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GIJoe
107 abonnés
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2,5
Publiée le 9 mars 2022
Ce film est un méli-mélo de scènes, flash-backs et logorrhées verbales au milieu desquelles on a du mal à saisir le fil conducteur. Moi qui ignorais tout du Beat generation, je n'aurai rien appris sur ce sujet en visionnant ce film.
Je suis tombé par hasard sur ce film. Il est vrai qu'il n'est pas énormément réputé. Et pourtant, ce fût un plaisir de le voir. C'est un bon film noir comme on les aime. La force de ce film est de traiter aussi tellement de sujet (ce qui lui donne aussi un point négatif). En effet, ce dernier parle de l'homosexualité, la trahison, la liberté, l'écriture, la drogue et j'en passe. Alors oui cela donne un film très varié, mais malheureusement, par moment les sujets ne sont traités qu'en surface. La prestation des acteurs est variées avec un Daniel Radcliffe peu reconnaissable (c'est agréable de la voir ailleurs) et un Michael C. Hall plus classique, dans la lignée de Dexter je trouve. Bref, un bon petit film.
Sorti la semaine dernière en DVD, nous étions intrigué par « Obsession meurtière » dont l’histoire, basée sur des faits réels, met en lumière trois grands écrivains américains du siècle dernier : Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughts. Derrière son apparence de thriller, ce biopic dramatique aurait été une belle occasion de côtoyer les plus grands… mais il faut l’admettre, le résultat est quelque peu décevant.
Si le film a par moments quelques faux airs du « Cercle des poètes disparus », il est bien loin d’avoir la même aura et la même qualité cinématographique que ce dernier. En effet, l’intrigue peine à se mettre en place, le rythme est lent et les incursions dans la vie de nos héros peu concluantes. On reste imperméable à l’évolution du groupe, à leur projet et à leur amitié particulière.
Le scénario possède de lourdes lacunes et l’intrigue peu d’intérêt, c’est un fait. Mais le très bon casting en place sauvera en partie le film du méconnu John Krokidas. Daniel Radcliffe, Dane DeHaan et Ben Foster forment un trio de comédiens brillants et revêtent le costume de leur personnage avec beaucoup de prestance. L’ascendance des uns sur les autres ou d’autre part, la dépendance affective qui anime certains d’entre eux est perceptible bien qu’amenée avec tact et agilité.
Daniel Radcliffe prouve une fois de plus que c’est un grand comédien. Torturé, épris, révolutionnaire intrinsèque, intellectuel affirmé, il prête ses traits au grand écrivain américain Allen Grinsberg… avec succès ! Dane DeHaan, que l’on a vu récemment dans « Life » est bien plus charismatique dans ce rôle que dans celui de James Dean. Un peu fourbe, très sûr de lui, complaisant mais attachant, il jongle avec les émotions en toute décontraction. Son personnage irascible voudra révolutionner son époque et se servira de la plume de ses congénères pour partager « son autre vision » du monde. Mais derrière cette assurance se cache une série de failles qui pourraient lui être fatales.
D’abord relayé au second plan et plus présent dans la deuxième partie de l’histoire, Jack Kerouac, interprété par Jack Huston, viendra rejoindre notre groupe de rebelles pour son plus grand malheur. Le déclin qu’il vivra après cette rencontre le poussera à remettre toute sa vie en question et donnera naissance à un de ses plus grands chefs d’œuvre : « Sur la route ».
L’homosexualité, l’abus de drogue, l’écriture engagée, la revendication du droit de penser sont autant de thèmes abordés au travers « Obsession meurtrière » mais tous semblent rester en chantier et sont finalement sous-exploités. C’est d’ailleurs la sensation générale du film… une impression d’inachevé.
Ce biopic met en lumière les mécanismes créatifs de la beat generation, composée des très célèbres auteurs américains Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William S. Burroughs. Pour ce faire, il va construire son récit autour des ambiguïtés homosexuels de ces personnages. Si le film vient pêcher au niveau de l'intensité dramatique, la fin tient toutes ses promesses et John Krokidas apporte un point de vue intéressant sur les paradoxes créatifs.
dans la lignée du cercle des poètes disparus, un film assez badant, ou l'on découvre Radcliffe à nouveau dans un autre registre (tj aussi bon à mon avis)
Après un Howl (Rob Epstein & Jeffey Friedman, 2012) hésitant pompeusement entre documentaire et biopic, ce nouveau long-métrage sur Allen Ginsberg présente ici sa naissance à la création poétique, de son arrivée à Columbia jusqu’à son renvoi de la prestigieuse université. John Krokidas (qui rassemble ici les casquettes de réalisateur, scénariste et de co-producteur) centre son propos sur la relation qu’Allen Ginsberg (Daniel Radcliffe) entretient avec le charismatique et mystérieux Lucien Carr (Daniel DeHaan), jusqu’au meurtre par ce dernier de son protecteur et amant, David Kamerrer (Michael C. Hall). Même s’il montre (de manière assez résumée et superficielle) ses racines, ses créateurs et ses motivations, ce film sympathique, plus que de présenter la naissance de la beat generation, se concentre davantage sur les tourments de l’entrée dans l’âge adulte, entre ouverture à une littérature plus sulfureuse, évacuation des carcans d’une famille dysfonctionnelle et découverte des passions. La photographie de Reed Morano et la reconstitution des décors sont particulièrement bien travaillés et ancrent rapidement le spectateur dans le contexte, mais à mi-parcours, le surdécoupage frénétique inutile et le choix de musiques contemporaines déconnectées du contexte et de l’intrigue nous éloignent du récit. On perd aussi rapidement les personnages secondaires (William Burroughs / Ben Foster et Jack Kerouac / Jack Huston), qui ne restent qu’esquissés, et le film semble alors changer de style, l’intrigue devient quasiment policière, s’engluant sur l’assassinat de Kamerrer et les raisons de celui-ci. Au final, ce qui est surtout ici notable est l’effort, transpirant dans chaque plan, que met Daniel Radcliffe pour faire oublier son personnage de la saga Harry Potter, cherchant à le faire oublier et à s’imposer en réel acteur au travers de quelques scènes plus "adultes".
Un très très très bon film, on est porté dès les premières minutes. Allen (Daniel Radcliffe) est un jeune homme simple jusqu'à ce qu'il rencontre l'extravagant Lucien Carr (brillamment interprété par Dane Dehaan), ils vont créer ensemble avec l'aide de deux autres écrivains (Jack et William) un mouvement révolutionnaire appelé "La Nouvelle Vision". On découvre Lucien ou "Lu" au début comme un jeune homme extraverti quand il récite les écrits d'un auteur dont le livre à été interdit dans l'université de Californie pourtant le réalisateur nous montre une autre face de Lu les premières minutes, beaucoup plus sombre. Maintenant la musique, qui joue un rôle indispensable dans un film, ici elle est très bien choisie et passe du jazz au début du film à quelque chose d'un peu plus moderne vers la fin. Et puis les acteurs sont géniaux, mention spéciale pour Dane Dehaan que j'ai juste trouvé excellent, et évidemment Daniel Radcliffe qui est super comme à son habitude particulièrement au niveau de physique.