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jamesluctor
134 abonnés
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3,5
Publiée le 14 avril 2011
Si, passé le début, le film devient mou, il n'est jamais dégonflé et essaye d'instiller une certaine poésie à partir d'un sujet pourtant pas évident à mettre en image. On est cependant un peu déçu par le potentiel à peine exploré du sujet, mais le choix de l'actrice pour son expression particulière reste quand même un bon argument de qualité. En gros, une sorte d'Amélie Poulin contemplatif et tendrement fétichiste. Attachant.
Hirokazu Koreeda revisite avec "Air doll" le mythe de Pinocchio. Si on met de côté les quelques longueurs et incohérences, le film est une jolie histoire fantastique pleine de poésie qui marque à jamais. La photographie est superbe, la mise en scène réussie. C'est beau, triste, drôle, un brin érotique, cruel et curieux à la fois. L'actrice principale, Doona Bae, est excellente et surprend. Un film pas comme les autres. A voir.
"Air Doll" est un film à la fois étrange, et surprenant. Avec une histoire plus qu'innovatrice et original, on voit rarement une poupée prendre vie, et mener une vie d'adulte mais avec les connaissances d'un nouveau né. Une histoire finalement intrigante mais avec des aires philosophique en traitant de chose comme les relations entre les humains ou encore l'innocence, la pureté, mais aussi la stupidité. Bémol spécial à Doona Bae qui fait une prestation quasiment parfaite, par moment poupée sans aucune expression, par d'autre moment, humaine découvrant le monde et s'émerveillant devant toute nouvelle chose. Malgré toutes ses éloges, le film n'est pas parfait. On n'y retrouve déjà quelque longeurs par moments qui rend le films un peu ennuyeux, mais aussi quelques incohérences dans le scénario assez flagrante. Néanmoins, ces quelques défauts sont loin d'être réellement fatal à la qualité de ce film ! "Air Doll" est un film plein de surprise valant le détour bien qu'il déplaira à plus d'un.
Air Doll est un film très poétique, qui nous procure beaucoup d’émotions mais on pourra regretter le dernier quart d’heure dérapant un peu par rapport à tout ce qu’il y avait avant. L’histoire du film est original (c’est ce qu’il m’a attiré) où je m’attendais à un style ressemblant à L’homme bicentenaire mais après l’avoir vu, je me rends compte qu’il est très différent. L’ensemble du film est une poésie, marqué par des dialogues se caractérisant par des vers, une bande son très douce et tout simplement par le principe de la découverte de la vie. L’adjectif qui me parait le plus approprié pour qualifier ce film est mignon parce que cet œuvre est en partie un conte de fée. Des scènes très marquantes comme celle où Nozomie saute dans la maison où elle flotte presque en l’air. Le film présente une belle histoire d’amour avec une scène sensuelle (sa sexualité qui est caractérisée par sa valve au bas de son ventre). La bande son est très douce et très tendre qui rend l’œuvre encore plus poétique. De plus, le personnage est très attachant par son côté curieux, naïf mais aussi joyeux, interprété par une jolie actrice Bae Donna qui assure parfaitement son rôle (qui n’est pas évident). Le film a un rythme très posé certes, mais cela ne l’empêche pas d’être divertissant où l’on découvre avec elle le monde humain. Pourtant, à côté de toutes ces belles choses, le film montre des images déstabilisantes (avec le comportement de l’homme devant la sexualité). Le film peut se montrer mimi par moment, il n’en reste pas moins un peu triste (surtout dans le dernier quart d’heure). Je trouve cependant que les dernières minutes dérapent un peu, c’est dommage. Air Doll est donc plus qu’un film, c’est une poésie sur la vie. Une poésie tendre, originale, charmante, sensuelle et triste.
"Air Doll" ou l'histoire d'une poupée gonflable qui devient vivante et découvre les émotions. Bien qu'il ait tendance à tirer en longueur, ce film s'avère être une vraie curiosité ainsi qu'un portrait finement brossé de la solitude individuelle et du vide intérieur dans la société moderne. Pas tellement impressionnant du point de vue technique, on sent que c'est un film à budget modéré. Une demi-déception, dans le sens où l'ennui arrive souvent à prendre le dessus sur l'émerveillement. "Air Doll" demeure cependant une love story désenchantée pas comme les autres.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 19 juillet 2020
Une poupée sexuelle gonflable acquiert une âme et s'éloigne pour explorer à quoi ressemblent vraiment les gens. Au début elle se sent différente parce qu'elle est vide mais elle découvre que les êtres humains aussi sont vides. C'est à peu près tout ce que ce film a à dire mais il faut beaucoup de temps pour le dire. Certains peuvent dire que le lyrisme, la poésie visuelle, le plaisir épisodique et les moments élégiaques sont une récompense suffisante. Personnellement j'ai trouvé écrasant le manque de cohérence narrative et de complexité. Il n'y a pas d'exploration philosophique à moins que vous ne considériez un dialogue sur la nature éphémère de l'existence comme philosophique. Il y a un manque de différenciation des personnages car dans le film tout le monde est solitaire, légèrement misanthrope ce qui rend la progression narrative plate et laborieuse. Dans mon classement personnel a coté de Battle Royale...
La solitude. Voici le thème principal de ce magnifique film. Un homme n'arrivant pas à trouver de partenaire sexuelle, il achète une poupée gonflable. Sans savoir que celle-ci prendra vie et apprendra tout sur le monde, sur la vie, la solitude. On passe une première heure émerveillé devant cette actrice incarnant une poupée et on ris par les fautes qu'elle commet. La deuxième heure, elle, est plus grave, triste, moralisante. Avec une musique allant de pair avec le thème du film, j'ai juste adoré ce film. Bien qu'il dure deux heures, je n'ai pas été ennuyé (comme certains films asiatiques insoutenables). A voir absolument!
L'histoire d'un homme qui ne veut pas d'embrouilles et qui se contente de belle manière d'une poupée gonflable en ersatz de femme. Premier avantage, elle parle beaucoup moins ! Enfin, au début.
Rarement un film a été aussi existentialiste. Jusqu'à l'extrême de se mettre à la place d'une enveloppe remplie d'air pour évoquer la vacuité de la condition humaine. Cela fait longtemps que j'attendais un film un peu fort sur l'humanité au Japon, pays technologique le plus peuplé au monde, avec toutes les pathologies psychologiques qui surviennent dans la promiscuité. Et bien c'est fait. On a le droit à une magnifique parabole sur la vie vécue par une poupée gonflable avec toutes les dérives bien pensées par un réalisateur en veine d'images fortes. C'est de la poésie à l'état pur, sans effort de démonstration pesante, quelques images, quelques mots bien choisis suffisent amplement.
On parle ici de la condition humaine, mais aussi de la condition de la femme dans un pays pas si tendre envers le sexe faible.
On s'attend à un long cheminement bien appuyé sur la transformation d'une poupée gonflable en femme, et heureusement le script nous prend de court pour partir dans l'inconnu de manière surréaliste mais heureusement réfléchie et artistique autant qu'intelligente.
Précisons néanmoins qu'on est en présence d'un film d'auteur pur et dur, avec un budget effets spéciaux inexistant. Seuls les cinéphiles sauront apprécier une idée de génie valorisée de manière aussi discrète que superbe.
Un très beau film exigeant bien plus intéressant que « Still Walking ». Mais bon, ce n'est pas une comédie pour autant, si l'on oublie de rire, c'est sans doute le film le plus déprimant de l'année, il bat « Domaine » car il le surclasse en échappant au pédantisme franco-parisianiste.
Air Doll est un film étrange avec des scènes très réussies mais avec une sorte de relâchement dans le scénario coupable.On a du mal à adhérer complétement au projet de Kore-Eda.
Ersatz de « Pinnochio » Un film qui part d’une bonne idée mais qui rate complètement son scénario au profit d’une poésie de Supermarché digne de « Edward aux mains d’argent » On aurait imaginé une histoire bien plus développée entre la poupée gonflable et son propriétaire, mais il n’en est rien. La narration se perd dans la miêvrerie la plus inconsistante. Des incohérences à la pelle Encore on aurait mieux imaginé la chose avec une sexy-doll en silicone et motorisée, mais dans le cas présent, ça ne passe pas. Allégorie des êtres vides à l’intérieur, et ceux qui ont un cœur,, mais c’est d’un cerveau dont il faudrait parler, pour quelqu’un qui sait lire et écrire, qui comprend de nombreuses choses et certaines autres qui servent le discours relationnel comme par hasard, réceptacle de l’analyse et des émotions. Si elle avait un cœur elle en se dégonflerai pas. Pour l’embaucher on ne lui demande rien
Très belle fable sur la solitude. On peut dire que c'est remake de Pinocchio. J'aurais bien aimé que le réalisateur développe les autres personages du film (l'otaku, la célibataire qui lutte contre la vieillesse, le vieux solitaire, le coeur brisé ...)
Agréablement surpris par ce film, il n'en reste qu'il existe certaines longueurs; mais la poésie est présente tout le long du film, malgré le sujet : une poupée gonflable qui prend vie! A voir si l'on est curieux!
Ce film est extraordinaire et ne parle pas que de la solitude dans les grandes villes.Grâce à la métaphore de la poupée gonfable qui est donc interchangeable et facile à jeter on voit toute l'horreur de la condition humaine mais aussi tout ce qui pourrait en faire sa beauté. Morea
Ça brasse de l'air malheureusement. Le synopsis est très tentant. Mais le film s'essouffle à tous bouts de champs, manquant son tir à chaque séquence, plus pesante les unes que les autres. Les manques de développement et ellipses incohérentes s'enchainent à en perdre haleine et l'on a tôt fait d'exulter l'air respiré par de profonds soupirs agacés, en attendant de voir où le vent nous emportera... pas bien loin dans la plupart des cas. Ceci dit, le traitement graphique est plutôt réussi, bien qu'il y ait là aussi quelques éléments plombants, avec des mouvements de caméra complètement obsolètes (allé-retour travelling inutile et sans intention fondée, par ex). La musique sauve un peu l'ensemble. Mon conseil pour se film, être patient, et avoir l'esprit bien aéré. Allez bon vent ;P
Film très esthétique (photographie très soignée, musique parfaite) dans lequel on découvre la vie à travers des yeux innocents mais pas que ça : dotée d’humanité grâce à son cœur, elle n’a pas que des qualités, comme elle le dit, c’est son statut d’être vivant qui la fait mentir. Pourtant, le personnage est d’une candeur touchante et très attachante. Elle se déplace de personnes délaissées en personnes délaissées, elle-même se sent horriblement seule de par sa condition particulière. C’est ça notre société : être seul au milieu de tout le monde.
La musique (signée World's End Girlfriend) est magnifique, c’est un écho de Nozomi. : pure, mélancolique et délicate.