AlloCiné
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Votre avis sur Beauté volée ?
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Avec une Liv Tyler ingénue dans le rôle titre, et Jeremy Irons au générique, je pensais à quelque chose de sulfureux. L’éveil du désir dans le creux des riens de la petite gourde, peut-être. Mais j’ai vite déchanté. Déjà , Irons, on ne le voit pas tant que ça. Le début est très racoleur, avec ce plan sur l’entrejambe de la fille, et cette musique rock. Et puis plus rien. Une comptine à l’eau de rose, coupée à l’eau minérale, sans scénario visible. Autant dire que la beauté de Liv le réalisateur n’en fait rien. Il ne sait pas quoi en faire. C’est sans enjeux, ça fait un peu « Martine en toscane ». C’est dommage, car Liv, son visage et ce corps tout droit sortit d’un Modigliani, on peut en faire des choses, pour distiller plus d’émotions, autre que l’attirance naturelle que le spectateur aura pour sa fraîcheur et l’innocence de son regard. Par contraste, j’ai été beaucoup plus sensible aux formes pleines et accomplies de Rachel Weist, malheureusement cantonnée dans un petit rôle secondaire. Quel est l’intérêt, à part la bande son, très éclectique ? J’sais pas. Ce manque d’action est peut-être une volonté de contemplation. D’accord, mais contempler quoi ? Il n’y a rien. Seulement comment s’ennuyer quand on est une jeune américaine en vacances en toscane.
Frais, ensoleillé, virginal..... magnifique chronique pleine d'humanité !!!
selenie
Bertolucci a le chiche pour passer de la superproduction au film intimiste... Et souvent avec une belle réussite. Ici il nous conte l'histoire d'un groupe de personnages plus ou moins extravagants en vacances dans une villa en Italie, le tout vu par une ado qui s'ouvre à ses premiers émois. Un joli casting dont la réussite réside dans un égal traitement des rôles. L'ambiance y est à la fois sensuelle et culturelle ce que Bertollucci sait parfaitement mettre en image comme il l'a déjà prouvé. 2nd point fort : la description des premiers émois de jeunes gens moins niaise que dans beaucoup trop de films avec un côté libertaire très plaisant.
Même toute jeune, la fraicheur de Liv Tyler permet a ce jolie film de rester attachant.
Une belle histoire et quelques seconds rôles plein de tendresse, à regarder.
Une belle histoire et quelques seconds rôles plein de tendresse, à regarder.
Véritablement sensuel, nostalgique et sentimental, "Beauté Volée" fait partie de ses films malheureusement méconnus du grand public mais dont le charme et la simplicité en émouvra plus d'un. L'action de cette comédie dramatique se déroule entièrement en Toscane, à travers les paysages chauds et merveilleux de cette région d'Italie. L'histoire suit l'éveil sentimental, sexuel et sensuel de la jeune et sublime Lucy Harmon, en vacances chez les amis de sa défunte mère. Une intrigue qui va s'attarder sur les sentiments et les émotions qui vont éclore de ces nouvelles rencontres, de ces nouvelles relations guidant Lucy vers la maturité. Une histoire simple mais touchante, guidant le spéctateur que nous sommes à travers les passions amoureuses, désirs et complicités amicales d'un groupe d'amis. "Beauté Volée" a tout de ce vieux tableau poussiéreux, étrangement familier et dont l'attraction singulière nous invite à partager un voyager à la dimension quasi épicurienne. Bernardo Bertolucci témoigne d'une vraie subtilité, insufflant à son œuvre une ambiance sereine et quasi-érotique. Le film reste toujours discret et ne sombre nullement dans agressivité morale et le vice facile. Au contraire, tout ne semble que dissimulations et sous-entendus étrangement envoutants. Véritable chimère, la jeune Liv Tyler est époustouflante dans ce rôle qui lui semble taillé sur mesure. Jeremy Irons, en gentleman poète, est exquis. Les autres acteurs sont eux aussi très bien fondus dans ce long songe, tel que la dénudé Rachel Weisz, le vieux et sympathique Jean Marais. On retrouvera d'autres visages connus du cinéma (Joseph Fiennes,Jason Flemyng). Tous ces personnages ont leur intérêt et leur charme, mais c'est évidement et naturellement Liv Tyler qui éblouit en premier plan. Vraiment parfaite. Dommage que le rythme souvent posé s'éternise parfois un tantinet trop lors de certaines séquences. Le film paraîtra aussi trop "fleur bleue" pour certains, mais cette approche romantique et naïve est je pense complétement voulue afin de narrer le "voyage du désir et du contact humain" de Lucy Harmon. Au final, ne vous étonnez pas si un petit nœud s'est installé dans votre gorge; cela signifiera tout simplement que Beauté Volée à réussi son dessein: Nous émouvoir à travers un film dépaysant, chaud,nostalgique et gorgé de sentiments.
un film très réaliste surement un peu trop. Beaucoup de longueurs et un sentiment d'inachevé en découle. Dommage
Il est bizarre ce film, cumulant le très bon, le surprenant et le pénible, et puis on ne sait pas trop ce que ça raconte, si ce n'est une dix-millième dissertation sur "l'amour, la vie, la mort", il y a bien deux fils conducteurs mais ils ne conduisent pas trop bien et à vrai dire on s'en fiche un peu. Alors ce qui énerve, ben c'est l'absence de tension, c'est Jeremy Iron et surtout cette compagnie d'insupportables bellâtres (je sais que c'est fait exprès, mais n'empêche). Côté positif, le casting féminin, toutes les femmes sont belles et talentueuses quel que soit leur âge, mais on est obligé de remarquer que coté bombe sexuelle, Liv Tyler malgré ses charmes est beaucoup moins piquante que la pétulante Rachel Weisz qui a la grande bonté de nous dévoiler sa jolie poitrine. Quelques très belles images, quelques nudités coquines, quelques audaces (dont une scène uro !). Mais enfin heureusement que c'est beau parce sinon…
Premier film vu de ce réalisateur, envoûtant, grâce au magnétisme époustouflant de Liv Tyler, aux paysage magnifiques d'Italie mais aussi la délicatesse avec laquelle sont retranscrits l'ingénuité de la jeune Lucy, timide, émue par ses propres sentiments et désirs. Ce films semble rappeler des souvenirs d'été, les premiers amours, l' insouciance de la jeunesse succombant à la rêverie et au romantisme. L' attention portée aux peurs et doutes de Lucy, encore innocente, et à son caractère sauvage et fuyant, peut en rebuter certains, mais offre néanmoins beaucoup de réalisme à sa personnalité et à l'histoire. Certaines scènes dégagent énormément d'émotion : quand elle découvre qui est son véritable père, où ses moments de complicité avec Alex, l'écrivain, et cela juste à travers quelques mots et quelques gestes. C'est ainsi pour le reste du film, qui dépeint avec justesse les relations humaines, les relations de couple, et la seule violence qu'il contient vient des personnages exprimant leur désirs ou leurs jalousie (Miranda et son mec). Un film émouvant et drôle par moments montrant la sensibilité et la fragilité les de ses personnages avec humanité.
bsalvert
Cette histoire se déroule devant nos yeux avec la douceur des ailes d'un papillon, Liv Tyler est touchante dans son rôle de candide.
Quoi de plus naturel pour un cinèaste italien que de cèlèbrer la beautè des paysages ensoleillès de Toscane! Bernardo Bertolucci revient en Italie pour cette oeuvre mineure et intimiste sur l'amour et la mort! Dans la lumière des paysages de Toscane qui permette d'admirer ces vignobles à perte de vue, il scrute les hèsitations d'une jeune amèricaine en quête d'un père et d'un amant, et les èmois que sa prèsence èveille au sein d'une communautè d'artistes exilès! Au côtè de Liv Tyler, rèvèlèe par ce rôle qui a un sens de la camèra incroyable de vèritè, Jeremy Irons campe un ècrivain à l'agonie et Jean Marais un voisin excentrique! Un film lèger et grave...
Sous le soleil d'Italie, brille de mille feux la pureté de Liv Tyler, légère, pleine de vie, curieuse de grandir et de vérité. Le charme opère, entre naïveté et recherche de soi, l'adolescence prend fin parmi les regards des hommes qui succombent, un à un. Fragile, douce et honnête, elle éblouira certains jusqu'à leurs derniers souffles... Très joli film.
ferdinand75
Un très beau film de Bertolucci. Un film profond qui méne deux thèmes en parallèle : la recherche d'identité , de ses racines, de sa "paternité", et la découverte de l'amour , des premiers émois, par une jeune fille virginale. Tout cela dans une Toscane superbement filmée. Une réalisation luxuriante aux mouvements de caméra éblouissants :des plans séquences tournoyants, des travelling à rallonge, des gros plans fascinant. Les acteurs sont tous excellents , et les personnages adultes et matures qui entourent Liv, sont très bien travaillés. Il y a une réflexion forte sur la mort , l'usure , la lassitude, l'érosion des sentiments amoureux. Une certaine nostalgie transparait, voir même un certain désespoir. La jeune fille incarne la fraîcheur, l'ouverture sur le monde, quand tous les aînés nous annoncent le crépuscule de la vie, la déchéance , la rupture , la douleur à venir. Une très belle et très rare mise en perspective. Une réussite.
Un film différent, qui prend le temps, au risque de faire quelques longueurs, mais qui reste plaisant dans l'ensemble par son originalité. L'histoire est originale et l'intrigue minimaliste permet à l'ambiance de prendre le dessus, une belle tranche de vie.
C’est l’histoire de l’attraction des êtres et des chairs, un maelstrom passionnel, une chronique humaine des sentiments, fragile et délicate. Avant Innocent – The dreamers, la suavité des relations interpersonnelles et la quête de personnalité sont déjà des thèmes récurrents du cinéma de Bertolucci. Présenté à Cannes en 1996 (sans succès toutefois), ce film peint une jolie carte postale d’une société vivotant dans une belle demeure rustique en Italie. L’arrivée de cette sensuelle beauté qu’est Lucie (Liv Tyler), dans un entre-soi d’artistes en Toscane va enclencher le réveil de sensations endormis dans la torpeur estivale. Lucie, ingénue, pusillanime et pourtant sexuée, tout en volupté, est le symbole de désirs refoulés, le mélange entre la pudeur et l’impudeur des tentations. Son portrait est dessiné sans fioriture sentimentale, avec quelques secrets enfouis
spoiler:
(la quête du vrai père ou la volonté de trouver l’amour)
. Elle symbolise à la perfection, avec ses charmes et son jeu, l’adolescente en fin de cycle à la recherche d’identité, jouet des hommes, perdu entre l’âge adulte et la jeunesse qui s’échappe. La belle Arwen du Seigneur des anneaux est, comme le reste du casting, tout à fait agréable, tout en distinction et en particularisme. Mention spéciale à Jeremy Irons, qui incarne avec brio un homme valétudinaire en phase terminale et en quête de frivolité, prophète de la baise évoluant en vieux sage, un pied tourné vers la mort, l’autre vers l’amour. Cette atypique société, ses bavardages, ragots, séductions ou rancœurs, est mise en valeur par une photographie et des paysages langoureux. L’essentiel de l’action se déroule dans un spacieux gîte perdu aux confins de la Toscane, près de Sienne, entouré de champs et de vignes sublimés par de beaux plan-séquences. L’atmosphère est paisible, sans vis-à-vis, réchauffée par un choix musical judicieux (Portishead est le plus-plaisir) et la chanson de la langue italienne. On sent sur notre nuque le souffle chaud de l’été transalpin. La caméra suit les mouvements des sentiments, fuyante ou approchante au gré des variations. Celle-ci est d’ailleurs au plus proche de Lucie, suivant ses atermoiements, ses questionnements et l’évolution de ses croyances. L’ambivalence est d’ailleurs forte entre cette beauté volée, l’amour pur assassiné, le portrait triste dessiné et l’espoir naissant de la vie. L’équilibre est toujours fragile entre ce que l’on dit et ce qui est caché, entre jeunesse et maturité. La nudité parfois affichée à l’écran répond à cette même quête d’équilibre des appétits charnels.
Le souvenir de cette balade dans les champs toscans n’est pas impérissable mais c’est un doux film d’été, sans prétention, suave et honnête.
. Elle symbolise à la perfection, avec ses charmes et son jeu, l’adolescente en fin de cycle à la recherche d’identité, jouet des hommes, perdu entre l’âge adulte et la jeunesse qui s’échappe. La belle Arwen du Seigneur des anneaux est, comme le reste du casting, tout à fait agréable, tout en distinction et en particularisme. Mention spéciale à Jeremy Irons, qui incarne avec brio un homme valétudinaire en phase terminale et en quête de frivolité, prophète de la baise évoluant en vieux sage, un pied tourné vers la mort, l’autre vers l’amour. Cette atypique société, ses bavardages, ragots, séductions ou rancœurs, est mise en valeur par une photographie et des paysages langoureux. L’essentiel de l’action se déroule dans un spacieux gîte perdu aux confins de la Toscane, près de Sienne, entouré de champs et de vignes sublimés par de beaux plan-séquences. L’atmosphère est paisible, sans vis-à-vis, réchauffée par un choix musical judicieux (Portishead est le plus-plaisir) et la chanson de la langue italienne. On sent sur notre nuque le souffle chaud de l’été transalpin. La caméra suit les mouvements des sentiments, fuyante ou approchante au gré des variations. Celle-ci est d’ailleurs au plus proche de Lucie, suivant ses atermoiements, ses questionnements et l’évolution de ses croyances. L’ambivalence est d’ailleurs forte entre cette beauté volée, l’amour pur assassiné, le portrait triste dessiné et l’espoir naissant de la vie. L’équilibre est toujours fragile entre ce que l’on dit et ce qui est caché, entre jeunesse et maturité. La nudité parfois affichée à l’écran répond à cette même quête d’équilibre des appétits charnels.
Le souvenir de cette balade dans les champs toscans n’est pas impérissable mais c’est un doux film d’été, sans prétention, suave et honnête.
Très beau, bien filmé, bien réalisé. J'aime beaucoup le systeme des artistes expatriés, seuls dans leur univers, loin de tous.
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