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Hastur64
229 abonnés
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4,0
Publiée le 27 avril 2014
Je ne suis pas un très grand fan de films de kung-fu, je trouve souvent le scénario et l’interprétation un peu à la traîne des séquences de combat, néanmoins quand le film est réalisé par Won Kar-Wai j’y jette un coup d’œil avec intérêt. Le réalisateur retrace dans ce film sa vision de la vie de Ip Man grand maître de cet art martial. Il réalise comme à son habitude un film visuellement sublime accompagné par une musique splendide. Les scènes de combat sont juste magnifiques et trouvent leur juste équilibre entre réalisme des coups et chorégraphie aérienne. L’interprétation de Tony Leung est un modèle de sobriété et d’intériorité et il forme avec Zhang Ziyi un couple vraiment très convaincant même si leur relation dans le film reste très formelle. Le seul bémol à mon niveau est le scénario qui parfois m’a laissé un peu en dehors tant certains dialogues et certaines scènes sont un peu abscons. Cet aspect rend parfois le film un peu étrange. Mais cela n’entache en rien la beauté formelle de l’ensemble qui en fait un film de kung-fu très poétique. À voir absolument pour faire connaissance avec une légende du kung-fu et apprécier encore une fois le cinéma très esthétique de Won Kar-Wai.
Depuis mes 12 ans, je n'en ai plus envie de voir un pseudo-scénario dans lequel la seule motivation des héros est de taper à mort les autres...une histoire sans tête ni queue...pas terrible.
"The Grandmaster" ou "recherche inspiration désespérément"... Depuis quand Wong Kar-waï nous a-t-il délivré une oeuvre digne de ce nom depuis son sublime "In the mood for love" ? On compte les années et on attend toujours. Certes, le réalisateur retrouve son acteur fétiche, Tony Leung Chia Wai qui, à chacune de ses apparitions, magnifie la scène de son mentor, mais on a peine à s'attacher à cette histoire de grand maître des arts martiaux dans la Chine occupée par les Japonais. La faute à un scénario poussif, à des dialogues qui frôlent parfois le ridicule, à un manque évident d'intérêt du sujet. N'y avait-il pas plus intéressant à traiter que cette domination stérile des grands maîtres du kung-fu, surtout dans une période si agitée, qui laissa tant de traces dans l'histoire contemporaine chinoise, et qui amena le pays vers la révolution communiste... Bref, Wong Kar-Wai accumule les mauvais choix, et va jusqu'à vouloir se mesurer au grand Yang Zimou quand il s'attaque à la poésie des combats. Une lutte bien inégale, WKW n'a pas le génie du réalisateur de "Héro" ou du "Secret des poignards volants". Autant passer à autre chose.
Certes c'est bien filmé, mais pour moi on est loin de la qualité du 1er IP de combats, trop de blabla et un scénar trop brouillon, et de grosses longueurs....
Wong Kar Wai se perd dans un dédale d’extase esthétique dans lequel narration et action deviennent brouillonnent, embêtant pour un film d’art martial, qui plus est, de Kung Fu. Le réalisateur se parodie en utilisant à l'extreme les mêmes procédés esthétiques que dans ses autres films dans lesquels pourtant ils portaient un réel sens. Dans The Grandmaster, la forme ne porte pas le fond, au contraire, le film est mal rythmé, le montage bancal, les combats épiques s’avèrent être des enchainements de plans d’inserts et de ralentis grossiers à foison. On perd ainsi le dynamisme, la puissance que devrait dégager le Kung Fu. C’est à se demander parfois si on se regarde bien un film sur un des plus grands maitre de Wing Chun.
Wong Kar Waï a voulu réalisé le film de kung fu ultime mais réalise sans doute l'un des plus chiants, l'un des plus mal branlés. Kar Waï réussi l'exploit de détruire deux choses: la belle photographie du film ( made in france ) et les chorégraphies du maître Yuen Woo Ping. Dôté d'un script incompréhensible si l'on ne suit pas un minimum, ce dernier jette Ip Man ( à qui le film est quand même consacré ) pendant une bonne demi heure pour raconter une vengeance de bas étage. Et le pire c'est que finalement une fois arrivé au bout de ce calvaire, on se dit que cela ne raconte rien, ne parle de rien. Et le pire ce sont les panneaux qui comble les trous de l'histoire. Seul Wong Kar Waï semble savoir. La mise en scène est d'une pauvreté abyssale, semble vouloir défier les lois du temps avec ses ralentis, ralentis présent à 80% du film même pour ne rien montré ( prends ça Zack Snyder ). Entre gros plans et inserts en passant par des axes de caméra à faire rougir un réalisateur débutant le tout au ralenti, sans oublier ses trains qui défilent le temps d'un combat ( au ralenti bien bien sur ), ses faux raccords, "The grandmaster" bien que remonté et retourné dans tous les sens donne le sentiment d'un film uniquement compris par son auteur et plus chiant que la pluie dans la scène d'intro pour les autres.
Au cinéma, Wong Kar Waï n'est pas le premier réalisateur à transformer les combats d'arts martiaux en ballets à la grâce infinie. Il parvient parfaitement à l'incorporer à son style habituel : narration alambiquée, image glacée, ralentis ultra-stylisés, façon très intime de filmer ses acteurs, costumes sublimes. Sous sa caméra les affrontements deviennent une symphonie d'étoffes qui crissent et se froissent à chaque coup porté. Alors certes, l'image ne fait pas tout dans un film mais ce réalisateur la soigne comme personne.
Le film est certes très élaboré du point du vue de l'esthétique de même que de la réalisation mais il souffre d'un sérieux problème de rythme. Préférant s'aventurer sur le terrain de la romance (platonique et poétique au possible) , le film offre peu d'action et surtout peu de combat. La dimension philosophique du Kung Fu est quelque peu floue et dénué d'intensité. Au final le film apparait bien long et surtout bien lent, en plus d'être servit par des acteurs, certes charismatiques mais aussi expressif que des troncs d'arbres. D'autant que si le film à en effet une dimension très poétique, on ressort avec l'impression qu'il ne s'est quasiment rien déroulé. On peine à saisir les motivations ou la psychologie de certains personnages et on finit peu à peu par s'ennuyer.
Que c'est beau... on a plein de belles images, avec des effets très sophistiqués, de la belle musique, des plans très travaillés, des bons acteurs (Tony Leung toujours la classe), le problème c'est que tous ces plans magnifiques s'enchaînent sans la moindre cohérence et les ellipses temporelles n'aident pas à suivre le fil: à chaque instant on a l'impression de prendre le film en cours de route, ce qui est tout à fait destabilisant. On a bien quelques moments forts, mais dans l'ensemble le film manque cruellement de grandeur et d'épique. Grosse déception.
S il a de véritables qualités esthétiques et un côté hypnotisant, j ai trouvé cependant le film trop décousu manquant de réel fil conducteur et trop contemplatif.
Un film de kung-fu bavard et ennuyeux, aux combats noyés sous un pseudo esthétisme inutile rendant les scènes très décousues. Très très décevant et je ne parle même pas du scénario...
Hybride, inégal, agaçant surtout ! Wong Kar Waï rêvait d'accoucher de sa fresque Léonienne. C'est vachement raté ! Sur un sujet pareil, l'aurait fallu un Chen Kaige ou un Zhang Yimou. Wong Kar Waï en voulant porter à l'écran son "Il était une fois la révolution et/ou en Chine" se laisse dévorer par ses éternels tics et tocs visuels comme esthétiques ou musicaux. Imagerie publicitaire, combats sous la pluie où on ne voit pas grand chose… et chaque fois qu'un personnage parle ou s'exprime en voix off, c'est pour débiter des phrases creuses comme des calebasses avec toujours à la clé une sagesse à deux balles… Bref trop bavard quand ça doit se taire, trop léché quand ça doit saisir à la gorge, trop docu quand ça devrait revenir sur l'intimiste et la relation entre les 2 personnages principaux. Un coup d'épée, ou plus exactement de pied dans l'eau !