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Ykarpathakis157
4 920 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 8 novembre 2020
Il n'y a pas de surprises dans 13 Assassins et il n'y a pas de suspense. Vous le regarderez la même expression sur votre visage du début à la fin car tout est prévisible. Après 20 minutes vous savez déjà ce qui va se passer. Il y aura un gros combat et tous les samouraïs ne survivront pas et à la fin le méchant sera tué et ils vivront heureux pour toujours. Mais vous devez attendre environ une heure avant que cela ne se produise. C'est une heure assez ennuyeuse car tout ce qu'ils font est de s'asseoir en cercle pour discuter sur la façon dont ils vont attaquer. Puis enfin il est temps pour la grande finale mais c'est tout simplement ennuyeux. Combats à l'épée simples rien de spécial, certains d'entre eux meurent comme vous l'aviez prédit et il est temps pour la confrontation finale avec le méchant. Il n'y a rien de nouveau dans ce film que nous n'ayons jamais vu auparavant. Bien sûr la réalisation est bonne le jeu des acteurs est décent mais c'est à peu près tout...
Ca aurait pu être pas mal si ça avait été mieux rythmé. Mais là, c'est quand même 1h20 de recrutement des assassins pendant lesquels il ne se passe pas grand chose, suivi d'une bataille de 40 minutes interminable, très enthousiasmante au début, mais très vite ennuyeuse malheureusement, et ce, malgré quelques bonnes idées. De plus, les personnages sont vite présentés, on n'a pas le temps de s'y attacher, évidemment ils se ressemblent à peu près tous (d'où confusion) et ont tous des noms impossibles à retenir. Déçu.
La loyauté, c'est aussi d'être fidèle à soi-même, dixit Germain Véronneau. Takashi Miike fait de ce proverbe le thème central de son film 13 assassins. Tout commence par le suicide par Hara Kiri d'un samouraï qui ne peut plus à la fois être loyal envers son maître et envers lui-même. Son maître, Naritsugu, est le prototype même de l'enfant gâté et qui ne pense qu'a s'amuser en tuant hommes, femmes et enfants. Naritsugu va monter en grade puisqu'il aspire à devenir conseiller du Shogun. C'est pourquoi, les membres du clan opposé vont tenter de l'arrêter et de le tuer en engageant 13 samouraïs désignés à tuer le seigneur maléfique. Takashi Miike compose son film en deux parties complètement différentes qui s'avèreront au final très complémentaire l'une de l'autre. La première partie s'attarde à décrire avec précisions les motivations des deux différents clans. L'un veut donner le pouvoir à son seigneur, l'autre veut l'en empêcher. On assiste aussi dans cette première partie au recrutement des 13 assassins désignés à tuer Naritsugu. Les premières 40 minutes sont très difficiles à suivre et il faut vraiment s'accrocher pour ne pas perdre le fil et ne pas s'embrouiller dans la profusion des personnages. Car il est vrai que le réalisateur voulant mettre un maximum de densité dans son récit entre en profondeur dans l'histoire des personnages et dans les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. On se sent alors un peu comme dans les premiers épisodes de la série Game of Thrones : perdu dans les personnages, les lieux et les relations qu'ils tissent entre eux. Malgré cette difficulté, l'histoire reste quand même extrêmement prenante car Takashi Miike s'applique à alterner des scènes descriptives parfois un peu longues avec des scènes de drames intenses qui feront détourner le regard de certains spectateurs... De plus, le réalisateur japonais a une vision de la mise en scène et de l'éclairage incroyable. Tous les plans, qu'ils soient tournés en extérieur ou en intérieur sont éclairés à la manière de la bougie par souci d'authenticité ce qui rend les scènes extrêmement réalistes et esthétiquement magnifiques. Toutefois, si vous avez vraiment du mal avec cette première partie, la persévérance en vaut vraiment le coup puisque tout le reste du film n'est qu'une immense bataille en mission suicide. Pendant près de 50 minutes, le combat fait rage (Le seigneur des anneaux n'a qu'à bien se tenir...). Une bataille épique que seul Miike sait filmer, alternant toutes les formes de cadrages et se jouant des codes de genre des batailles de samouraïs. Ainsi, certaines scènes rappèlent les 7 samouraïs de Kurosawa et d'autres les fils de l'homme de Cuaron. Les plans séquences et la chorégraphie sont maîtrisés à merveille laissant seul le spectateur au coeur de cette bataille plus réaliste que jamais. Ce réalisme est aussi appuyé par une bande son des plus originales car Takashi Miike n'utilise plus de musique à partir du milieu du combat pour laisser place aux seuls bruits de lames contre lames, de lames dans la chair et de cris d'adrénaline ou de détresse. Au final, le réalisateur Miike et ses acteurs (plus excellents les uns que les autres...) nous livrent une performance digne des plus grands pour un film de samouraïs à la hauteur de Akira Kurosawa !
Bonus : Le DVD est quant à lui assez avare en supplément. Alors que l'on aurait souhaité avoir un making of du film et les répétitions des chorégraphies. On se retrouve simplement avec une interview du réalisateur qui n'apporte par grand chose à la dimension du film. On trouve aussi une flopée de scènes coupées pour lesquelles on aurait aimé écouter des commentaires.
Pierre E. CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/03/critique-dvd-13-assassins-takashi-miike.html
Titre original : Jûsan-nin no shikaku Date de sortie DVD : 20 mars 2012 Réalisé par : Takashi Miike Avec : Koji Yakusho, Takayuki Yamada, Yusuke Iseya... Genre : Action, Drame Nationalité : Britanique, Japonais
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Synopsis : Treize samouraïs sont recrutés pour une mission suicide : aller tuer un seigneur maléfique.
13 assassins est le remake de 13 tueurs de 1963. Il raconte l'histoire de Shinzaemon Shimada qui décide de réunir les meilleurs guerriers pour assassiner le frère du Shogun et le fils du précédent, car il commet une succession de crimes abjectes et sans limite, à un point qu'on le surnomme le seigneur du mal. Même si, dit comme cela, tout parait simple, la réalisation n'est pas aussi claire et limpide. Le début est très long à se mettre en place, le réalisateur ne prend pas la peine de développer les personnages et l'on se retrouve au bout d'une heure au beau milieu d'un conflit sans avoir d'affection ou de sympathie pour les assassins... La qualité principale reste que ca tabasse pas mal et cela fait un bien fou. Pour ce qui on le courage de s'accrocher, car il en faut, vous aurez un résultat très correct. Intéressant mais pas indispensable.
Un film Japonais bien sympa où l'on retrouve des samouraïs, des valeurs moins niaise que celles de nous occidentaux, et surtout, du découpage à coup de sabre qui fait briller les yeux. Mention spécial au méchant qui est vraiment, mais alors vraiment méchant !
Ce film s'exerce à renouer avec la belle tradition des chambara qui avait fait la gloire du cinéma japonais des années 50-60. On pense évidemment aux "7 Samouraïs" de Kurosawa et même si les "13 Assassins" manquent d'un souffle vraiment épique et que la plupart des personnages manquent de consistance, ses deux heures passent très vite. Visuellement, le film est très beau, mais aussi possède une dernière partie très violente, où la dureté des combats imprègne de saleté les personnages. La réflexion sur la société féodale et sur le bushido est malheureusement bien timide par rapport aux classiques réalisés par Kobayashi ou Okamoto et on regrette l’absence d'un acteur vraiment charismatique, surtout qu'il y a une pâle tentative d'imiter le personnage de Toshiro Mifune des "7 Samouraïs" ; mais cela n'empêche pas le film d'être un beau spectacle très impressionnant et de faire regretter la rareté de ce genre de productions aujourd’hui.
Un film qui commence par un seppuku ne peut pas être mauvais. Quand en plus il est réalisé par l'immense Takashi MIIKE, qu'il regorge de combats, de violence et d'amputations, on sait qu'on frôle l'excellence mais comme toujours avec le prolixe réalisateur nippon, s'arrêter aux effets de genre serait une monumentale erreur car le film est finalement assez décevant.
L'histoire est ultra-classique: on montre que le méchant est vraiment méchant, on explique (lourdement) en quoi il menace le pouvoir, le samouraï en charge du meurtre constitue son équipe, puis vient l'entrainement, la première escarmouche, un jeu de chat et de la souris qui se couple avec la mise en place du piège puis vient l'attaque finale de plus de 40 minutes. Classique. En même temps le film est un remake du film éponyme de 1963 donc on ne pouvait s'attendre à un schéma narratif trop alambiqué.
En revanche, c'est qui est plus discutable est la parti pris de MIIKE de radicaliser les antagonismes avec un méchant vraiment méchant face à de gentils samouraïs prêt à mourir pour leur cause, de jouer sur la sempiternelle question de l'éthique du samouraï qui doit toujours peser ses actions et les mettre en balance entre obligation et devoir, et bla bla bla... le discours est convenu et ce manichéisme m'a personnellement gêné.
Reste tout de même une magnifique reconstitution, une capacité à transmettre beaucoup de sens par des petits gestes plutôt que par de longs discours et surtout l'aptitude à mettre en scène des carnages mais je ne suis plus un ado et de beaux fights ne me suffisent plus. J'en veux plus!
Alors, je vais vous laissez choisir: si vous aimez les films au parti pris radical et manichéen avec des fins bien barbare alors ce film est pour vous. Si vous préférez un peu plus de finesse et moins de violence gratuite, optez pour la version de 1963.
Toujours est il qu'il ne faut surtout pas faire l'impasse sur ce film mais que cette version est bien loin de ce que l'on est en droit d'attendre d'un tel réalisateur.
Un film de samouraï haut de gamme proposant notamment une bataille finale non seulement longue mais extrêmement bien mise en scéne. La premiére partie est, elle, tout aussi intéressante en mettant en place l'ambiance d'un film plus qu'intéressant. Un trés bon moment de cinéma, malheureusement sorti en DTV chez nous...
13 Assassins est un film de samouraïs dans la plus pure tradition japonaise: le code de l'honneur, la tenue du katana, les duels, la dévotion à toute épreuve... Et comment ne pas y voir un parallèle avec les 7 samouraïs de Kurosawa? Le film présent est pourtant bien plus "classique" car les personnages ne se démarquent que trop peu. Si bien, qu'à part 3 ou 4 personnages, nous sommes indifférents au sort des autres assassins. Le sérieux de Miike dans sa réalisation nous permet d'observer des décors de toute beauté que les paysages soient naturels ou urbains. De plus, tout l'éclairage est à la bougie (à la manière de Barry Lyndon) et le rendu n'y est que plus véritable. Quant à la musique, elle est parfaite et s'efface durant le combat final qui dure presque la moitié du film. Un combat haletant et très bien chorégraphié. Surtout vu la densité des personnages à l'écran... En bref, un très bon film de samouraï qui ne souffre que de son absence de fantaisie, ce qui par moment ennuie.
De bons personnages campés par de bons acteurs, des décors magnifiques et de l'action comme il faut. Un mélange détonnant pour un film bien réalisé qui saura séduire un large publique. Vous ne verrez pas le temps passer !
spoiler: "Que compte tu faire ?"
- Surtout pas samouraï. Peut-être aller en Amérique et me faire une rousse."
FIN
NON !! Les dernières réplique sont mauvaise, elles ne font pas rire, elle m'ont ejecté du film après avoir subit 40 minutes de bourrinisme pur sauce Bad-ass (remarquez avec la voix de Bruce Willis pour le doublage de Yoji Yakusho ca reste dans le thème on va dire).
Mais trêve de plaisanterie : Le film débute comme un chef d'oeuvre, du grand cinéma, du réalisme, du mordant, avec une intrigue béton ! Et tout d'un coup, la baston commence, et là ca commence plutôt bien dans un espèce de crescendo de grand n'importe quoi ! spoiler: Il reste 130 hommes à abattre dit un des 13 samouraïs. Alors pourquoi au lieu d'en tuer 10 chacun, il finissent par en tuer 20 à 30 par personne ? Et pourquoi le vagabon (13e samourai) à des boules de fronde à l'infinie ? Non il ne les ramasse pas ! Non ce n'est pas parce que le réalisateur ne voulait pas qu'on film sont rechargement en caillasse ! Sur une action rapide consistant à abattre un type en lançant le caillou avec la fronde, il parvient à la seconde suivante et frapper un autre homme avec sa fronde tournoyante doté d'une autre pierre !
Je terminerai par : se foutre de son oeuvre c'est une chose déjà minable, mais alors se foutre du spectateur c'est pas mieux du tout !
Bref, les 2 étoiles sont pour le début super intéressant et la mise en ambiance réussie (et je pèse mes mots). Les trois points que je ne donne pas représente le mauvais gout des blagues, le bâclage de certains détails, et la fin misérable impardonnable !
Un bon film de samurai. Il ne révolutionne pas le genre mais il est efficace. Le réalisateur sachant de ci de là parsemer son film de quelques scènes assez trash.