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    Poetry
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    173 critiques spectateurs

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    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Il est des œuvres cinématographiques qui par leur thème et par leur traitement plein d’humanité marquent durablement le spectateur. Impossible de rester indifférent devant ce très beau film coréen qu’est « Poetry », une œuvre attachante pleine de sensibilité développant avec finesse un récit par moments très dur. Le film est construit autour du personnage de Mija, femme de 65 ans qui vit avec son petit fils qu’elle élève seule dans un petit appartement. Entre ces deux individus, les relations sont peu évidentes et la communication quasi-inexistante. Mija est pourtant une femme singulière et alerte qui aime la vie et qui prend soin de son apparence. A l’occasion d’une visite médicale, elle apprend qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Désirant enrichir ses connaissances, elle découvre alors le monde de la poésie, s’inscrit à un cours et dans un club de lecture. Mais une affaire sordide dans laquelle son petit fils est impliqué va venir bouleverser son existence et les valeurs qui sont les siennes. La mise en scène de ce film réalisé par Lee Chang-Dong est sobre et dépourvue de tout artifice tapageur qui caractérise nombre de productions d’aujourd’hui. Le rythme est plutôt lent mais jamais ennuyeux tant le récit distille une émotion empreinte de lyrisme dans la première partie, avant de basculer dans un ton beaucoup plus dramatique par la suite. Cette seconde partie de « Poetry » montre avec tact et discernement le cas de conscience qui se pose à Mija face au drame dans lequel son petit fils est concerné. Il y est question de deuil, d’honneur et de sentiment de culpabilité. Paradoxalement, c’est dans cette période de trouble et de profond désarroi que Mija va trouver l’inspiration pour écrire un poème en faisant parler à travers quelques vers une personne tragiquement disparue. La fin est à ce titre bouleversante, d’autant plus que le réalisateur la met en scène comme le reste de son récit, avec pudeur et retenue. L’actrice principale Yoon Jung-hee est formidable, interprétant avec naturel et austérité le rôle de Mija. « Poetry » est un long métrage émouvant mis en scène avec beaucoup de délicatesse et de sincérité, un film à découvrir.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2010
    Il me semble parfois que le cinéma coréen a condensé toute la sensibilité du monde...Il ose en permanence parler de sentiments, de liens sociaux, de pudeurs intransigeantes...Poetry ne déroge pas à la règle et la compagnie de cette grand mère pendant deux heures 20, qui assiste impuissante aux malheurs du monde, apporte une douceur et un réconfort, parfois de la tristesse qu'on ne peut plus guère trouver dans la vie réelle où tout est accéléré...Le temps lui est compté et elle décide d'écrire de la poésie...C'est une force du film de nous présenter la poésie avec recul, presque comme une convention sociale pour des ames esseulées, et avec parfois un humour subtil... Le film tient un discours poétique sur la poésie, sur l'inspiration qui pourra échapper à certains spectateurs...La poésie c'est un peu comme l'amour quand on la cherche on ne le trouve pas...Mais le film est un portrait aussi de la société coréenne, des pertes de repères de sa jeunessse.. C'est aussi quelques passages remplis de sensations, comme pour nous dire qu'être vivant c'est d'abord sentir avant de penser...Vos pensées finiront toujours assez par vous tourmenter...C'est du grand cinéma, des acteurs magnifiques, des dialogues généreux et humains et surtout une fin admirable qui remet chaque spectateur face à l'essentiel, un peu comme la poésie...
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Lee Changdong signe un film intelligent, avec l'héroïne principale qui est superbement interprétée par Yun Junghee. Cette héroïne essaie de mettre de la poésie dans sa vie monotone, surtout quand la sienne est bouleversée par l'acte qu'a fait son petit-fils, un garçon qu'elle aime malgré ses nombreux défauts. La photographie est lumineuse et donne une certaine esthétique au film. Certains moments auraient pu être coupés et ne sont pas bien utiles mais la question de la poésie est abordée de manière parfois très subtile
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Sur le plan mélodramatique, la barque est bien chargée... Mais le traitement est d'une grande délicatesse, tout en finesse et profondeur psychologiques. Lee Chang-dong dresse le portrait d'une femme qui encaisse les coups de la vie avec une forme d'absence dépassée et une douleur retenue. Incapable d'exprimer ouvertement ses sentiments (peur, effroi, honte...), incapable d'écrire un poème. La poésie joue ici un rôle multiple : c'est l'occasion de retenir les mots avant qu'ils ne disparaissent de la mémoire, c'est la tentation de fuir loin des horreurs du monde, dans la contemplation et la beauté, ce sera finalement le vecteur d'une vraie libération, l'expression d'une compassion. Mais aussi l'aboutissement d'un parcours christique. Car il s'agit bien d'un chemin de croix pour Mija qui tente de racheter la faute de son petit-fils par tous les sacrifices. Une quête de rédemption. Les scènes finales sont un mélange de grâce, de souffrance et d'apaisement. Un monologue à deux voix, comme une communion par les mots, par-delà les mots. C'est poignant.
    Outre sa dimension morale, le film comporte un aspect sociologique avec ce tableau d'une société coréenne déshumanisée, monstrueuse d'insensibilité. Entre les parents des ados violeurs qui évaluent froidement le prix de la vie de la victime pour "dédommager" la famille, en évitant de rendre le scandale public, et le comportement du petit-fils, insouciant, glouton et ingrat, le réalisateur n'épargne pas ses concitoyens. Cela dit, entre misanthropie et foi dans l'humanité, laideurs et beautés du monde, il trouve le juste équilibre, critique et poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Quand j'ai vu que la durée de ce long-métrage était de 2h13 et qu'il parlait de la poésie (comme le sous-entend le titre), je me suis dit que j'allais littéralement :"Me faire chier". Mais pas du tout! Grâce à plusieurs histoires parallèles, qui sont toutes dramatiques et qui alourdissent encore plus la vieille femme de 65 ans. Pour se libérer, chaque qu'elle se sent oppresser, elle fait de la poésie. Ingénieux et empêche le spectateur de s'endormir. Et les petits plans malicieux qui montrent des personnages à priori sans importance, mais que l'on retrouve bien après. D'ailleurs, en le visionnant, on ne peut que penser au thriller sud-coréen "Mother" qui traite aussi d'une histoire similaire, avec aussi une quête de soi. Sauf qu'ici, l'ambiance est plutôt ensoleillé contrairement à l'oeuvre de Boon-jo Ho. Différents thèmes et musique discrète, c'est ce qui fait le charme du cinéma asiatique, beaucoup moins américanisée (excepté un certain Kim-Jee Won) et avec ses propres thématiques qui conquissent le monde entier.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    La bande-annonce ne m'incitait pas à aller voir ce film de 2h20 dont l'histoire semblait vague. J'imaginais un film plein d'une sentimentalité naïve. Je me trompais complètement. Le drame dépeint ici est d'une complexité et d'une intensité rares. Autour de cette femme gravitent plusieurs hommes qui sont tantôt coupables, tantôt faibles (adolescent irresponsable, pères prêts à tout pour sauver leur apparence de bonheur, vieillard malade recherchant sa virilité). La mise en scène est admirable et les comédiens parfaits.
    rpcine
    rpcine

    22 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2010
    Très joli film. L'oeuvre est touchante et colorée. Elle repose essentiellement sur la performance de Yoon Jung-hee, qui campe là une petite dame pétulante et ouverte, qui confrontée à un dilemme, se réfugie dans la poésie et dans la contemplation de son monde. C'est également sur ce point que repose le scénario, étrangement primé à Cannes car ne présentant pas de spécificités et de particularités marquées. En effet, bien que s'appuyant sur une trame lourde et pesante, le film se révèle assez léger et même agréable à regarder. Il nous fait prendre conscience de la beauté du monde, bien qu'il ne le soit pas tant que ça...Au final un bon film, poétique (comme il se doit), occultant les difficultés et la dureté de notre monde actuel, porté par une actrice formidable, qui aurait pour sa performance mérité le prix d'interprétation féminine à Cannes!!
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2010
    La critique du film, assez dithyrambique m'a incitée à aller le voir.... Pas mal déçue quand même : c'est bien trop long et l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous (dommage !). Quant à l'actrice, son jeu m'agaçait passablement au début, mais je dois reconnaître qu'au fur et à mesure il devient plus sobre et gagne en émotion... Malgré tout, je suis ressortie passablement déçue car peu touchée.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Film MAGNIFIQUE ! abouti, complexe, profond, ou la Poésie devenue, presque ridicule, reste une façon de "regarder la vie" pour mieux l'embellir (?

    À côté, la réalité quotidienne, bien décevante......
    Le petit-fils, abruti par la télé et les jeux vidéo, semble imperméable à la moindre remise en cause.
    Les parents des violeurs, et les responsables du collège, ne pensent qu'à enterre l'affaire pour sauver les apparences.
    Le travail de la vieille dame et son vieux patron lubrique...

    Bref, c'est la vieille dame, originale, qui donne toute la dimension humaine du film.
    La rencontre, avec la maman de la jeune fille disparue est très belle...
    Quelle subtilité
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2010
    Je redis ici que la qualité homogène des réalisateurs coréens font de ce pays le plus grand pourvoyeur de Cinéma pur au monde, comme le furent en leur temps l'Italie et les Usa. Respect man! Un nouvel et bel exemple avec Poetry. Le rythme lent qui peut souvent être répulsif pour nous humbles occidentaux, surtout dans les films asiatiques, cache une telle puissance feutrée sous son calme, une telle justesse non seulement psychologique mais carrément dans les "mouvements de l'âme", que ça me cloue sur place par le coeur. Les images s'enchainent, aucune prise séparément n'exsude le chef d'oeuvre, les acteurs sont parfaits mais pas comme des stars ou aspirant à l'être. Chaque chose sert l'histoire, c'est un pur travail d'équipe. Et ce n'est qu'une fois cette coquille ouverte que l'on s'attardera sur l'élaboration sublime du déroulement de l'histoire, et la splendeur du jeu d'actrice, et surtout le lien entre ce cinéma et nous, le plus universel d'être si individuel, nous parlant à nous seuls, le rêve de tout cinéaste que peu atteignent, avec l'étrange particularité de toucher en masse qualitative en cette décennie tout un pays coupé de sa moitié, même si évidemment il ne suffit pas d'être coréen pour pondre une magnificence, pour preuve les quelques navets très ch...ts qui sortent annuellement sous le label pseudo culturel de cinéma coréen. Là, c'est du bon, label rouge!
    leobis
    leobis

    48 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    superbe film, captivant, actrice formidable, très belle leçon de vie, tout est dans la douceur, mais aussi dans la volonté car malgré son environnement implacable ( petit fils indifférent, société macho...), cette dame toujours si joliment vêtue réalise le rêve de sa vie au moment de mourir: écrire un poème et quel poème!
    Malgré queques longueurs, ce film nous tient en haleine et ce malgré l'absence de bande musicale, ce qui montre à quel point le réalisateur a réussi son film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    "Poetry", c'est le portrait d'une vénérable grand-mère, Mija, qui élève seule son petit fils. Cette femme courageuse, toujours tirée à quatre épingles, veut rester d'un optimisme indéfectible malgré sa vie difficile et décide de s'inscrire à des ateliers de poésie à la maison de la culture de son quartier. Mais tandis qu'elle s'initie à scruter la beauté dans les choses les plus simples, plusieurs malheurs frappent son existence. Elle est victime de petites pertes de mémoire, et le spectateur devine là, bien avant elle, les premiers signes de la maladie d'Alzheimer. Ensuite, elle découvre avec horreur que son petit fils a participé au viol collectif d'une condisciple, qui s'est jetée dans le fleuve après le drame. Alors que la plupart des parents de l'école veulent étouffer l'affaire, Mija ne l'entend pas de cette oreille et veut à tout prix faire éclater la vérité...

    Avec un tel cortège d'évènements tragiques, "Poetry" avait tout pour sombrer dans le mélodrame le plus glauque. Le cinéaste coréen Lee Changdong a évité cet écueil, bien aidé par l'interprétation pudique et sensible de Yun Junghee, véritable icône de son pays (c'est en quelque sorte la Jeanne Moreau coréenne) qui fait ici un retour à l'écran après des années d'absence. Hélas, Lee Changdong se perd parfois dans de pénibles longueurs : ainsi, les interminables cours de poésie suivis par la brave Mija alourdissent inutilement le récit, qui aurait mérité des ellipses plus franches et plus efficaces.

    Plutôt que le prix du scénario, "Poetry" aurait mérité d'être distingué à Cannes pour son interprète féminine, qui joue avec finesse ce rôle pourtant guetté par tous les excès... Mais à Cannes, les jeux semblaient faits d'avance pour consacrer cette année Juliette Binoche...

    (source: http://www.rtbf.be/info/societe/cinema/the-social-network-brillante-radioscopie-de-notre-epoque-269392 )
    Dicidente
    Dicidente

    23 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Mija, la soixantaine, élève son petit-fils, et travaille en tant que femme de ménage et aide de vieilles personnes en difficulté. Elle tente de vivre au mieux tout en profitant des petits plaisirs de la vie, mais des événements tragiques vont se produire. "Poetry" est un film gorgé de bonnes intentions, révoltant et touchant, parfois drôle. Mais totalement handicapé par sa mollesse, sa lenteur, sa longueur.
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2010
    excellente interprétation mais que de longueurs.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Poetry avance comme un atout son atmosphère feutrée où le non-dit entre les personnages est roi. Mais c’est dans ces interstices qui demeurent entre les mots qui ne sont pas dits, dans ces silences entre la grand-mère et son petit-fils que s’infiltrent habilement la gravité du film et aussi, toute sa poésie, déposée – le plus souvent – subtilement sur la pellicule, par petites touches, sans lourdeurs. Hélas, pas toujours sans longueurs. Ce qui malgré tout n’enlève rien à l’interprétation de Yoon Jung-Hee, qui a mérité un énième prix d’interprétation féminine.
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