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    Kinatay
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    53 critiques spectateurs

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    Nicolas R
    Nicolas R

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2023
    C'est le film qui m'a le plus marqué de toute ma vie. Peut-être est-ce parce que tous les spectateurs quittaient la salle les uns après les autres. Je fais cette critique au moins 10 ans après l'avoir vu. De mémoire, c'est un film insoutenable, car le personnage que l'on suit, celui auquel on devrait s'identifier, qui sort d'un monde banal, commun, où un bonheur simple est possible, se retrouve obligé de suivre des criminels, devient le témoin des pires atrocités, et n'agit pas. À plusieurs moments, il a la possibilité de faire quelque chose (ne serait-ce que fuir) mais la peur le paralyse. Il est comme nous, c'est-à-dire lâche. Et c'est un vrai supplice pour le spectateur d'assister à une mise en scène d'une lâcheté que l'on reconnaît si bien, puisqu'elle serait la nôtre dans cette situation.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2021
    Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un navet pareil. La première partie est d'un ennui terrible, on voit des individus qui roulent dans un van la nuit pendant 30 minutes... super, quel incroyable scénario. Puis dans la seconde partie il y a des scènes de violences horribles, sans véritable raison, ajouté à cela une réalisation qui laisse à désirer et une fin sans queue ni tête, nous avons un film à jeter à la poubelle. Je me demande comment ce film a pu avoir le prix de la mise en scène au festival de Cannes...
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2020
    La boucherie évoquée par le titre s'incarne à l'écran de manière particulièrement viscérale. Mais ce n'est pas la représentation de la violence qui intéresse dans "Kinatay" : la surenchère qui en est faite est vaine parce qu'attendue et banalisée, elle tourne même à la caricature lorsque l'horreur atteint son paroxysme. La raison qui pousse à voir ce thriller raté est plutôt sociale ; il y a un questionnement sur le regard du personnage central et de sa place qui est original et qui dit beaucoup sur la société philippine. Dans n'importe quel film du genre, le personnage devrait cacher son identité – Peping est étudiant en criminologie – afin d'agir contre la bande de truands dans laquelle il évolue presque malgré lui. Mais pour les membres du gang de "Kinatay", le fait que Peping soit flic n'est pas un problème car ils savent qu'il n'agira jamais contre eux – c'est pour cette raison que le suspense orchestré par Mendoza est inopérant. Dans une société où règne la corruption et surtout la précarité extrême, la nécessité de gagner de l'argent l'emporte sur tout, ce qui balaie de fait la notion d’intégrité pourtant inhérente à la fonction de policier. L'intérêt procuré par le film vient donc de cette vision d'un corps sans cesse tiraillé entre sa passivité et l'action alors que rien ne peut empêcher une issue inéluctable.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2020
    Ce film innommable n’aurait jamais dû quitter la poubelle dont il a été extrait. Hormis la description bâclée d’une police corrompue jusqu’à la moelle, qui aurait eu sa place dans un de ces magazines d’information qui veulent prouver que c’est mieux chez nous, la réalisation misérable, avec image floue, sautillante – à la manière des frères DARDENNE – évoque irrésistiblement les reportages en « caméra cachée », le nec plus ultra pour traiter les sujets à risques. La séquence gore ne fait que parachever le tout.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Un film qui plonge le spectateur, comme le personnage principal du film, dans l'angoisse et l'horreur. Brillante Mendoza nous fait vivre en temps réel ce que peut ressentir le jeune homme. Un film dur, avec des passages à la limite du soutenable. On n'en sort pas indemne.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2019
    Brillante Mendoza est un réalisateur naturaliste philippin, je n'avais pas aimé son film précédent "serbis", mais là c'est encore moins bon. C'est tout ce que je hais dans le cinéma, un cinéma naturaliste pauvre, où toutes les scènes sont froides, et où rien n'est souligné. Alors cela peut encore passer lorsque les personnages sont attachants, mais lorsqu'ils sont si lissent ça ne passe pas. Tout simplement car on ne s’intéresse pas à eux, pas au scénario et au film. De toute manière ce scénario est vain,un film ennuyant, qui le doit avant tout à cette forme lente. Il manque un esthétisme, qui aurait pu nous oppresser de la bonne façon, mais là non, c'est juste:l'ennui et l'ennui, il ne se passe rien et en plus la photographie sombre donne encore plus envie de dormir. Dire que ce film à eu le prix de la mise en scène à Cannes, je me dis il y a quelque chose qui choc, soit c'est moi qui n'ai pas saisis quelque chose, soit les académiciens se sont paluchés sur ce film, ce qui ne serait pas la première fois.
    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Bon, c'est un peu lent comme film de mafieux. Attendez vous à un film conçu pour n pas avoir d'histoire concrète. Pas terrible, même si ce n'est pas irregardable. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Première impression : Un poil déçu mais en y repensant, ben finalement il est pas si mal ce premier film de Brillante Mendoza.... Avec la présentation des personnages et de l'environnement du contexte, On arrive à comprendre la situation et les conditions de vie du jeune homme qui va se laisser embarquer dans une virée vengeresse qui risque de le marquer quelques temps 😄.... Le début est donc assez prenant, on se laisse conduire avec Peping et des mecs dont on ne sait pas grand chose dans des endroits peu recommandables de la ville... Bref, c'est un peu intriguant tout ça alors j'ai accroché ... Puis pirouette cacahuète , ça dérape, l'ambiance devient plus tendue, plus violente... tout comme Pepping, on se relève sur son siège et on on se demande bien ce qu'il va bien pouvoir se passer même si on se doute qu'ils ne vont pas aller faire de la balançoire, c'est assez efficace... Seulement, la deuxième partie s'éternise, le trajet est interminable ... Toute la tension accumulée jusque là retombe, le film perd beaucoup de son efficacité sur cette partie.... Mais la dernière partie vous remet dedans direct! Une manière un peu hardcore d'enfoncer le clou qui m'a bien retourné vu la façon avec laquelle les mecs s'occupent de leur passagère.... Pour une conclusion , c'est une sacrée conclusion! Comme quoi partout où il y a de l' argent, le pouvoir sur le tapis, l'humain part en cacahuète! Brillante Mendoza nous montre qu'il n'y a pas qu'a Las Vegas que ce genre d'histoire de dingues peuvent arriver !
    kinatay est donc un film vraiment bien fait, original tout en restant très réaliste... Le genre de film qui, sans en avoir l'air, reste en mémoire et fait son petit effet...reste cette deuxième partie un peu longue. Dommage qu'elle n'ait pas été à la hauteur de la première, le film aurait été vraiment remarquable....
    Même si c'est évident, je le précise qd même: Film à voir en VOst uniquement , comme souvent avec les films asiatiques, le doublage est catastrophique et gâche tout....
    Ça ne m'a sûrement pas aidé à apprécier le film a sa juste valeur....
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    On n'en sort pas indemne!
    séquence urbaine où on est saoulé de bruits, d'enseignes, d'embouteillages et la violence est à chaque carrefour; le voyage est long mais l'angoisse est là et nous a déjà saisi et monte... séquence au domicile du sergent (?) en tout cas, ils sont de la police...et là on entre dans l'"inhumain" et
    "peyping" là-dedans est-il victime ou complice ? là est la question ?.
    Brillante Mendoza est un virtuose.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    (…) fonctionnant par paliers, "Kinatay" prend progressivement des allures de descente aux enfers dans la nuit de Manille (…), et l'effet est tel qu'elle provoquera des dommages collatéraux même chez les spectateurs les plus endurcis (…) Un choc.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    En son temps, "Kinatay" engendra un débat assez animé entre partisans admiratifs de la "méthode Mendoza" de filmer (le film reçut d'ailleurs la récompense cannoise non négligeable du Prix de la Mise en Scène), soit une sorte de primitivisme pré-cinéma permettant de retrouver un sentiment d'immersion inédit dans les situations décrites, et contempteurs, en général dégoûtés par l'atroce et interminable scène de massacre d'une prostituée qui marque la damnation éternelle de Peping, spectateur passif qui voit aussi mourir son "intégrité", son innocence. Il est permis aujourd'hui de ne pas prendre parti entre ces deux positions, toutes deux justifiables, la première artistiquement, la seconde moralement : Brillante Mendoza met en effet en pratique dans "Kinatay" une manière audacieuse - et pourtant jamais "tape-à-l'œil", on est loin ici de la bêtise d'un Gaspar Noë par exemple - de nous immerger dans la réalité, mais cette réalité de la violence extrême qui règne quand la nuit tombe sur Manille n'est certainement pas un "spectacle" auquel on a la moindre envie d'assister. A la longue - et admirablement construite - descente aux enfers de Peping au fil d'un voyage accablant en mini-bus, durant lequel Brillante Mendoza nous fait réellement "vivre" une perte complète d'espoir et une montée étouffante de panique hébétée, on peut finalement préférer la première demi-heure du film, lumineuse et emballante, qui montre la VIE.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Brillante Mendoza s’enfonce un peu plus loin dans la noirceur et le sordide avec ce « Kinatay » qui tout comme « Serbis » montre pleins de choses très intéressantes et un peu de déception. Sa trame est originale : ½ heure en plein jour à nous présenter son personnage de façon ordinaire, ½ heure d’immersion dans la nuit à bord d’une fourgonnette sans le moindre dialogue et la moindre action pour instaurer un climat angoissant et une séquence atroce qui aura tardé à venir mais une merveille de mise en scène. Il n’y a que la fin qui laisse perplexe, une coupe brutale sans savoir les conséquences sur ce p’tit jeune de retour à la réalité…
    Helretik
    Helretik

    34 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Pour moi, ce film sera inoubliable... certes il est lent, c'est tout ce qu'on peut lui reprocher. Car cette lenteur contribue au souvenir que laissera ce film.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Un homme ordinaire mais pauvre obtient un petit travail auprès d'un petit mafieux. Après un mariage des plus simple, le film nous montre la première journée de ce jeune monsieur en manque d'argent. C'est simple et extrêmement crédible, pas de surenchère, pas d'idéalisation de tel personnage ou pas d'histoire romancée. Juste du réalisme. Le film construit sa mise en scène de cette idée : réalisme total pour que l'on puisse y croire. Ainsi, nous regardons le film au rythme que le personnage principal vit sa nuit de travail. Ce qui implique que les passages en voiture soient longs. On est inquiet quand une voiture de police passe. Le personnage n'a rien d'exceptionnel, il est un seul pauvre qui essai de s'en sortir parmi des millions. A l'image de cette mise en scène où il passe avec sa femme sans qu'il ne soit clairement différencié du reste de la population, tant par le son que la construction des plans. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le film nous raconte une mission qui consiste à punir une prostituée qui ne paie pas ses dettes. Evidemment, jeune mousse qu'il est, le personnage principal a un job très simple. Ce n'est pas un bourreau ou un interrogateur, juste un larbin. Il va chercher des bières, fait ce qu'on lui demande. Ce qui est genial dans tout ça, c'est que rien n'est romancé. Le héros n'est pas un bad-ass, on en fait pas trop en faisant des scènes de torture à la Hollywoodienne, on imagine que la réalité ressemble plus à CA que tout ce que peut nous montrer les films. A cet égard, le final est saisissant car on reste dans ce ton. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Quand la notion de réalisme nous à pénétrer et que l'on comprends à quel objet on a affaire, les sentiments envers Kinatay changent. Car là où il saisit, c'est dans la vraisemblance agressive de ce récit, qui cause un malaise profond. On a plus l'impression de voir un documentaire filmé par un cinéaste qu'un film tourné comme un documentaire (ce qu'on voit d'habitude, quand un cinéaste essai de nous faire du réalisme) et c'est là où cette projection est réussie. Pari réussi pour Kinatay que je ne suis pas prêt d'oublier. Un film à voir si vous êtes empathiques et que vous supportez un rythme lent. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 17/20
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Le long voyage au bout de la nuit vécu par le policier stagiaire coïncide avec la souffrance subie par le spectateur au fur et à mesure que l'intrigue se déroule. Un temps séduit par le début du film et son approche néoréaliste, Kinatay, dès que le héros accepte de travailler pour des gangsters, devient ennuyeux (voir l'interminable séquence nocturne dans la voiture). Puis, l'horreur s'installe, sans aucun recul, ni aucun point de vue du cinéaste. Il verse alors dans une complaisance sordide vis à vis de l'abject : coups portés à la prostitué, fellation mal filmée et cette séquence atroce de démembrement. Nous voyons le jeune futur policier douter (les frontières entre la légalité et l'animalité semblent poreuses, bonjour l'innovation!) mais les effets de ces scènes sont très appuyés. D'une façon prévisible, il vomira après que Brillante Mendoza ne nous ait pas épargné la vision de viandes prêtes à être avalées. La fin est aussi ratée que le début n'était réussi. Mendoza abuse des gros plans et sa caméra a la bougeotte. Un film qui va decrescendo dans l'échec. Par contre, Lola, son dernier film, sera touchant et réussi.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Kinatay signifie massacre en philippin.

    Et c'est bien de cela dont il s'agit, du moins dans sa deuxième partie.

    La première partie, elle, tournée en 35mm, montre assez classiquement des scènes de la vie quotidienne à Manille. Un jeune homme, étudiant en ... la suite ici :
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