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Ykarpathakis157
4 817 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 22 octobre 2020
Une co-production de Hong Kong et de la France. Nuits d'ivresse printanière du réalisateur Lou Ye est un film sur un triangle amoureux gay. Il y a très peu de dialogues qui ne fait que retarder l'action déjà minimale. Le film est tourné avec tous les styles de caméra portatifs et tremblants en utilisant de nombreux gros plans extrêmes. Cela n'aurait peut-être pas été si difficile à gérer sauf que l'image elle-même était parfois très sombre. Il était donc souvent difficile de voir ce qui se passe. Je ne sais pas s'il s'agissait de l'impression source ou du transfert numérique mais cela a été une expérience très décevante...
L'idée de départ d'une passion homosexuelle dans la chine d'aujourd'hui était intéressante, malheureusement l'histoire est décousue, on a du mal à suivre, les scènes de sexe pas du tout convaincantes. c'est long et ennuyeux !!
Soulignons tout d'abord le courage de Lou Ye, qui traite d'un sujet délicat en Chine et ce sans autorisation (d'où la co-production française). Ce film peine considérablement à trouver son rythme et son intérêt et les personnages n'y sont pas étrangers, en particulier celui de Jiang Cheng. Alors qu'on pourrait croire à une belle idylle entre deux hommes, celui-ci rate bien l'amour qui lui est offert, comme on le lit dans la toute dernière scène du film. Il apparait beaucoup trop comme un sale gosse insatisfait adepte des boites échangistes et du travestissement, bref difficile de se prendre d'une quelconque affection pour ce compagnon d'infortune. Mais c'est bel et bien autour de lui que tourne toute la complexité du film et de cette réflexion sur les sentiments amoureux. Au bout de 70 minutes (enfin !), on sent naître en lui un semblant d'humanité et d'intelligence. C'est avec cet homme transformé qu'un triangle amoureux se forme, tantôt insipide, tantôt fascinant, sujet au doute et à l'incomplétude. Sa relation avec le second jeune homme présent aussi quelque intérêt mais c'est empreint d'une fausse cruauté dans les sentiments, assez convenue, qu'une rupture définitive se crée. On peut retenir le beau naturel des acteurs, mais à côté de cela, la lumière est mauvaise (nombreux plans dans l'obscurité), l'image de qualité parfois médiocre et nauséeuse, et le son parfois bien faiblard. On ressort presque déçu de cette romance, car étrangement, c'est ce réalisateur pourtant reconnu qui cause ce malaise, alors que l'histoire est intelligente.
1H55 d'amours ineptes, entre scènes intimistes (comprenez des scènes de la vie quotidienne entrecoupées de scènes de sexe pas très sexy, ni très émouvantes d'ailleurs) et crises de larmes exaspérantes (untel ne répond pas aux textos, l'autre suicide, etc avec une mention spéciale au karaoke en pleurant et en morvant vers la fin du film). Seul point positif : après avoir vu ce film votre vie sexuelle vous paraîtra passionnante, même si vous êtes vierge.
Je n'ajouterai rien aux autres critiques qui ont mis un zéro bien mérité à ce film, laid comme ses acteurs (la fille mise à part), ennuyeux, aux trépidations de caméra insupportables et difficile à suivre. Mon Dieu, quelle horreur ! Je suis presque certain que c'est la première fois en 70 ans que je sors de la salle avant la fin du film !
Lin Xue est furieuse : son mari, Wang Ping, la trompe… avec un homme : Jiang Cheng. Tout ça elle le sait grâce à Lou Haito qu’elle a engagé pour faire suivre son mari. Au cours de la filature, lui aussi s’éprend aussi de Jiang Cheng. Quand ce dernier rompt avec Wang Ping, le drame commence.
Qin Hao (Jiang Cheng) a vraiment une aura irrésistible, plein de charme il attire les hommes comme la lumière les papillons.
Thème brûlant en Chine, Lou Ye a dû tourner clandestinement le film et cela s’en ressent dans le film : les protagonistes eux-mêmes ont une vie clandestine. Quand Lin Xue découvre la liaison, elle pense sérieusement que son mari a un problème mental. On ressent leur désespoir à travers des séparations, des retours « à la norme ». On est très loin des joyeux coming out bien accueillis.
Le film est ponctué par des lectures du livre éponyme de Yu Dafu, auquel le réalisateur rend hommage. Si les scènes entre hommes sont dénudées ; elles ne manquent pas d’amour et de tendresses grâce à des moments complices comme justement la lecture du livre après l’acte.
Mise en place assez longue mais une fin comme la fin d’une nuit d’ivresse : un cœur serré un un mal au cœur, une solitude difficiles à réprimer.
Yin et Yang. Il aurait pu s'appeler Yin et Yang. Ca aurait été moins poétique. Les hommes jouent aux femmes la nuit, la nuit joue au jour, une femme chercher sa part masculine et se coupe les cheveux comme les hommes qu'elle veut séduire. Belles images. Très belles images. Belles lumières beaux cadrages. la nuit est belle, la ville est belle. C'est vrai comme ils sont tous chinois je ne sais plus très bien qui couche avec qui. Il faut se raccrocher à un détail: une écharpe "ah oui c'est le chinois à l'écharpe..." Et d'ailleurs il y a trop de personnages. Et puis, je reste toujours perplexe devant ces scènes de déjeuners en amoureux asiatiques. Ils se donnent rendez-vous, commandent des nouilles, se font la gueule, ne se disent pas un mot, ne se font pas un geste, pas un signe, ne se regardent pas, l'un d'un coup n'a pas fini ses nouilles mais se lève et dit il faut que j'y aille, l'autre ne répond pas et finit ses nouilles... je ne sais pas comment, mais je comprends quand même qu'ils s'aiment. Ces déjeuners ratés finalement sont plus émouvants que les grandes scènes sexuelles.
Lou Ye aborde clandestinement un sujet délicat, l'homosexualité en Chine. Cependant, l'ensemble est délicat à suivre, tant la confusion règne pour identifier les différents personnages et les liens qui les unissent. Il faut malgré tout reconnaître l'intensité de jeu des différents acteurs lors des scènes d'amour, notamment et la bonne retranscription des difficultés de vivre ces histoires clandestines (pour au final, être dans la quasi obligation d'avoir une vie sentimentale rangée).
Film trop long et qui a l'inconvénient de partir un peu n'importe où. Le réalisateur aurait du s'intéresser d'avantage au triangle amoureux de base et s'attarder plus sur les trois personnages initiaux, en explorant mieux leurs sentiments et leurs zones d'ombres. Ici, le gros problème est qu'on ne sait absolument pas où on va, ni pourquoi et qu'on n'en apprend finalement pas plus au début qu'à la fin. Pour finir des scènes inutilement longues finissent par achever le film. Reste cependant une certaine poésie et le charme terriblement séduisant du printemps ...
ce fut un veritable choc... une oeuvre majeure dans le cinema asiatique. Une photo tres travaillée et un trio d acteur de grand niveau. j ai vraiment été marqué par ce film . a voir absolument.