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Valégri75
2 abonnés
53 critiques
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3,0
Publiée le 11 mars 2023
J'ai été agréablement surpris. Les critiques négatives m'avaient fait craindre le pire. Or, ce film présente des qualités.
Il parvient à dire quelque chose de l'atmosphère de la jeunesse dorée new-yorkaise du début des années 2000. Mention spéciale à Rory Culkin qui livre certainement la meilleure prestation du film.
Les points négatifs : une voix off trop présente, des contours narratifs trop marqués. Ils empêchent quelquefois le film d'être subtil.
In fine on sent qu'il y avait certainement le potentiel pour faire beaucoup mieux : il aurait fallu une Sofia Coppola à la réalisation !
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 octobre 2020
Il s'agit essentiellement d'un film qui tourne autour de la drogue, des adolescents qui sont soit dépendants, soit superficiels ou matérialistes soit les deux. Le truc c'est que tout dans ce film semblait bon marché même les dialogues. Aucun des personnages n'est sympathique et ils sont même irritant à regarder. Je sais que ce film essaie de montrer à quel point des décisions stupides peuvent vraiment gâcher votre vie. Mais cela ressemblait plus à un documentaire montrant à quel point les drogues sont mauvaises avec beaucoup de drames. L'affiche dit jeunes beaux et riches tout le contraire de ce que je suis. Donc comment diable pourrais-je être intéresser par Twelve...
C est à voir en vrai. C est simple, c est bref, c est net, c est clair. Y a pas d ambiguïté, d éléments abstraits, ou compliquées à comprendre, on savoure du début à la fin, malgré un Twist ending. 50 cent toujours aussi bon à l écran, avec une panoplie d acteurs inconnus se plonge dans cette histoire de Twelve tragique, où la jeunesse américaine même enrichie se montre blasée et hostile. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Descendu de toutes parts, ce « Twelve » n'est pourtant pas, loin s'en faut, le pire film de Joël Schumacher. On sent d'ailleurs une certaine application, une sincérité dans la démarche du réalisateur qui, sans faire de miracles (ça reste du Schumacher), parvient tout de même à nous concerner par ces portraits d'adolescents à la dérive, dans l'ensemble pas trop mal joués par des comédiens impliqués. On n'échappera malheureusement pas à certains passages lourdement démonstratifs ainsi qu'à une voix-off dont on se serait la plupart du temps passé, mais si vous êtes indulgents et n'avez rien de prioritaire à voir, ces 105 minutes n'auront rien d'insoutenables, et vous feront peut-être oublier (avec un peu d'effort tout de même) l'exécrable « Numéro 23 ». Honnête.
J’ai toujours fait partie des défenseurs de Joël Schumacher qui, à mon sens, a été mal considéré à de nombreuses reprises. Toutefois, avec Twelve, il ne semble plus rien y avoir à sauver tant le cinéaste tombe dans tous les pièges possibles. Tout d’abord une présentation insupportable des personnages – trop nombreux – par une voix off pompeuse et irritante. Ensuite, une tendance à vouloir faire du Larry Clark mais sans en avoir le talent ou même le second degré. Et puis, ces histoires de cette jeunesse dorée qui gâche sa vie dans les plaisirs artificiels sont plus énervantes qu’autre chose. Enfin, la réalisation est parfois bien médiocre, avec des ralentis disgracieux. Bref, un film pour rien, mal fichu et finalement antipathique.
Très déçue, j'ai trouvé ça nul, ridicule, peu crédible, ou réservé aux fans du mec de Gossip Girl pour son physique mais franchement c'est tout. Un navet pour moi.
Scénario manquant d'originalité : le sexe et la drogue comme occupations de la jeunesse aisée de New York. On retrouve un thème déjà traité par le metteur en scène, à savoir le « pétage de plombs » d’un des protagonistes ("Chute libre" en 1993).
Mais où est passé le Schumacher de Tigerland ou 8mm ? Twelve ne ressemble en rien à ce qu'on pourrait attendre du réalisateur. Les choix de mise en scène sont aussi mauvais que le scénario. La voix off omniprésente plombe l'ensemble en venant se superposer aux images qui parlent d'elles mêmes. C'est comme si le réalisateur lui même avait douté de ces capacités de conteur ou avait tout simplement décidé de ne pas faire confiance à ses jeunes acteurs pour faire passer le message. Des jeunes acteurs qui en somme sont plutôt bons malgré la faible épaisseur de leur personnage. Bref, n'est pas Roger Avery qui veut et malgré la singularité avec l'univers matériel d'un Bret Easton Ellis, cette adaptation n'a ni l'ingéniosité visuelle, ni la justesse des "lois de l'attraction". Lente et ennuyeuse, cette plongée dans la superficialité d'une bande de jeunes riches manque grandement de subtilité et de piquant malgré une ou deux bonnes scènes plus intimement liées à nos héros, pris au piège de leur image et des carences qu'ils tentent de combler. Un gros raté sur toute la ligne (de coke).
2 - Pas terrible vu le 08/09/2010, commenté le 25/09/2010 : Le film se regarde mais j'ai eu du mal à m'y intéresser. Film assez vain, qui n'apporte rien, correct mais ne m'a pas donné de le revoir. Ajoutée le vendredi 24 septembre 2010 23:16
humm.. Que dire ? La bande annonce me le vendait "comparable" aux autres films du genre, pourtant il n'est ni poignant comme le colossale Requiem For A Dream, ni dément comme le célèbre Trainspotting, ni délirant comme le tragi-comique Spun, Twelve est juste navrant. Chace Crawford n'est ni Jared Leto, ni Ewan McGregor et ça se voit.. Film sans grande ambition, sans esprits nouveaux, sans performances artistiques, les deux étoiles sont pour Emma Roberts qu'on ne voit que très peu mais qui m'a suffit pour rester éveiller. Fade.
Jeunesse branchouillarde, friquée, droguée, paumée. Des vies inintéressantes tant tout semble faux. Personnages vides, situations improbables ou impardonnables. Ce sujet ne m'a jamais emballée. Ici la mise en scène est relativement originale mais la voix off agace plus qu'autre chose au final.
Alors la bonne nouvelle (et peut-être aussi la plus triste) c'est que "Twelve" est clairement une des meilleures choses que nous ait pondu ce diable de Joel Schumacher ces dernières années (entre les catastrophiques "Blood Creek" et "Effraction", pas bien dur en même temps). On sent une indéniable sincérité du bonhomme dans cette adaptation du roman de Nick McDonell. Problème, comme d'habitude, il ne peut pas s'empêcher de sombrer dans les effets de mise en scène ridicules (introduction catastrophique, photographie laide comme pas possible, réalisation théâtrale et artificielle des flashbacks qui sent la fausse bonne idée, l'utilisation à outrance de la pourtant excellente voix-off de Kiefer Sutherland, etc), ce qui a pour conséquence de rendre le propos du film sur la jeunesse dorée new-yorkaise totalement inintéressant durant la première heure. Heureusement, quelques acteurs arrivent à sortir du lot pour maintenir l'attention : Chase Crawford qui dévoile un potentiel insoupçonné, bien moins lisse que dans la série "Gossip Girl", Emma Roberts bien sûr ou la révélation Emily Meade (ah pis il y a Zoë Kravitz aussi
Un bon Schumacher, vraiment prenant. Il aurait juste pu éviter quelques scènes flashback inutiles afin d'approfondir encore plus les personnalités et l'histoire de chacun.
Twelve ou le quotidien de la jeunesse dorée de l'Upper East Side. Chace Crawford (Gossip Girl) en dealer ''respectable'' au service de jeunes bobos en quête de sensations pour palier à l'ennui, l'absence et l'indifférence parentale. Une voix-off qui décrédibilise et apporte un côté surfait au film, une fin apocalyptique qui laisse perplexe...