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    Air Doll
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    63 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Air doll est un film étonnant qui ne peut laisser indifférent.



    Il regorge en effet de qualités (une photographie magnifique, une actrice incroyable) et de défauts (un scénario poussif, une musique insistante et trop sucrée, des facilités et lieux communs à la pelle).



    L'histoire racontée n'est pas des plus originales : une poupée se transforme en être humain. Ici, il s'agit d'une poupée gonflable, dont le caractère sexuel est affiché dès le prégénérique. On suit les émerveillements de l'éveil, la découverte d'une certaine forme d'amour, la naissance de l'orgasme (à base de dégonflage / regonflage) et l'approche de la mort.



    C'est beau, par moment envoutant, et Tokyo est filmée avec une maestria extraordinaire.



    L'actrice Doona Bae réussit une prestation scotchante. Si au départ son jeu "orientée poupée" peut dérouter, voir exaspérer, on finit par y croire et elle parvient au bout du compte à nous émouvoir.



    Au rayon des moins, on dira que le scénario connait un gros coup de mou au milieu du film. La galerie de personnage secondaire n'est pas non plus très excitante. Enfin le film n'évite pas quelques écueils d'une énormité peu pardonnable tels que la scène d'adoption d'une jolie petite poupée, ou le vol des fleurs blanches vers tous les personnages, dans les dernières scènes.



    Au final, l'impression qui prédomine est tout de même celle de l'enchantement plutôt que celle de l'ennui, même si je ne me risquerais pas à conseiller le film, tant sa réception peut être variable suivant les spectateurs. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/



    Il regorge en effet de qualités (une photographie magnifique, une actrice incroyable) et de défauts (un scénario poussif, une musique insistante et trop sucrée, des facilités et lieux communs à la pelle).



    L'histoire racontée n'est pas des plus originales : une poupée se transforme en être humain. Ici, il s'agit d'une poupée gonflable, dont le caractère sexuel est affiché dès le prégénérique. On suit les émerveillements de l'éveil, la découverte d'une certaine forme d'amour, la naissance de l'orgasme (à base de dégonflage / regonflage) et l'approche de la mort.



    C'est beau, par moment envoutant, et Tokyo est filmée avec une maestria extraordinaire.



    L'actrice Doona Bae réussit une prestation scotchante. Si au départ son jeu "orientée poupée" peut dérouter, voir exaspérer, on finit par y croire et elle parvient au bout du compte à nous émouvoir.



    Au rayon des moins, on dira que le scénario connait un gros coup de mou au milieu du film. La galerie de personnage secondaire n'est pas non plus très excitante. Enfin le film n'évite pas quelques écueils d'une énormité peu pardonnable tels que la scène d'adoption d'une jolie petite poupée, ou le vol des fleurs blanches vers tous les personnages, dans les dernières scènes.



    Au final, l'impression qui prédomine est tout de même celle de l'enchantement plutôt que celle de l'ennui, même si je ne me risquerais pas à conseiller le film, tant sa réception peut être variable suivant les spectateurs.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2010
    de très beaux moments dans ce film qui malheureusement aurait gagné à être bien raccourcit pour éviter l'ennuie, faute d'avoir suffisamment de choses a raconter... et une fin détestable (question de gout)
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Au delà de la parfaite illustration de l'imaginaire érotique débridé du Japon, où le plus trivial le dispute en permanence au plus symbolique, Air Doll est un questionnement assez réussi sur les rapports humains, et une nouvelle mise en évidence de la tendance au repli sur soi dans la société Japonaise.
    Plus qu'une simple curiosité, ce film attachant et poétique, même s'il est loin d'être totalement maîtrisé, est à découvrir.
    Acidus
    Acidus

    635 abonnés 3 662 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    Une poupée gonflable qui prend vie du jour au lendemain... Il n'y a vraiment que les japonais pour nous pondre un concept pareil !!! L'originalité de l'histoire participe à la création d'une ambiance trés poétique, romantique voire même érotique. Cet univers est toutefois entaché par un manque d'intensité sur certaines scènes. Et cela en dépit de bonnes musiques.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Avec "Air Doll", Kore-Eda abandonne de manière inattendue son réalisme minutieux (qui l'ont fait comparer à un Ozu) pour aborder un fantastique poétique qui ne lui convient pas vraiment : il y a dans la partie du film montrant la découverte de notre monde par une poupée encore "vierge" de sensations, bon nombre de scènes simplistes, naïves - pour ne pas dire un peu niaises - prouvant que Kore-Eda n'a pas vraiment su comment les aborder, et s'est contenté de clichés. Heureusement, il y a aussi, grâce au sens exquis du détail et à la parfaite maîtrise de la "durée cinématographique" qu'on connaît à Kore-Eda, un bon nombre de scènes magnifiques, bouleversantes, justifiant pleinement notre admiration pour lui. La dernière partie de "Air Doll", furieusement pessimiste (à quoi se réduit donc une vie, si le corps humain n'est au final qu'une ordure incinérable ?) nous fait retrouver nombre de thèmes très "japonais" (la trivialité du sexe, l'amour qui donne la vie et la reprend, la solitude urbaine) mais ici parfaitement maîtrisés...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2011
    Très joli film, l'interprétation de l'actrice principale est excellente. Cependant il me semble que sujet a été abordé dans un autre film, en tout cas on s'attend un peu à tout ce qui va se passer, ça reste néanmoins touchant.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2011
    Comme c'est bien vu cette histoire de poupée gonflable qui prend vie et découvre le monde alentour. Très bien interprétée et filmée avec beaucoup de poésie. Une curiosité à découvrir pour son originalité et l'intelligence de son scénario...
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2010
    Un film particulièrement inventif et poétique... tout y est admirablement traité et on ne peut qu'être épaté par l'actrice principale... dse moments d'émotion, des moments d'humour, des moments plsu dramatiques... on passe de l'un à l'autre sans véritable explication, sans véritable lien... c'est magique, c'est un vrai émerveillement...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Choses remplaçables, abandonnés facilement, négligemment, dans lesquels on choit et vit : ordures combustibles / ordures non-combustibles. Il faut accepter le vide comme structure composante essentielle de ce film. On n’est pas moins stupéfaits, interdits, émerveillés, choqués, violentés que Nozomi, qui gambade quand même à la découverte du monde, des autres, de l'amour, en faisant tintinnabuler sa bouteille de verre. Ça vaut le coup de sauter dans le vide, se rendre disponible à cette vacuité aérienne, ouvrir la fenêtre à ce souffle inédit, vertigineux, léger et inquiétant, passer outre les critères habituels, courants, un début, un déroulement et une fin déroutants, étranges, lents, flottants, ces travellings clairs, transparents, cette musique. Parce qu’on est tout bonnement estomaqué, puis déchiré aux larmes par des scènes absolument hallucinantes et bouleversantes, celle de la blessure et de l’échappement de l’air par l’interstice ; la confrontation avec l’interchangeabilité des êtres et des choses ; la visite au fabricant ; l’expérimentation de l’ouverture d’une fente sur Jun’Ichi, recherche de la valve ; l’anniversaire… Quelle effroyable émancipation pour Nozomi que de devoir nettoyer elle-même son vagin escamotable, cette candeur, cette facilité déconcertante à utiliser un objet. Cet air, ce néant qui la compose est tellement abyssal en fait, la rend incernable, et pourtant, maintenant, elle a un cœur nous dit-elle. Sont-ce vraiment des paroles mécaniques, ces phrases que la poupée répète, fausse conscience, apparente seulement, d’être un ersatz qui résout la misère sexuelle ? « Qu’y a-t-il dans le vide qui puisse nous faire peur » demandait déjà Pascal dans ses Pensées…
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2010
    C'est mon deuxième Kore-Eda, après "Still walking". Ce dernier m'avait paru d'un abord si rude que j'avais bien failli décrocher ; avec un peu de persévérance, l'oeuvre du Japonais m'avait laissée éblouie. "Air Doll" m'a fait l'effet inverse : la fable (la poupée gonflable Nozomi qui s'anime et découvre la vie, mettant en évidence avec la redoutable naïveté de l'étranger la solitude de la métropole, la vacuité de ses habitants - chape de plomb du quotidien) est abordable d'emblée, mais ses développements, oniriques (variations sur le vent et l'air en général) et sensuels, voire licencieux, m'ont laissée totalement déconcertée. Ajoutez à cela une galerie de personnages secondaires, dont la contribution au propos central n'est pas toujours d'une parfaite lisibilité ..... Sans doute faut-il ici maîtriser à la fois la culture manga, les codes les plus sophistiqués de l'érotisme nippon, et avoir de toute façon une solide connaissance de la civilisation et des traditions de l'Empire du Soleil levant pour apprécier ce curieux objet filmique ! Hélas, ce n'est pas mon cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2010
    Ce bluette naïve sur le même thème que la fable de Pinocchio transforme ce qui aurait pu être l'occasion de donner un regard neuf sur un monde parfois absurde en un défilé de lieux communs: la vacuité de nos existences ou encore le manque de considération à autrui. Malgré tout, le film accroche un tant soit peu sur ses parties les plus troubles: quid de l'allégorie de la femme-objet, ici à peine esquissée?
    Auto
    Auto

    23 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2011
    Voir la jolie Bae Doona habillée en soubrette dans ce qui ressemble au premier abord à une version live du Pinocchia de Gibrat est une motivation suffisante pour vouloir visionner Air Doll. A travers les yeux de Nozomi, une poupée vide à l'intérieure et donc métaphoriquement vierge, Hirokazu Kore-Eda tente dresser un portrait de la société tokyoïte en pointant du doigt la solitude et l'individualisme de ses habitants.Pour que ce portrait soit pertinent, il aurait selon moi fallu que le réalisateur fasse évoluer son héroïne dans un monde réaliste plutôt qu'un univers absurde et décalé où personne ne s'étonne qu'une poupée gonflable prenne vie. L'auteur de Nobody Knows opte ici pour un récit en forme de fable et fait ce que je n’aime pas chez beaucoup d'auteurs asiatiques. Il confond poésie et gnangnan. Nozomi ne dit que des évidences et le film brasse beaucoup de vide. Je reprocherais enfin à Air Doll son pessimisme excessif. Lorsque son créateur lui demande si depuis qu’elle a un cœur, elle a vue des belles choses, Nozomi répond à l’affirmative. Je suis curieux de savoir de quoi elle parle, de l’amour qu’elle porte à son collègue de travail qui ne vaut pas mieux que son propriétaire originel ? Reste quand même une belle photo et quelques scènes de nue sympatoches.
    jujulcactus
    jujulcactus

    21 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2010
    On ne comptera pas le retard qu'a mis Ocean films pour sortir le film japonais sur les écrans français plus d'un an après sa présentation à Cannes en 2009 et de nombreux reports. L'impatience quand à découvrir le nouveau travail du merveilleux réalisateur qu'est Hirokazu a donc été bien accentué, et après la projection le bilan est un peu contrasté... Le moins que l'on puisse dire c'est que le réalisateur du magnifique «Nobody Knows» et de l'authentique «Still walking» sait se renouveller puisqu'il met (un peu) son soucis du réalisme de côté pour insérer une part de fantastique dans son récit. A travers une poupée gonflable dotée de la vie, le réalisateur nous propose de redécouvrir le monde dans lequel on vie, la société, posant de nombreuses questions existentielles presque philosophiques... En fait plus qu'un film, «Air Doll» est une sorte d'essai sur la solitude et le temps qui passe, avec sa pudeur habituelle il nous offre des pistes, nous remet en question en sortant des idées brillantes et d'autres un peu moins. Ce qui fait sa force (celle d'être une véritable réflexion basant son propos sur de nombreuses métaphores) fait aussi sa faiblesse car pas toujours très accessible et parfois un peu plombant par l'accumulation des symboliques ...Il y a aussi de petites séquences sans intérêt qui viennent étirer le film en longueur inutilement et au final lui faire perdre de sa force. Pas très bavarde Doona Bae (sud-coréenne et déjà vue dans «The Host») laisse son charme ingénu opérer et joue parfaitement son rôle dans cet univers poétique et sensible. Trop lent par intermittence ce qui le rend parfois moins intéressant, Hirokazu impose sa patte et même s'il ne s'agit pas de son meilleur film, la beauté de son image, la fluidité de sa caméra font toujours merveilles! Un essai sur l'humain, sensible et intelligent mais malheureusement un peu long dans sa mise en place : le petit film d'un grand réalisateur! Intéressant.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2010
    Au moins, on ne pourra pas dire que Kore-Eda ne sait pas se renouveler. Air Doll est bien loin de Still walking ou Nobody knows, quoi que sa mise en scène reste assez reconnaissable, avec ce talent aussi pour changer brusquement de ton. On a déjà vu pas mal de poupées gonflables au cinéma de Grandeur nature à Monique mais celle du cinéaste japonais prend vie et parle. La belle affaire ! C'est Pinocchio, alors ? Un peu, mâtiné de manga, pour un résultat inégal et fascinant. Quelques longueurs certes, dans ce film de 2 heures, mais aussi des scènes originales : érotiques, comiques, philosophiques. Il est facile d'y voir un message sur l'aliénation de nos existences urbaines et sur la solitude qui en découle. Mais il s'agit surtout d'un conte moderne, qui n'entend pas jouer la carte du réalisme, et joliment poétique, entre deux tunnels narratifs. Pas le meilleur film de Kore-Eda, c'est évident, mais la poupée est plus gonflée que gonflante et son regard candide sur le monde a quelque chose de rafraichissant.
    jamesluctor
    jamesluctor

    116 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2011
    Si, passé le début, le film devient mou, il n'est jamais dégonflé et essaye d'instiller une certaine poésie à partir d'un sujet pourtant pas évident à mettre en image. On est cependant un peu déçu par le potentiel à peine exploré du sujet, mais le choix de l'actrice pour son expression particulière reste quand même un bon argument de qualité. En gros, une sorte d'Amélie Poulin contemplatif et tendrement fétichiste. Attachant.
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