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jbal
5 abonnés
46 critiques
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5,0
Publiée le 30 août 2010
A l'ouest rien de nouveau... mais pas en Extrême-Orient! "Oncle Boonmee" et là, "Poetry". Que dire, si ce n'est géniall! Le ton, les sentiments, les caractères, les comportements, tout est juste dans ce film bouleversant. Et puis... vous ne voulez pas croire qu'on peut tomber amoureux d'une sexagénaire? Allez donc voir ce film!
Ce film, à l'esthétique soignée comme le savent le faire les asiatiques, nous offre un portrait très beau et surtout très original de grand-mère sud-coréenne. On suit ainsi le périple de cette femme simple mais si élégante à la recherche d'une vérité et d'un poème à écrire. L’histoire est bien menée, prenante, étonnante même parfois. On regrettera cependant de ne pas avoir toutes les clefs culturelles pour bien comprendre le film : pourquoi est-elle si dévouée à son petit-fils par exemple ?
En sortant de Poetry, je me suis souvenu de la même fascination que j'avais pour les films de Andreï Tarkovski (Stalker, Andreï Roublev, par exemple). Qlq salles se les reprogrammaient régulièrement comme des sortes d'épures qui cassaient tous les codes du cinéma. Je trouve que c'est encore plus manifeste avec des gens comme Lee Chang-Dong. Cette façon d'entrer dans la vraie vie, de laisser couler les instants pour raconter les choses à la fois les plus simples et les plus compliquées du monde me laisse vraiment admiratif. C'est humain, profondément humain, à la limite du dépouillement de l'intention ou du voyeurisme. Fort, vraiment.
Adulé par la quasi-totalité de la presse spécialisée et récompensé par le gratifiant « Prix du scénario » au dernier festival de Cannes, Poetry avait de quoi intriguer nos pupilles avides de poésie et de sentiments. S’inscrivant dans un cadre dramatique, le film de Lee Chang-Dong représente malheureusement l’archétype parfait de l’œuvre inutilement surenchérie car composée d’une charge émotionnelle relativement pauvre. Le sujet avait de quoi faire rire ou pleurer. Il ne provoquera finalement qu’une indifférence terrifiante, synonyme d’un oubli irréfutable. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Et encore un film extraordinaire de Lee Chang-Dong. Nettement moins brutal dans sa forme que la plupart de ses réalisations précédentes, le film n'en est pas moins une nouvelle fois une charge contre la société, mais également un regard très affectueux sur ces petits anonymes qui donnent de la poésie au monde, sans même s'en rendre compte. A voir...
Une grande-mère qui s'initie à la poésie ,travaille encore pour subvenir à ses besoins et éleve seule un garçon adolescent. Ce dernier a commis un délit grave avec ses amis , ce qui n'a pas perturbé le calme de la bonne dame excentrique et qui essaie comme même de réagir.
Force est de reconnaître que l’on a été un peu surpris par ce film coréen qui narre l’histoire d’une vieille dame pas gâtée par la vie : elle vit seule, commence à perdre la mémoire, est encore obligée de travailler à son âge avancé et s’occupe de son petit fils, lequel est un adolescent responsable du suicide d’une de ses camarades. Seule éclaircie, son envie d’écrire un poème. Il est assez étrange que Poetry ait reçu le prix du scénario au festival de Cannes car certains thèmes comme la maladie d’Alzheimer ne sont qu’effleurés et n’apportent pas grand-chose au film. Un prix d’interprétation féminine aurait été beaucoup plus logique pour venir récompenser l’époustouflante performance - toute en retenue - de l’actrice principale Yoon Jung Hee. Ensuite, avec un tel titre, on s’attendait à beaucoup de lyrisme dans la mise en scène. Ce n’est pas vraiment le cas, tout au moins dans la première partie, Lee Chang Dong faisant plutôt dans le naturalisme en suivant son héroïne, aussi bien dans son travail de bonne, quand elle lave son patron handicapé que lors des discussions entre parents et même pendant les cours de poésie. Le côté « poétique » de la réalisation apparaît nettement plus dans une dernière demi-heure d’une grande beauté visuelle ; il atteint son summum lors d’une scène de badminton dans la rue et évidemment dans la séquence finale, lecture du poème.
que dire? du grand , du beau, du tres touchant cinema .... La salle se rallume sur les pleurs des uns et des autres. l'actrice est merveilleuse et la corée toujours aussi belle.
Une femme de 70 ans, Mi-ja, vivote entre son emploi de femme de ménage auprès d'un infirme, entre son petit-fils dont elle a la garde et entre son tout nouveau cours de poésie . Elle semble épanouie et la caméra de Lee Chang-dong nous invite à découvrir son quotidien tranquille.A peine après avoir eu le temps de faire connaissance avec cette sympathique dame, on apprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer et que son petit-fils serait coupable de viol sur une jeune fille de son collège qui se serait suicidée. Son quotidien bascule alors dans une nouvelle existence...Le réalisateur coréen prend son temps et tente de filmer la nature sous un aspect poétique; on découvre en même temps que son héroïne, qui s'ouvre à la poésie, la saveur d'un abricot tombé de son arbre , le bruissement du vent dans un arbre ou encore la beauté d'une pomme. Le temps est alors suspendu. Pas grand chose ne se passe à l'écran, le réalisateur souhaitant sans doute que l'on ressente plus que l'on ne regarde...Un parti pris osé qui risque de rebuté pas mal de monde. D'autant plus que le réalisateur a jugé bon de nous faire partager quelques instants du cours de poésie ou alors quelques récitations de poèmes dans un club d'« amoureux de la poésie ».140 minutes qui pourront alors en paraître le double pour certains, malgré la beauté de chaque plan et la très belle performance de l'actrice principale, Yoon Jung-hee...