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GIJoe
106 abonnés
582 critiques
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2,5
Publiée le 9 mars 2022
Ce film est un méli-mélo de scènes, flash-backs et logorrhées verbales au milieu desquelles on a du mal à saisir le fil conducteur. Moi qui ignorais tout du Beat generation, je n'aurai rien appris sur ce sujet en visionnant ce film.
Je suis tombé par hasard sur ce film. Il est vrai qu'il n'est pas énormément réputé. Et pourtant, ce fût un plaisir de le voir. C'est un bon film noir comme on les aime. La force de ce film est de traiter aussi tellement de sujet (ce qui lui donne aussi un point négatif). En effet, ce dernier parle de l'homosexualité, la trahison, la liberté, l'écriture, la drogue et j'en passe. Alors oui cela donne un film très varié, mais malheureusement, par moment les sujets ne sont traités qu'en surface. La prestation des acteurs est variées avec un Daniel Radcliffe peu reconnaissable (c'est agréable de la voir ailleurs) et un Michael C. Hall plus classique, dans la lignée de Dexter je trouve. Bref, un bon petit film.
Ce film de John Krokidas m’a, au premier abord, fait très peur. Hé bien, j’en suis agréablement surprise ! Malgré l’image que l’on peut avoir d’Harry Potter pour Daniel Radcliffe, ce rôle d’Allen Ginsberg lui sied parfaitement bien et nous permet d’apprécier son jeu d’acteur pleinement. Hormis Radcliffe, tout les acteurs sont bons, au pire des cas corrects. Sincèrement, je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce film car je ne connais rien sur la littérature américaine et donc sur les principaux intéressés de ce film. Malgré tout, je souhaite parler de ma scène coup de cœur qui est celle avec une accélération lors de la musique américaine des années 40 entraînant donc plusieurs scènes similaires enchaînées de plus en plus vite qui m’a vraiment impressionnée !
Il est de ces films, comme de certains livres où l'on se dit... C'est l'Histoire, pas celui qui la raconte. Alors perdus, égarés dans ce monde, dans ce récit qui nous est imposé, on s'abandonne, bercés par les vagues.
Beaucoup de paroles, beaucoup de mots et peu d'actions. La force du film réside dans le texte et les dialogues. Ils ont une profondeur qui permet de compenser les failles apparentes du film.
Même si niveau littérature, je ne m'y connaît que peu, ce film est génial. C'est sur que voir Daniel Racliffte coiffé comme ca, ça change. Mais lui et son compatriote, lucien dans le film, jouent tellement bien que ca me plaît. un petit truc à redire ? Ça ma vaguement fait penser à Match Point de Woody Allen, par son coté mystérieux qui domine et sa fin tranchante. Mais, je n'aime pas woody allen. (enfin pas celui la) En tout cas, je vais peut être me mettre à la littérature anglaise maintenant , qui sais..
Un film a mi-chemin entre un drame et un thriller, tout en étant un biopic, ce qui en fait l'originalité. J'ai beaucoup aimé l'ambiance des années 40 parfaitement retranscrite, ainsi que la bande sonore, surtout lors des passages avec du jazz ou de la musique classique. Le casting, surprenant, n'est pas en reste : ils jouent tous bien, mais celle qui m'aura vraiment surpris, c'est Elizabeth Olsen, même si elle a un tout petit rôle. Par contre, le gros problème du film, c'est comment l'histoire nous est racontée : on y comprend rien, tout est décousu, ça part dans tous les sens, et par moments, on ne comprend même pas le but des "héros". Pour vous dire, en regardant le générique de fin du film, je me suis aperçu que pour certains acteurs, je n'avais même pas compris quels personnages ils jouaient... Bref, un film pavé de bonnes intentions, qui possède un petit capital sympathie, mais que malgré tout j'ai trouvé très moyen.
Basé sur une histoire vraie, ce drame historique sur le thème de l'homosexualité dans le monde des poètes et écrivains est servi par un scénario de qualité ainsi qu'une distribution sans faille. Une très bonne découverte.
Un très très très bon film, on est porté dès les premières minutes. Allen (Daniel Radcliffe) est un jeune homme simple jusqu'à ce qu'il rencontre l'extravagant Lucien Carr (brillamment interprété par Dane Dehaan), ils vont créer ensemble avec l'aide de deux autres écrivains (Jack et William) un mouvement révolutionnaire appelé "La Nouvelle Vision". On découvre Lucien ou "Lu" au début comme un jeune homme extraverti quand il récite les écrits d'un auteur dont le livre à été interdit dans l'université de Californie pourtant le réalisateur nous montre une autre face de Lu les premières minutes, beaucoup plus sombre. Maintenant la musique, qui joue un rôle indispensable dans un film, ici elle est très bien choisie et passe du jazz au début du film à quelque chose d'un peu plus moderne vers la fin. Et puis les acteurs sont géniaux, mention spéciale pour Dane Dehaan que j'ai juste trouvé excellent, et évidemment Daniel Radcliffe qui est super comme à son habitude particulièrement au niveau de physique.
Les acteurs sont bons, et ce drame se suit avec intérêt pour cette raison, quant à l'histoire des grands auteurs contemporains américains, elle est sensée donner plus de piquant au film mais je ne me suis pas senti très concerné, donc pas de larme à l’œil en ce qui me concerne pour cette histoire "vraie".
cette histoire qui retrace la jeune vie d'écrivains en devenir plante un cadre moderne (pour l'époque!), barré, avec toutes sortes de frasques, de violences destructrices... l'aspect psychologique et profond des personnages est bien retranscrit et au final, un film plutôt plaisant à suivre même si l'issue est rapidement prévisible.
Un régal de réalisation, de jeu d'acteurs... Et une musique superbe! J'en ressort bouleversé avec l'envie irrépréssible de me replonger dans les oeuvres de ces poètes-écrivains qui ont marqué toute une époque...
Sorti la semaine dernière en DVD, nous étions intrigué par « Obsession meurtière » dont l’histoire, basée sur des faits réels, met en lumière trois grands écrivains américains du siècle dernier : Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughts. Derrière son apparence de thriller, ce biopic dramatique aurait été une belle occasion de côtoyer les plus grands… mais il faut l’admettre, le résultat est quelque peu décevant.
Si le film a par moments quelques faux airs du « Cercle des poètes disparus », il est bien loin d’avoir la même aura et la même qualité cinématographique que ce dernier. En effet, l’intrigue peine à se mettre en place, le rythme est lent et les incursions dans la vie de nos héros peu concluantes. On reste imperméable à l’évolution du groupe, à leur projet et à leur amitié particulière.
Le scénario possède de lourdes lacunes et l’intrigue peu d’intérêt, c’est un fait. Mais le très bon casting en place sauvera en partie le film du méconnu John Krokidas. Daniel Radcliffe, Dane DeHaan et Ben Foster forment un trio de comédiens brillants et revêtent le costume de leur personnage avec beaucoup de prestance. L’ascendance des uns sur les autres ou d’autre part, la dépendance affective qui anime certains d’entre eux est perceptible bien qu’amenée avec tact et agilité.
Daniel Radcliffe prouve une fois de plus que c’est un grand comédien. Torturé, épris, révolutionnaire intrinsèque, intellectuel affirmé, il prête ses traits au grand écrivain américain Allen Grinsberg… avec succès ! Dane DeHaan, que l’on a vu récemment dans « Life » est bien plus charismatique dans ce rôle que dans celui de James Dean. Un peu fourbe, très sûr de lui, complaisant mais attachant, il jongle avec les émotions en toute décontraction. Son personnage irascible voudra révolutionner son époque et se servira de la plume de ses congénères pour partager « son autre vision » du monde. Mais derrière cette assurance se cache une série de failles qui pourraient lui être fatales.
D’abord relayé au second plan et plus présent dans la deuxième partie de l’histoire, Jack Kerouac, interprété par Jack Huston, viendra rejoindre notre groupe de rebelles pour son plus grand malheur. Le déclin qu’il vivra après cette rencontre le poussera à remettre toute sa vie en question et donnera naissance à un de ses plus grands chefs d’œuvre : « Sur la route ».
L’homosexualité, l’abus de drogue, l’écriture engagée, la revendication du droit de penser sont autant de thèmes abordés au travers « Obsession meurtrière » mais tous semblent rester en chantier et sont finalement sous-exploités. C’est d’ailleurs la sensation générale du film… une impression d’inachevé.