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Xtrmrphl
43 critiques
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5,0
Publiée le 22 octobre 2024
Il y a ces films très personnels qui sortent de nulle part et s'élèvent au-dessus de la masse. Souvent, on les découvre par hasard, et on en fait nos chefs-d'œuvre intimes. Ce n'est jamais vraiment un biopic, mais un film d'une puissance surnaturelle autour d'un personnage mystique éclairé par une cinématographie lunaire, tout ça en étant très terre à terre. Une dose de nihilisme qui nous traîne dans la poussière sans que nous puissions nous relever, comme écrasé par le simple fardeau de vivre, au final, une vie pas si pire.
C’est un film assez violent en noir et blanc, très macabre et très cynique par son style de narration. Film court, que j’ai trouvé car j’ai pas trouvé ça très prenant. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5
Dans le cadre d’un échange de films, je suis tombé sur White Lightnin’. Autant dire qu’il s’agit du genre de films qu’on regarde que quand on nous le conseille tellement c’est peu connu et passé inaperçu à sa sortie. Cela dit, j’en ressors plus satisfait.
Ce film est une vraie expérience cinématographique. Visuellement c’est assez moche, un espèce de faux noir et blanc avec quelques nuances de couleurs ici et là. Mais cette teinte devient finalement attachante et contribue largement à l’ambiance plus que glauque du film. En parlant d’ambiance, la gestion de la musique y est aussi très importante, quasiment omniprésente du début à la fin. Enfin, le troisième élément crucial à cette expérience, c’est la voix off, nous portant elle aussi de A à Z.
Bref, vous l’aurez compris, j’étais à fond dans le film. Edward Hogg dans le rôle principal porte le film à bout de bras et signe une prestation remarquable. On suit sa descente aux enfers et la vengeance de son père avec attention et parfois, gêne. Car oui, ce film est cru, trash, et ne cherche pas midi à quatorze heures. Et ça vaut le coup d’œil. Le seul reproche que je ferais au film c’est d’avoir assez rapidement passé la période artiste de Jesco. J’aurais voulu plus de claquettes. Enfin bon.
Loin d’être un film qui va me marquer à vie, White Lightnin’ demeure cependant un très honnête moment de cinéma.
Un film qui va très loin dans la déchéance de l'être humain, sans tomber dans le mélo. Simple, fort et quelque chose qui t'attrape par des couilles (si on a, je ne parle pas que pour des mecs). Une véritable intrusion dans la vie (presque) ordinaire d'un quidam. La vie, ça peut arrivé à n'importe qui!!!
Il a été l'un de mes films phares de l'année 2010 avec Never let me go et The Winter bones. Une incroyable surprise; bonne, je ne sais pas, mais mémorable c'est certain. Le film est crade, la voix off omniprésente joue avec nous et nous implique totalement dans cette misère putride qu'est la vie de ce personnage, la bande son stridente agace, l'acteur est totalement habité et le final est absolument incroyable. Je n'aime pas user de superlatif quand il s'agit de parler d'un film mais celui-ci m'a vraiment marqué. Un film expérimental fascinant, à voir sur un grand écran avec du bon son.
entre road movie et pseudo thriller ce film n'est pas fait pour les petites fiottes d'allociné , l'acteur principal manque d'etoffe malgrés une mise en scène efficace bienvenu au pays des bouseux
Ce n'est pas très ragoutant comme histoire au départ, ni la voix off en continu, ni la couleur absente de l'image. On se raccroche comme lui à une lueur d'espoir lointaine, la femme, la vengeance, pour aller jusqu'au bout ensemble.
Cette création, romancée visiblement de la vie de Jesco White m' a complétement subjuguer; le réalisateur a réussi son entreprise qui consiste à faire glisser lentement le s pectateur dans l'univers psychédélique de son personnage. Excellemment bien joué, les acteurs sont tous convaincants : Edward Hogg est à couper le souffle ! La BO qui rythme le film est tout aussi appréciable et joue une part importante afin dans cette immersion psychologique crée par D.murphy.
D'une incroyable lenteur et d'une histoire décousue, White Lightnin' se veut être le récit introspectif d'un homme autodestructeur. Multipliant les répétitions et les dérives scénaristiques, le film commence par s’essouffler. Tout devient trop long, étiré, et la voix off agace, pour aboutir péniblement vers une fin archi classique. Dommage, car l'ambiance visuelle et sonore étaient particulièrement bien plaisantes et intelligemment amenées.