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Shékiinä .
52 abonnés
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3,5
Publiée le 7 décembre 2014
Un bon thriller un peu kitsch et dirigé de main de maître par un maître de l'horreur. Tous les ''codes'' du Giallo sont là : femmes séduisantes, armes blanches, mains gantées du tueur, focalisation sur certains parties du corps (l’œil souvent), cassures abruptes et énergiques des plans et des mouvements de caméra ; mais ce qui fait la particularité des Frissons de l'angoisse c'est bien sûr les scènes de meurtres bien orchestrées (comme un théâtre sanglant), mais surtout : le tueur n'est pas celui qu'on croit bien que de temps à autre dans le film des indices soient parsemées spoiler: (en général dans les films d'horreurs la femme est victime... là non : elle est sadique) .
Après visionnage, je suis mitigé ; c’est moyen selon moi. C’est-à-dire qu’il y a autant de bien que de mal. Je trouve que le scénario est vraiment bien écrit même si la révélation de fin paraît un peu tirée par les cheveux, à la limite de l’improbable, la mise en scène est magnifique et parfaitement millimétrée. Malgré tout je trouve que celle-ci n’a pas très bien vieilli et parfois elle est étonnante et fait mal aux yeux (en exagérant tout de même). Sinon, que ce soit en VF ou en VO, les acteurs ne sont pas forcément bons. Malgré tout, je conseille ce film car cela reste un classique qui vaut le détour.
Sans doute le meilleur de Dario Argento, il raconte l'histoire d'une enquête sur le meurtre d'une "voyante". Ce film va vous retourner la tête et va sûrement en marquer plus d'un avec un final de fou, par contre ne regardez pas la Bande annonce avant de voir le film, celle ci raconte une grosse partie du film. Dario Argento met ici en scène un chef d'oeuvre du Giallo, et le fait de manière remarquable. Si vous voulez découvrir l'univers du Giallo je vous conseillerais celui là pour commencer, parce que c'est un des plus simples à aborder, un des plus léger. (Parce que, ayant commencé avec Inferno, ça à fait Dublin pour les frissons de l'angoisse qui est quand même vraiment plus simple à aborder)
Il faut croire que Dario Argento ait souhaité revenir sur ses bases pour récupérer l'appréciation du public après la réception critique désastreuse de Cinq jours à Milan, Les Frissons de l'Angoisse pourrait être échangé avec n'importe quel volet de sa Trilogie Animale qu'on y verrait que du feu. Il ré-exploite la même tournure de crime, les mêmes archétypes de personnages, la même durée, le même rythme, les mêmes gimmicks de réalisation, les mêmes indices à double-sens et même le twist. Ce n'est pas forcément un mal, le film reste bon et n'est pas prévisible pour autant, j'irai même jusqu'à dire qu'il surpasse ses trois précédents Gialli maintenant qu'il a pris l'habitude de s'habituer à ses propres codes qu'il a lui-même instauré, mais on a l'impression qu'Argento fait du sur-place dans sa démarche. La tension est même desservit par une musique du groupe Goblin totalement hors-sujet avec les scènes de tension. Les Frissons de l'Angoisse gagne quand même quelques points en plus grâce à une violence bien plus accentuée et une gestion du mystère plus maîtrisée. Je suppose qu'Argento va totalement se ré-inventé avec Suspiria juste après.
Je ne suis pas fan de ce réalisateur mais parfois on peut avoir de belle surprise.Les frissons de l'angoisse est un mauvais film.Hormis le fait qu'il date un peu,les dialogues et les jeux d'acteurs restent médiocre.Par contre il faut reconnaitre que certains gros plan relevent de l'exploit pour l'epoque.Il y a bel et bien une intrigue mais le film est lent et souvent ennuyeux.Ce qui agace, c'est bien cette pop musique qui est inapropriée aux scenes et surtout trop présente meme si certains morceaux ressemblent à du Pink floyd par une basse et des claviers trop présents ou encore au "Tubulars bells" de Mike oldfield ou l'on frise le plagiat. Quelle surprise d'avoir decouvert la jeune et belle Macha Meryl !!
Dans une galaxie lointaine, il y a longtemps très longtemps…Dario Argento faisait de grands films! Profondo Rosso en est la preuve. Le réalisateur transalpin nous donne ici sa vision personnelle et torturée du Blow Up d’Antonioni (c’est fou le nombre de bons films qui se sont inspiré de ce classique!). Sans conteste une des œuvres les plus profonde du maitre de l’horreur, remplie de meurtres inventifs et de plans d’un esthétisme impressionnant. Rome avait rarement été aussi bien filmée.
Au bout de 10 minutes, le ton est donné, une médium se fait assassiner brutalement et il nous est alors impossible de nous détacher du film jusqu'à sa conclusion. Un pianiste (David Hemmings) est témoin du meurtre, il va alors tenter de démasquer le mystérieux assassin vêtu d'un long imperméable en cuir marron... Le point fort du film c'est son suspense haletant, (je pense au moment où David Hemmings joue du piano seul dans son appartement...) Dario Argento est un virtuose (du moins jusqu'à une certaine époque) qui filme très habilement en mêlant long-plans séquence minutieux, plans fixes bien placés et gros plans dérangeants qui vont contribuer à l'efficacité de la mise en scène du film. L'autre atout du film, c'est bien entendu le musique composée par le kitschissime mais génial groupe Goblin; à part le thème principal un peu irritant les autres musiques sont tout simplement incroyables (celle où un meurtre va se préparer ou pendant les moments "d'exploration") qui vont même nous faire ressentir un moment de jubilation qu'on ne peut contrôler. Les Frissons de l'Angoisse est un excellent film d'horreur à suspense et une très bonne initiation dans le cinéma de genre, plus précisément dans celui du "Giallo".
Un classique du cinéma à suspens. "Les frissons de l'angoisse" est un monument de son réalisateur, son deuxième meilleur film derrière "Suspiria" et un classique du cinéma d'horreur italien. Ce métrage tiens toujours aussi bien en halène que les films précédent de son réalisateur,les acteurs, la musique, la mise en scène, tout, tout dans ce métrage est grandiose et terrifiant à la fois. Film culte.
Le sommet du giallo, de part son atmosphère pleine de noirceur et l'impression constante de vivre un cauchemar éveillé. J'invite ceux qui ne l'ont pas vu à se jeter dessus, on est ici au faîte de la carrière de Dario Argento, et dans le même genre seul le brillant "Ténèbres" arrive à la cheville de ce chef d'oeuvre.
Dario Argento le maestro du macabre baroque livre, ici, "Les Frissons de L'angoisse" et sa réalisation très esthétique avec un grand talent, et une musique splendide des Goblin. Toutefois j'ai eu du mal à rester motivé devant cet oeuvre dû à sa lenteur souvent présente dans le film mais qui se rattrape par des décors grandiose, des scenes de meurtres exelente où Argento nous montre que l'horreur peut etre un art avec cette couleur rouge flamboyant en étant accompagné d'une ambiance digne d'un concert d'opéra. Le maitre du macabre marque avec son oeuvre, malgré ses longueure qui m'ont parfois trop fait patienté (mais qui s'est rattrapé avec un final digne de son talent), une date du cinéma d'horreur italien melé au thriller. Un film a conserver, donc, imperativement en dvd dans la collection des Introuvables avec les autres grand films de Dario Argento pour les fans de cette categorie ! 3.5/5
Un classique de D.Argento qui n'a pas pris une ride. On retrouve l'univers particulier du réalisateur de par son ambiance, ses couleurs, cette musique... L'histoire reste secondaire mais le dénouement final est une merveille.
Enfin, j’ai vu ce dernier grand Argento, qu’on m’a vanté comme étant l’un des meilleurs de sa filmographie. D’où ma question : pourquoi tout ce ramdam ? Malgré une intro réussie et un meurtre convaincant (la télépathe attaquée au hachoir), l’intrigue piétine un peu, l’identité de l’assassin demeurant résolument floue. Si il réussit son pari d’instaurer un réflexe pavlovien dès qu’on entend la musique enfantine (à cela près qu’on frissonne plus de plaisir que de peur), l’enquête est un peu trop longue, et le passage dans la maison inutilement long pour ce qu’il s’y passe. La fin remonte un peu le niveau, mais dans l’ensemble, j’ai trouvé ça plus proche d’un polar se la jouant un peu plus auteur que d’habitude. Dommage.
LES FRISSONS DE L'ANGOISSE transcende le genre en utilisant d'abord le thème du piège (notamment visuel pour faire référence à BLOW UP de Michelangelo Antonioni) en enfermant littéralement son personnage dans des volumes ou par l'image. Ce qui entraîne naturellement le personnage dans une fouille minutieuse : voir la scène de la villa où Argento laisse libre cours à son énergie baroque. Argento n'oublie pas non plus les codes meurtriers du giallo et il met en scène un tueur inquiétant dans des scènes au suspens implacable où il joue avec le spectateur, que ce soit avec des hors-champs et contrechamps angoissants (dans le bureau de Giordani) ou des mouvements de caméra inquiétants qui laissent subitement place à un montage vif de gros plans, tout cela rythmé par la musique efficace des Goblin. LES FRISSONS DE L'ANGOISSE est donc un point d'orgue moderne au giallo, extrèmement soigné formellement pour donner des frissons mémorables au spectateur.
A mi-chemin entre le giallo opulent et le thriller ''gore'', Les Frissons de l'Angoisse est une référence du baroque. Sa violence stylisée, son esthétique fétichiste, colorée et presque expressionniste, son rendu presque onirique de la ville de Rome, annoncent le sommet formaliste de Suspiria. Les successeurs de Profondo ressasseront parfois les figures-clés de son univers ; c'est notamment le cas de Ténèbres, ou des dispositions sensiblement réévaluées permettront d'aboutir à un résultat plus complet, plus vaste, bref plus définitif [dont un rôle parallèle, comme améliorée, de la fonction de Daria Nicolodi dans Profondo].
Les films d'Argento ont de menus défauts mais dégagent une atmosphère sans pareille. Exercice de style et véritable ''repère'' de l'oeuvre d'Argento, Les Frissons de l'Angoisse n'est sans doute pas son meilleur. Le film est lent, tendu et brillant dans sa seconde partie mais plus inégal dans la première, il déroutera facilement pour cette raison et on comprendra aisément que ses subtilités échappent à un public peu averti, qui pourrait n'y voir qu'une variation derrickienne faste et haute-en-couleur. Mieux vaut, pour les néophytes, commencer par Suspiria, choc visuel assuré, éventuellement par le délectable et tortueux Ténèbres [mais ou Argento se ''lâche'' particulièrement]. Néanmoins, ses procédés très modernes et purement pervers marquent l'esprit, ses meurtres épatent et son ''twist'' impressionne : accessoirement, la rencontre de l'enfance et de l'horreur est un motif des plus obsédants [la comptine annonçant la mort qui arrive, les créations monstrueuses du témoin].
Un film irrégulier,bizarrement mis en scéne avec des choix de cadrages douteux et une musique pas mal mais qui n'a rien à voir avec ce genre de film.En effet le fim plombe toute l'ambiance,pourtant argento semblait savoir tenir sa camera avec brio tant certains mouvement de caméra sont percutants.Seulement parfois le coté bourrin et poussif du réalisateur se réveille et on a l'impression d'écouter une blague sur les blondes.Le scénario n'aide pas autant il fait preuve de rigueur et de mystéres autant on a droit à des dialogues et des situations des plus nulles.En tout cas les fans de gore et de sang bien rouge y trouveront leur compte.