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Bernard D.
112 abonnés
613 critiques
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4,0
Publiée le 14 janvier 2021
« Children of the revolution » est une comédie de Peter Ducan, un cinéaste australien mal connu, sortie en France en 1999 et en Australie en 1996. L’histoire de ce film est trop complexe pour être résumée mais elle balaie l’histoire avec un grand H. A Sydney après qu’un référendum ait rejeté en 1951, la proposition que le parti communiste soit déclaré illégal, on suit Joan Fraser (Judy Davis) militante fanatique présente dans toutes les manifestations et qui écrit régulièrement au petit père des peuples, Joseph Staline. Emu Staline la fait venir à Moscou pour le congrès du parti … et après une soirée bien arrosée dans la salle de cinéma privée de Staline (qui regarde les films américains), ce qui devait arriver arrivera sauf que Staline meurt ! Joan épousera un membre de la cellule peu inféodé au marxisme et ils élèveront tous 2 le petit Joseph (Richard Roxburgh) qui très tôt aura des « penchants » pour la prison et – moustache en bannière - militera lui aussi à sa façon auprès des gardiens de prison puis des policiers semant le désarroi au sein du gouvernement australien. Un film plaisant avec ce rapport ambigu qu’à Joan avec un agent double de l’Australie et du KGB qui la protégera ainsi que son fils toute sa vie. Idem pour la relation entre Joseph et la policière amoureuse de lui. Le parallélisme entre les décors à Moscou et le bureau de Joseph à Sydney est criant et la forme du film qui prend l’aspect d’une évocation historique avec le témoignage des anciens protagonistes et des images de type archives est très bien pensée… Bref c’est une pure comédie sans aucun jugement de valeur et qui n’est pas noire mais rouge. A voir par les nostalgiques du marxisme !
Le film part d'une astuce assez cocasse et s'avère plutôt habile dans sa façon de jouer avec, exploitant son idée de manière inventive. Le casting n'est pas mal du tout et s'amuse. Qui plus est, on peut en profiter pour apprendre deux ou trois petites choses sur l'histoire récente de l'Australie, comme le fait que le pays est envoyé des troupes au Vietnam aux côtés des américains.