir déformant, un peu expressionniste. Argento n’a jamais caché son admiration pour le film. Image soigné, (l’architecture est un élément de décor imposant très bien intégré). Le montage complexe, à étudier pour comprendre, la caméra choisit tout le temps le meilleur angle, celui qui « impressionne » le mieux l’œil, du très gros plan au zoom avant sur la musique inquiétante de Goblins, à l’apparition de cette journaliste drôle et mystérieuse, comme un grain de sable dans les certitudes de cet homme, elle est plus futé que lui, macho et têtu. J'ai même senti là un clin d’œil au MLF. Pour se rendre compte combien Argento est important, il faut décidément se retourner vers le passé. Il n’y a pas à dire, il a été grand à une époque. Travailler nos peurs et phobies mais en profondeur, c’est le genre de film qui vous marque bien après son visionnage car il est riche, et on ne voit pas tout du premier coup. Ce pianiste qui se prend pour un détective, mais qui est tout le temps en retard, et qui ne voit pas le détail qui «tue», qu’il aurait du voir. Et cette tête qui se décolle du corps comme se brise une statue...C’est du beau, c’est du bon cinéma. Enjoy!