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    Les Frissons de l'angoisse
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    137 critiques spectateurs

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    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2015
    J'ai décidemment assez de mal avec le cinéma de Argento, qui regorge de qualités esthétiques certaines mais qui ne manque malheureusement jamais de m'ennuyer une fois la première heure passée. C'est principalement le côté kitsch et assez lent de ses films qui me rebute. Le fait que ses personnages ne soient pas tant développés que ça, que tout soit organisé autour du twist final m'embête un peu, dans le sens où je n'ai pas l'impression de vivre une histoire si passionnante que ça, à cause de la faible profondeur des personnages principaux. Si les cadrages et prises de vue sont très intéressants, je lui reproche toujours un manque de rythme, de tension, qui s'amorce dans certaines scènes pour vite retomber à plat. Certaines séquences peuvent se révéler bien flippantes, ça c'est clair, mais elles ne représentent que quelques minutes et sur les 1h45, ça fait assez peu.

    La bande son électronique et toujours aussi sympa, mais parfois ne colle vraiment pas à l'action et, comble de tout, nous sort littéralement de la scène.

    Un film intéressant cela dit, qui peut plaire, si tant est que l'on est réceptif à ce style. Le cinéma, comme tout art, c'est les goûts et les couleurs !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Mouaif… Bon, OK. Je conçois que pour le coup Dario Argento, étant contraint par les codes formels du giallo, se devait avant toute de chose de faire du giallo et rien d’autre que du giallo. J’entends aussi les arguments qui disent que les compositions sont fascinantes, qu’elles sont riches de sens… Soit. Mais bon, j’ai quand même davantage l’impression qu’à part offrir la possibilité de faire de belles analyses et déclamations au sujet de ce film, il n’y a pas grand-chose de plus. Parce que bon, moi, en terme de plaisir face au film, j’avoue que je me suis quand même pas mal barbé. C’est long, c’est rigide, c’est bavard, ça avance pas… Tout ça pour quoi au final ? Un simple polar sans réelle originalité. Bref, beaucoup d’ennui pour pas grand-chose…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Les Frissons de l'angoisse (Profondo rosso) est un excellent Giallo (le chef d'oeuvre du genre) réalisé par Dario Argento qui met en scéne un pianiste témoin du meurtre d'une médium, qui décide de mener son enquête, d'abord par curiosité, puis par nécessité lorsque l'assassin s'en prend à lui... A noter que le casting on trouve David Hemmings (l'acteur de Blow Up de Michelangelo Antonioni, ce qui n'est pas un hasard, car Dario Argento est un fan du film) qui joue Marcus Daly (le pianiste), Daria Nicolodi qui joue Gianna Brezzi (l’épouse du cinéaste et la mère d'Asia Argento, qui joue une journaliste) et Macha Méril qui joue Helga Ulmann la medium témoin et victime d'un meurtre... et que la musique est des Goblin (un groupe de rock progressif italien qui se compose de Claudio Simonetti, Massimo Morante, Fabio Pignatelli et Agostino Marangolo)... Mais aussi que tout repose sur des détails que les personnages n'analysent pas, ou du moins pas correctement : la peinture enfantine sur le mur d'une maison abandonnée (entre autres)... et que la mise en scène (la plus abouti du cinéaste) nous amène à soupçonner successivement plusieurs personnages... Enfin bref, un grand Giallo voire même Le Meilleur du genre qui se déroule sur un rythme très lent (une lenteur voulue par Dario Argento)... A voir absolument.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2014
    Un bon thriller un peu kitsch et dirigé de main de maître par un maître de l'horreur. Tous les ''codes'' du Giallo sont là : femmes séduisantes, armes blanches, mains gantées du tueur, focalisation sur certains parties du corps (l’œil souvent), cassures abruptes et énergiques des plans et des mouvements de caméra ; mais ce qui fait la particularité des Frissons de l'angoisse c'est bien sûr les scènes de meurtres bien orchestrées (comme un théâtre sanglant), mais surtout : le tueur n'est pas celui qu'on croit bien que de temps à autre dans le film des indices soient parsemées spoiler: (en général dans les films d'horreurs la femme est victime... là non : elle est sadique)
    .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Superbe film totalement maîtrisé par Dario Argento à la réalisation et le toujours très classe David Hemmings. Une série de crimes, un pianiste désinvolte qui mène l'enquête, une maison hantée (et oui quand même c'est un giallo). L'histoire est simple, le film est fascinant, dérangeant et en même temps très divertissant. Que dire des longs travellings passant en revue les objets du tueur, les gros plans sur l'oeil, ses gants, tout cela sublimé par la musique de Giorgio Gaslini ? Que dire des gros plans sur la sueur de David hemmings ? Et ses recherches macabres dans la "maison hantée" ?
    Bref, ce film est génial, passionant, bien qu'ayant un peu vieilli, il garde une grande force. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Les Frissons De L'Angoisse nous tient en haleine tout au long. Une bonne enquête. Certains angles du film nous font stresser. La musique est, comme dans Suspiria, phénoménale. Quoi dire de plus ? C'est un pur chef d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Ce film est un concentré d'épouvante à l'italienne des années 70... Dario Argento nous propose une vision cauchemardesque, servie par des images très travaillées, des couleurs extrêmement bien choisies, des plans hallucinants et hallucinés, des meurtres savamment mis en scène, une musique obsédante... Je me suis laissé embarquer par cette histoire de tueur, même si le scénario est assez déroutant au final.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    313 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Avec "Suspiria" et "Ténèbres", "Les frissons de l'angoisse" (dont le titre français est une infamie soit dit en passant ; l'original, "Profondo Rosso" est bien mieux) est sans conteste un des chefs-d’œuvre de Dario Argento. Dans la plus pure tradition des films du cinéaste italien, voici l'histoire d'un pianiste sans histoire qui est témoin malgré lui d'un meurtre alors qu'il regagne tranquillement son appartement. Obsédé et fasciné par cette profusion de violence à laquelle il a assisté, le musicien ne peut s'empêcher de vouloir faire lui-même la lumière sur cette affaire...
    Comme souvent chez Argento, l'intrigue principale à forte consonance policière n'est qu'un prétexte pour tendre rapidement vers le mystérieux, l'ésotérisme, le fantastique, voire même l'horreur. Comme souvent chez Argento, le personnage principal est un artiste (un écrivain dans "L'oiseau au plumage de cristal" et "Ténèbres", un musicien dans "Quatre mouches de velours gris", une danseuse dans "Suspiria") se retrouvant aux prises avec une situation de meurtres très étranges qui semble littéralement l'ensorceler. Et comme souvent chez Argento, la mise en scène est ultra-colorée et excentrique, jouant beaucoup sur la palette chromatique et les formes baroques. Tout y est quadrillé, géométrique, soigné, mais en même temps surchargé, bariolé, exagéré. A l'image des scènes de meurtres chorégraphiées et mises en scène comme aucun autre réalisateur ne l'a fait, ou encore des séquences sublimes et inquiétantes chez l'assassin ganté de cuir comme toujours (les mains filmées étaient d'ailleurs très souvent celles d'Argento himself). Car même si il peut être décrié par certain par son côté grand-guignol, Argento est avant-tout un esthète revendiquant clairement son aura maniériste. Preuve en est, l'hommage rendu à la magnifique peinture "Nighthawks" d'Edward Hooper.
    Le maitre du giallo nous livre ici une œuvre absolument fascinante et violente où le spectateur mène l'enquête en même temps que le héros, incarné par le regretté David Hemmings. D'ailleurs, le choix de l'acteur britannique n'est évidemment pas un hasard, Argento étant un fan inconditionnel du "Blow Up" de son compatriote Antonioni auquel il fait un joli clin d’œil. Encore une fois, Hemmings incarne un protagoniste mêlé contre son gré à une histoire de meurtre dont il a la clé juste sous les yeux, mais ne la voit pas car ne fait pas attention aux détails. Comme l'écrivait Gaston Leroux dans "Le mystère de la chambre jaune" : c'est tout ce que l'on ne voit pas qui est immense. Encore une preuve dans ce film aussi ténébreux et jubilatoire que sa révélation finale.
    Ce grand maitre de la mise en scène, qui jouait beaucoup avec le regard, le point de vue et la focalisation, n'est aujourd'hui plus que l'ombre de lui-même, son reflet dans le miroir des meilleurs cinéastes s'est estompé progressivement depuis la fin des années 90. Mais son travail des années 70-80 influencera par la suite bon nombre de réalisateurs via ses longs-métrages uniques en leur genre, via ses films captivants, bizarres et sanglants restaient comme des musts pour tous les cinéphiles adeptes de frissons et d'angoisse.

    Retrouvez toutes mes critiques, avis et analyses sur ma page Facebook et mon blog Chronique Mécanique. Merci !
    Estonius
    Estonius

    3 315 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2013
    Ce film est un mélange de bonnes choses et d'autres moins bonnes. L'intrigue tient la route malgré quelques ramifications tordues, l'interprétation de David Hemmings est juste moyenne, celle de Daria Nicolodi apporte un peu de fraîcheur et d'humour. Les scènes gores sont bien gore. La musique est bonne, les mouvements de caméra sont bluffants mais le plus souvent gratuits et interminables, enfin le film donne l'impression globale d'être tiré à la ligne, 90 minutes au lieu de ces deux heures aurait donné un autre rythme retenant davantage notre attention.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Attention ! Chef d'œuvre, Argento nous a fait un petit bijoux. Les goblins assurent
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Si les amateurs de giallos s’accordent unanimement à reconnaitre Profondo Rosso comme une des meilleures réussites de Dario Argento, c’est sans doute pour l’aspect angoissant avec laquelle cette enquête policière va aborder des thèmes fantastiques, pour son imagerie bariolée bien kitsch mais tellement jouissive et pour ses scènes de meurtres filmées dans le style propre au genre de l’horreur italienne (gros plans sur le couteau et le gant en cuir du tueur anonyme). Ce thriller paranoïaque a pourtant un mal fou à démarrer, donnant dans sa première moitié une place trop grande aux dialogues inutiles entre les personnages de David Hemmings et Daria Nicolodi (surtout dans la version longue!). L’aspect horrifique que va peu à peu mettre en avant la résolution de l’enquête passant par une analyse minutieuse des détails du décor et l’usage de l’excellente musique permettent pourtant à rendre le film palpitant et inventif.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Marc Daly, un musicien entend un cri effroyable venant d'un appartement en pleine nuit. Il devient alors le témoin d'un meurtre violent: celui d'une parapsychologue qui avait un peu plus tôt dans la soirée découvert le secret de son futur meurtrier. Quand Daly arrive sur le lieu du crime, il ne parvient pas à trouver le tueur. Un point le trouble cependant: il et certain d'avoir vu un élément capital dans le meurtre avant que n'arrive la police mais n'arrive pas à déterminer de quoi il s'agit. Quelque chose sur la scène de crime a changé. Il va tenter de mener sa propre enquête pour identifier le tueur à l'aide d'une journaliste.
    Profondo Rosso est un giallo sans doute parmi les plus aboutis de Dario Argento. On retrouve le style habituel du réalisateur, mais cette fois-ci, et en comparaison de films plus anciens, le travail paraît plus achevé, mieux maîtrisé. Ce thriller a en effet une touche de fantastique, et parvient à angoisser suffisamment le spectateur de manière simple. La musique est omniprésente mais pas dérangeante, comme très souvent chez ce réalisateur, et sert assez bien à donner au film son atmosphère particulière. Un soin tout particulier est également accordé aux décors, comme ce le sera encore plus par la suite avec Suspiria ou Inferno. Une des particularités de ce film est que, tout comme Marc Daly, le spectateur peut voir le détail qui a changé sur la scène de crime et qui permettrait l'identification du tueur. Mais à moins d'être très fin observateur (ou d'avoir déjà vu le film), on ne saura qu'à la fin quel était cet élément.
    Le film a certes un peu vieilli et les dialogues paraissent parfois assez mal écrits, mais la qualité de la mise en scène et de la photographie suffit à faire oublier ces quelques défauts.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Considéré comme le chef d'oeuvre de Dario Argento. Le film a terriblement mal vieilli et multiplie les maladresses. Un film trop long, aux dialogues ridicules et aux mouvements de caméra aussi gratuits qu'inutiles. Quant à la musique progressive de Goblin, aussi géniale soit-elle, elle ne colle pas du tout au film... Reste quelques belles idées de scénarios, mais Dario Argento n'est définitivement pas un bon réalisateur.
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2021
    D'accord, Argento n'est pas Hitchcock (physiquement, il y aurait plutôt comme un air de famille avec Carpenter), néanmoins le réalisateur mérite amplement son titre de maitre du giallo; Et même si son film n'est pas à proprement parler un chef-d’œuvre, force est, de reconnaitre que le soin esthétique apporté à la réalisation de son thriller mérite toute notre attention.
    Fidéle a son habitude, Argento, tel un prédateur tissant sa toile, promène sa caméra subjective, s'attarde sur les décors naturels d'une inquiétante Rome nocturne, joue avec les teintes criardes et les lumières psychédéliques et impose une bien innocente comptine enfantine comme catalyseur de nos angoisses.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Un mélange pas très subtil de thriller et d'épouvante gore, avec quelques accents de comédie. Usant de gros effets visuels et sonores, Dario Argento (le spécialiste du "giallo", le polar italien) ne fait pas dans la dentelle, même s'il possède un vrai sens pictural. La BO au synthétiseur est particulièrement insupportable. Et David Hemmings (Blow up), doublé en italien, n'apparaît pas très crédible. Au final, le réalisateur italien signe, comme souvent, un film inégal, alternant scènes inspirées et scènes grandguignolesques.
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