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JayMorrison95
5 abonnés
51 critiques
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4,0
Publiée le 3 décembre 2020
Un beau film, qui me disait trop rien au départ, et qui me fait me sentir profondément triste à la fin, j'ignore encore pourquoi, qu'est-ce qui m'a touché à ce point... Les lenteurs c'est le style Kore-eda, si on aime pas ça faut pas regarder. Il est vrai que parfois on a l'impression d'avoir regardé du vent pendant 2h, mais il arrive toujours a créer quelque chose, de la nostalgie, ou de l'optimisme, ou de la tristesse...
j'en avais marre du cinéma pop corn alors je suis allé voir "air doll" Et bien cela fait plaisir de voir un film comme ça: il y a de très bons moments. Il faut être très attentif, je pense, à tout ce que montre le réalisateur: tous les petits détails, les objets ici et là qui ont l'air anodins, mais qui à mon avis ne sont pas là par hasard. Bref un film qui pousse à la réflection, et à voir de préférence sur grand écran.
Très beau film! Sincère, touchant et authentique, ce film est plein de poésie ; aussi bien dans l'esthétique que dans le fond. Les acteurs s'en sortent bien, c'est bien filmé, les dialogues sont intéressants. Le film soulève de nombreuses problématiques philosophiques sur l'individu, sa place dans le monde et dans la société ou encore sur le temps, ainsi que de nombreuses questions ontologiques. Plutôt cruel, le film traite largement du thème de la solitude. L'image de la poupée gonflable est parfaite, tout comme la thématique de l’ersatz, de la substitution, de l'existence humaine et de l'utilité de l'homme et de ses préoccupations; "je suis creuse à l'intérieur". La poupée permet une vision objective de la société actuelle et de ses valeurs grâce à sa naïveté. A la fois très noir et pessimiste, le film se termine sur une touche d'espoir, de renaissance, mais finit tout de même très mélancolique, il est difficile de ne pas trouver ce film poétique, 5/5.
Après avoir vu "Air Doll", je ressors mitigé de ce film mélangeant fantastique, drame, romance et (entre gros guillemets) "érotisme". Franchement après avoir vu Nobody Knows, Distance et Still Walking, on ne peut être que surpris de la "nature" de ce long-métrage, à classer hors de la filmographie d'Hirokazu (il s'est permit une drôle de fantaisie le petit Kore-Eda !). Le scénario est plutôt surprenant quant on connait un minimum le réalisateur, le thème traité ici c'est bien évidemment la solitude représenté à travers la poupée. Difficile de reprocher à l'actrice de trop surjouer son rôle puisque c'est justement le but recherché. Malheureusement même si certains moments ne sont pas dénués d'émotions, ça manque d'une grande subtilité (on frôle parfois les discussions niaise sur le sens de la vie). Mais le truc qui m'a choqué le plus c'est le fait que par exemple le mec (qui à la quarantaine) se rend pas compte qu'elle est vivante alors qu'elle bouge les yeux et respire, DA FUCK ? Aussi les moments où la poupée dégonfle alors qu'on ne le voit pas (je sais pas si ce sont des incohérences mais enfin...). Pour qui aurait lu le synopsis, celui-ci résume la première moitié du film et après viennent les péripéties (enfin il ne se passe pas grand chose, sauf la fin qui est assez... surprenante). En bref, quelques scènes touchante mais la lenteur présente (ce que je reproche souvent au réalisateur dans ses films) et la touche pseudo-philosophique nian-nian gâche beaucoup. Je ne peux que vous conseiller de le voir pour vous faire un avis, mais comme dit au-dessus, si vous n'avez jamais vu un film de Kore-Eda ne commencer surtout PAS par celui-ci.
Une fable esthétique qui finit par se mordre la queue, c'est regrettable! L'idée de départ, pourtant originale, aurait pu donner un court métrage sensationnel...
Un film assez charmant, l'actrice principale est touchante dans son rôle et c'est aussi une reflexion sur les sentiments, sur la vie, enfin sur beaucoup de chose, ce film traite d'un sujet qui vous est personnel (enfin c'est l'analyse que j'en ai fait). Seul bémol : un peu long....
De la difficulté d'aprécier ce film à sa juste valeur. C'est poétique, mais les moyens pour y arriver son toujours aussi excessifs. Une dilettante qui survole plus qu'elle ne conte, et c'est récurrent dans le ciné asiatique. Dommage car l'idée est très sympathique et la galerie de personnages plutôt attachante.
Gros coup de coeur pour ce magnifique film, un très bel instant de poésie. C'est à la fois avec légèreté et pesanteur que ce petit conte de fée nous transporte dans un japon urbain enchanteur. Enfantin mais morbide, cette histoire nous invite à réfléchir sur la valeur de la vie mais sans aucune prise de tête. L'actrice y est pour beaucoup. Elle est aérienne, détachée, on y croirait. Mais attention de ne pas avoir mis sa sensibilité au placard parce que le film perdrait tout son sens. A regarder détendu(e).
Trés beau film, quoiqu'un peu longuet. Original comme scénario, une poupée gonflable qui prend vie. C'est pas la mienne qui serait capable de faire ça ...
Film intéressant, tout en restant pas toujours facile d'accès, mais çà c'est le cinéma japonais, et ça reste pour moi du vrai cinéma d'auteur proche de la vie de tout à chacun comme je l'aime provenant de pleins de pays différents. La critique le compare à un Pinnochio des temps modernes, je n'ai pas totalement cet avis, mais la réflexion qu'apporte le film est sans aucune doute intéressante. Les images ou dialogues à tendance philosophique fréquemment présent dans le cinéma japonais d'auteur sont bien présents; et il est parfois facile de se perdre un peu dans la compréhension globale de l'histoire. A voir si vous en avez le courage.
Un film qui nous fait planer dans l'individualité que l'on finit tous par avoir dans les grandes villes. Air Doll est très intéressant du point de vue de la réalisation. L'ambiguïté entre la poupée et la femme est intelligemment utilisée ce qui permet au spectateur de se remettre en question, ou du moins réfléchir à la société dans laquelle nous vivons. La solitude insupportable, ou bien la peur de vieillir son des thèmes qui nous touchent tous et qui sont traités avec poésie dans ce film japonais.
Si les mots palissent devant tant de délicatesse, les phrases seront bien honteuses aux sommets de la poésie. Certaines naissances sont bénies des dieux ; ici loin de mars guerroyant, plus près de la terre et entre ciel et vénus se déploie la poésie des images animées pour insuffler de cette véritable vie spirituelle. Quels sont les secrets du creuset de cette alchimie cinématographique? Rien de plus que le vide et le tout, le souffle et l'air, le sexe et l'amour, la mort et la vie, le reflet angélique sur l'écran de la divine création. L'invitation à ce fin banquet de la représentation lève à peine le voile sur le mystère de ces aliments : le sel d'un latex mielleux, le cœur et les variantes d'une sensation poétique, les émotions aériennes d'un souffle sucré ou l'aura cristalline d'une lumière musicale. Pour la séance d'un soir d'été sublimé, c'est bien là, l'art du plus beau dîner de la semaine, du mois, de l'année peut-être. Une page se tourne sur l'ersatz d'une filmographie musclée de la sensation, de l'action tonitruante dans les déferlantes de pétarades et les routines morbides de l'excitation. Ici l'esprit éveille un chef-d'œuvre et l'âme souffle vers le sublime. C'est le dos de l'œil, l'impermanence du spectateur dans la contemplation intérieure du visage originel de la création cinématographique. David