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GabbaGabbaHey
210 abonnés
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4,0
Publiée le 20 janvier 2011
Sans conteste l'un des films les plus réussis de Argento aux cotés de "Phenomena" et "Suspiria" ! Un thriller fascinant, dans lequel le suspens est omniprésent, l'atmosphère est saisissante, la mise en scène extraordinaire... Des les premières images on entre dans le film et on en sortira plus ! Et un scenario tres fin et plein de surprises, et qui offre un dénouement assez exceptionnel et inattendu (Dans les films de Argento, le tueur est assez facile a deviner, il faut l'avouer, mais la, chapeau !) ! Un film excellent !
« Les frissons de l’angoisse », en voilà un film qui porte bien son nom tant celui-ci m’a terrorisé. Dario Argento nous propose ici un pur giallo, un polar horrifique magnifiquement construis, filmé et interprété. Le cinéaste italien parvient ici à créer une ambiance morbide qui prend aux tripes grâce à des superbes idées de cadrage ainsi qu’une bande originale tout bonnement géniale. On a beau deviner à l’avance certains rebondissements, je ne peux m’empêcher pour ma part d’être pétrifié à chaque apparition du mystérieux tueur et de cette fameuse musique qui l’accompagne. Même si la construction narrative peut sembler désuète aux yeux d’un spectateur moderne, l’intrigue demeure très efficace et se révèle même assez passionnante pour tous les amateurs de bon polar. Je conçois que l’on puisse ne peux pas être emballé par ce film, qui n’est pas exempt de défauts, mais je raffole personnellement de ce type de long-métrage et je considère « Les frissons de l’angoisse » comme un modèle du genre qu’il investit.
Dario Argento est un maître, il le prouve ici avec une petit chef-d'oeuvre de film d'angoisse, à la beauté esthétique imparable, et à la mise en scène frisant la perfection. Certes tout n'est pas parfait, mais l'essentiel est sauf, avec des scènes d'anthologie, en particulier celle du premier meurtre. La tension et l'angoisse sont bien présents, malgré la légèreté apparente des principaux protagonistes. Les musiques, parfaitement accordées au film, restent dans la tête. Un classique pour tout amateur du genre.
Constituant avec "Suspiria" l'un des films qui a propulsé Dario Argento sur le devant de la scène, "Les Frissons de l'angoisse" se savoure comme un bon vieux polar italien des années 70 (car c'est un peu ce qu'il est...). Sans atteindre le talent scénaristique et la mise en scène de "Suspiria", ce giallo démeure une bonne surprise, surtout avec le temps passé. Autant dire qu'il n'a pris pas énormément de rides et qu'il reste toujours aussi surprenant et évident lors de son dénouement. L'ambiance opressante est moins mis en valeur et Argento rajoute même à son film quelques instants comiques, mélangés à la noirceur de l'enquête. Certes, le speech reste banal, à savoir un sérial-killer s'éclatant à tuer, mais la façon dont le "maître du giallo" met en évidence les indices qui permettent (et ce dès le début!) de savoir qui est le tueur pour que les personnages détournent ces pistes est très ingénieux. On regrettera la première partie, bien trop longue et présentant des dialogues sans réel intérêt, quant à la deuxième, le suspense est à son comble et à ce moment là, on retrouve le Dario Argento auquel on a été habitué, et ses idées plus farfelues les unes que les autres. "Les Frissons de l'angoisse", excepté le premier quart d'heure, est un bon cru sans non plus atteindre le niveau de "Suspiria", qui laisse le spectateur en haleine et à la fois enquêteur à part entière.
Avec" Profondo Rosso" (oublions le titre français ridicule), Dario Argento signe un de ses meilleurs films.Il s'affranchit progressivement du simple Giallo pour amorcer un virage qui le mènera vers son oeuvre la plus aboutie :"Suspiria".Son style est à l'apogée du genre, photographie mouvement de caméra ireel, musique ,envoûtante et scénario tout en trompe l'oeil.Son film n'est pourtant pas exempt de longueur et quelques passages plus proche de la comédie Italienne sont dispensables. On retiendra la bonne interpretation de David Hemming et de Daria Nicolodi (que l'on retrouvera plus tard dans le très bon "Opera".).Un excellent film, pas exempt de défauts mais à posséder pour tout amateur de cinéma italien de la grande époque.
Ce film est un mélange de bonnes choses et d'autres moins bonnes. L'intrigue tient la route malgré quelques ramifications tordues, l'interprétation de David Hemmings est juste moyenne, celle de Daria Nicolodi apporte un peu de fraîcheur et d'humour. Les scènes gores sont bien gore. La musique est bonne, les mouvements de caméra sont bluffants mais le plus souvent gratuits et interminables, enfin le film donne l'impression globale d'être tiré à la ligne, 90 minutes au lieu de ces deux heures aurait donné un autre rythme retenant davantage notre attention.
Tout simplement magistral, avec un David 'Blow Up' Hemmings dans son second meilleur rôle après..."Blow Up". Le meilleur de Argento, en tout cas, un de ses cinq meilleurs films avec la 'trilogie animalière' de ses trois premiers films ("L'oiseau", "Le chat", "Quatre mouches") et "Suspiria". Et je le classerai, dans les 5 meilleurs, en seconde position après "L'oiseau". Grand film de suspense et d'angoisse.
Le giallo est un genre né en italie, qui généralement met en scène une enquête à la Agatha Christie mais de manière démonstrative, avec des meurtres stylisés et une predominance de la couleur rouge. Le genre, dont les prémices eurent lieu avec Mario Bava (La fille qui en savait trop...), apparu au grand jour avec les premiers films d'Argento (L'oiseau au plumage de cristal). S'en suivit une vague de films de la sorte, pour exploiter le filon au maximum, donnant lieu à des films inégaux jusqu'à ce que le genre soit à bout de souffle. En 1975, Argento boucle la boucle en réalisant l'apogée du giallo, Les frissons de l'Angoisse, tout en élevant son film au-dessus de la simple série B (un peu comme Il était une fois dans l'Ouest pour le western-spaghetti souvent léger). Le titre original est d'ailleurs clair sur ce point : Profondo Rosso ("Rouge Profond"). Le film s'apprécie bien sûr en tant que film d'horreur, le suspense fonctionne à la première vision, mais se regarde ensuite comme une oeuvre d'art (baroque, évidemment). Ce rapport à l'art est criant : le héros navigue au milieu de miroirs, de tableaux, de trompes l’œil, découvre des dessins cachés derrière les murs... Plus concrètement, ce côté théâtrale ce retrouve lorsque le héros interroge son ami sur la place publique ou quand les policiers font leur interrogatoire sur une scène de théâtre. Une œuvre baroque, surfaite, exagérée, et quasiment labyrinthique, débordant sur le fantastique (un semblant de château hanté, séance de parapsychologie). En bref, Les Frissons de l'Angoisse est un chef d'oeuvre unique qu'on ne se lasse jamais de regarder, qui hypnotise les spectateurs grâce à la musique des Goblin, les terrifie grâce à l'intrigue en elle-même et les fascine par sa mise en scène. Ma note : 10/10
Les Frissons de l'angoisse constitue sans aucun doute la quintessence du giallo. Le film dure plus de 2 heures, il est donc normal qu'il nous paraisse assez longuet par moment. Mais Dario Argento arrive à nous captiver grâce à sa mise en scène soignée et aidé de la formidable musique de Goblin. Pas de doute, il sait installer une vraie ambiance et maîtrise bien son sujet. Les scènes de meurtres sont frappantes et la photographie magnifique. Du coté des acteurs le duo David Hemmings/Daria Nicolodi fonctionne bien et j'aime bien les petites scènes de comédie entre eux notamment celle ou elle part chercher ces affaires avec une petite musique rigolote. Un très grand moment de cinéma. Avec Suspiria, les Frissons de l'Angoisse demeure sûrement le meilleur film de Dario Argento.
Si le scénario peut s’avérer assez insipide et peu accrocheur, Dario Argento comble cette lacune en nous livrant une mise en scène époustouflante, multipliant plans et prises de vue improbables mais toujours parfaits. Une réalisation épatante, qui se voit bien lors des différentes scènes de meurtres, toutes vraiment réussies et immersives. A signaler l’excellente musique des Goblins. En somme un superbe film d’angoisse.
Je ne suis franchement pas amateur de giallo et des films de D. Argento. Ceci dit, je ne sais pas ce que ce film a de différent mais j'ai apprecié "Les frissons de l'angoisse" ainsi que son excellente musique des "Goblin" !
J'étais en train de me faire les différentes "versions" de Blow-Up un peu par hasard et puis finalement je tombe sur ce film un peu par hasard en version toute franchement remasterisée, présentée par le maître lui-même, histoire de bien forcer sur les synchronismes. Je dois dire que c'est sûrement celui que j'ai préféré de toutes les déclinaisons que j'ai vu. En fait après le film c'est pas non plus tout à fait ça, je dis préféré mais en vrai certaines sont bien meilleures. Je dirais que le film est assez inégal, il oscille entre le génie pur et le pas mal. J'aurais tellement de choses à dire que ce soit en terme esthétique, visuellement le film est tout simplement somptueux et pas simplement parce que je suis un fan du gothique-baroque mais bien parce que je trouve qu'il a rarement été aussi bien réinvesti, l'autre point c'est la musique qui est tout a fait splendide : envoutante, étrange, angoissante, terrifiante et tout ce crescendo procédant sur le leitmotiv de ces basses et bruits stridents répétitifs. Le scénario quant à lui est plutôt bon, à aucun moment on ne soupçonne qui peut bien être le meurtrier ce qui est assez rare pour être souligné. La mise-en-scène se montre virtuose quand viennent les scènes de meurtre, le sens du cadrage, les gros-plans, le montage, tout est splendide. Simplement je dirais qu'il y a différents petits bémols : d'une part ce n'est pas constant, le film est quelque peu long et il y a beaucoup de scènes de blabla pour faire avancer l'intrigue. Aussi une certaine tendance à l'excès avec la gradation de l’atrocité des morts qui n'est pas vraiment utile (les deux derniers surtout). Après j'ai bien aimé quelques remarques genre sur l'artiste prolo et l'artiste bourgeois, ce genre de choses, etc. Mais le summum reste cette ambiance incroyable. Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas flippé comme ça devant un film, même devant les meilleurs de l'horreur, de l'épouvante et des thrillers. Ici on a vraiment des visions cauchemardesques, avec ce style baroque, ces noirs très bouchés, ces gros-plans à l'extrême, c'est impressionnant de maestria. Et puis ces grands espaces, on se croirait comme un gamin perdu dans le noir, j'ai vraiment retrouvé mes peurs (et le plaisir de les avoir) de mon enfance. Rien que l'idée cauchemardesque que seul dans ton château tu entendes quelqu'un t'appeler ça fiche la chaire de poule. Et j'ai adoré ça. J'ai adoré avoir ces frissons, ces coups de sursaut alors qu'il n'y a pas de jump-scare, comme lorsque tu te réveilles, en voyant très clairement ce qui arrive, parce que c'est tout simplement terrifiant, parce que c'est tout simplement incroyablement bien mis-en-scène. Je dirais que ça m'a fait pensé à pas mal de thrillers japonais que ce soit dans les mangas (Urasawa) ou au cinéma (Blue Perfect) dans cette approche cauchemardesque, qui renoue avec celles de l'enfance. Après en terme de mise-en-scène le seul bémol reste l'utilisation de la caméra subjective à laquelle je suis allergique, je trouve ça trop facile, après je ne dis pas il y a pas mal de facilités mais ça marche tellement bien. Mais du coup c'est ça qui fait que ce film ne soit pas aussi génial qu'il pourrait l'être, il aurait pu être un des plus grand film d'épouvante de tout les temps (ce qu'il est probablement) mais il est juste excellent, je l'ai adoré mais j'aurais préféré l'aduler.
Sachant que ce film est l'un des plus mémorables du réalisateur, je me devais de le voir. C'est désormais chose faite. Ce que j'en retiens ? Avant tout une très bonne ambiance musicale et quelques scènes de meurtre bien senties. On reste davantage dans le film d'enquête que dans le véritable slasher, une enquête qui souffre parfois d'un léger manque de rythme et n'aboutit finalement sur pas grand chose de révolutionnaire... En fait, je trouve même la fin un peu trop expédiée et des points obscurs demeurent. Je suis donc bien loin de crier au chef-d'oeuvre, même si j'admets que le film se laisse visionner avec un certain intérêt et que, malgré cette relative lenteur, la mise en scène demeure plutôt fluide. L'angoisse est-elle au rendez-vous ? Oui, mais ce n'est pas une impression constante. Au final, je ne suis pas vraiment déçu parce que j'ai connu nettement moins bon de la part de ce réalisateur. Mais je ne mentirais pas en disant que je m'attendais quand même à mieux... Je ne suis pas de ceux qui font l'éloge d'un film simplement parce qu'il est précédé par sa réputation et signé par un grand nom du cinéma. Je recommande néanmoins de voir celui-ci au moins une fois.
Je n'ai pas eu la chance de voir cette merveille en VO, je me suis donc taper la vieille VF ( rien qu'a voir le titre c'est déjà nul la traduction).Sinon j'ai trouvé l'ambiance tres dure a supportée ( dans le bon sens ) grace aux decors immense, aux plans, aux jeux de couleure et a la musique des gobelins biensur.Un film tres bon et tres angoissant ou l'on ne connait nullement l'identité du tueur jusqu'a la fin.Il faut juste etre tolérant envers les effets spéciaux et apres on ne fait que savourer le film !