Avis : Transformers 3 - La Face cachée de la Lune - Page 4

Hollywood c'est neverland, on a des gens qui restent coincé à l'adolescence comme Zack Snyder qui a toujours 14 ans, et des gros tâcherons comme Bay qui restent coincé à la période scato. Au moins Snyder a atteint un âge où on a envie de voir du sang et des nibards pour de vrai, pas juste des petites culottes et ne fais pas que dans le PG13. Contrairement à Bay qui lui veut voir la culotte des filles et prend ses gros camions qui se transforme et BOOOUUUMMMMMM *bruits d'explosions avec la bouche*
En fait l'histoire est vraiment raconté par un gosse, rien n'est raccordé au reste, on est dans le délire d'un môme, il n'y a pas d'autre explication. Il y a de nombreuses scènes où tout simplement il manque des morceaux pour que ça soit cohérent. Exemple à un moment la voiture jaune (la flemme d'aller chercher son nom débile) sauve le héros, et 30s plus tard elle est prisonnière, comme ça, sans raccord entre les deux. Les persos se séparent se rejoignent comme s'il n'y avait aucune notion de distance dans ce Chicago dévasté (numériquement). Et il n'y a aucune notion du temps non plus, c'est d'une débilité rare.
Le premier transformers est l'un des films devant lequel je me suis le plus fait chier, c'est innommable, le second est un nanar au même titre qu'un Bad Boys II, et ce troisième opus fait bailler gentillement les gens n'ayant pas perdu leur cerveau durant les deux premiers volets.
D'ailleurs le film passait en VO 3D (je reviendrai sur la 3D plus tard), pourquoi le passer en VO ? la salle était loin d'être pleine, et les gens qui savent lire ne veulent pas voir ce genre de film et les cinéphiles encore moins. Reste les gens qui comme moi espérant de voir un nanar XXL à la hauteur du second opus. Mais c'est bien raté, à part un ou deux sourires nerveux devant la débilité d'une situation, un cliché, c'est plutôt chiant.
Le film commence par un flash back débile qui mêle reconstitution historique et images d'archives, sauf que c'est super laid, la caméra bouge tout le temps, pour qu'on ne voit pas que ce n'est pas le vrai Kennedy qui parle. D'ailleurs en un mois ça fait le second blockbuster qui cite Kennedy, et les deux sont des beaux échecs artistiques, mais Transformers bien plus que X-Men 5 (oui oui c'est déjà le 5° volet de la saga).
Bon on est pas encore à 5 volets de Transbideur, mais bon, on s'en approche quand même, et d'habitude au moins le premier volet est intéressant, comme pour Saw par exemple, mais là non, on continue de violer le public (c'est du viol hein, j'ai l'impression qu'on m'a fait voir des choses que je n'aurai jamais voulu voir) sans même avoir une autre base solide que de voir Bay dans ses délires de gamin riche qui peut tout faire exploser.
Donc après l'introduction bien nulle on a le magnifique logo du film qui s'enchaîne sur le cul de la remplacente de Fox. Ok. Il a pas changé ce vicelard de Bay. Non mais je veux bien qu'on film un beau cul, je suis même pour qu'on filme des culs, mais là c'est juste vulgaire, gratuit, et pour exciter les puceaux de 13 ans qui vont voir le film entre potes avant d'aller bouffer au macdo.
Sinon question mise en scène on aurait pu espérer que Bay se calme sur le montage, sur l'illisibilité des scènes d'actions à cause de la 3D qui souffre de changements de plans trop rapides, alors la durée moyenne du plan à doublé ou est presque passé au dessus de la seconde, c'est pas mal. On a des ralentis bien laid, qui n'apportent aucun fun, des gens qui explosent sans une goutte de sang. Bref génial.
Il y a des plans tellement laid que n'importe quelle personne avec un QI supérieur à celui de la moule aurait viré. D'ailleurs je pense que soit Bay est un idiot fini, et il oublié d'écrire/filmer certaines scènes (ce qui explique les morceaux manquants), ou bien tout simplement ils étaient trop laid pour pouvoir être utilisés.
Il y a des plans où tu te demandes, mais bordel ça sert à quoi de filmer ça ? et surtout pourquoi tu le filmes comme ça ?
Sinon des incohérences dans le scénario il y en a des centaines, mais c'est juste ignoble, c'est prévisible à mort, c'est d'une connerie rare. Tout n'est que prétexte débile à de la démolition (mal filmée qui plus est). Je me demande comment Spielberg peut cautionner ça. Comme il peut voir son nom associé à cet étron. Ou alors il se fout de la gueule de Bay.
Sinon on assiste à un défilé de seconds rôles tenu par des acteurs connus qui se ridiculisent tous. Je me demande ce que vient faire McDormand ou bien Malkovitch dans cette galère. Il en dit quoi Joël Coen ? "Chérie c'est bien tu rapportes de la thune en te prostituant chez Bay ?"
La 3D qu'on disait "wééé tr00 bi1 lol elle déchir" est quasiment absente du film, même durant les scènes de combat on peut presque retirer les lunettes. (Ben oui j'ai essayé, il faut bien s'amuser comme on peut).
La fameuse scène de saut en parachute est d'une platitude rare, effet relief ou pas. (et il ne me reste pas assez de caractères pour continuer, mais on a compris l'idée je pense)

Après une bonne intro sur la course à la lune, très intéressante au passage, on a le droit a du pur divertissement de la part de Mickael Bay !! Ca pète de partout, des explosions en pagailles, des FX incroyables avec une excellente BO !! Du Transformers en bonne et due forme !!

Grâce à Transformers 3 j'ai vécu un évènement.
Je n'avais jamais imaginé voir le pire film de l'histoire du cinéma.

Certains me diront :"Le pire !! Tu rigol ! Il ai super ceux filme. Tu croâ pas que t abuz."
En fait si on prend n'importe quel navet de 'Bienvenue à nanarland', l'excuse principale et commune c'est le petit budget. Excuse principale dont 'Trucbidule 3' ne peut se servir.
Ensuite, en tant qu'infographiste 3d, je n'ai jamais vu autant de 3d foireuse. Si si, pour un oeil avisé c'est clair. Qui plus est c'est un déballage d'effets spéciaux au rythme frénétique.
Mais ça rend fou ce genre de film ! Tu passes ça en boucle à un singe scotché sur un fauteuil et tu crées un nouveau virus !!

Bref, d'après moi on a atteint un nouveau stade de l'évolution. Une impasse plutôt.
Dites non à la drogue.

Ecoeurant de clichés comme les amerloc savent si bien le faire, on a l'estomac qui remonte et les gencives qui baignent tellement on est abreuvé de patriotisme déogulinant et de la toute puissance de la grandeur et du courage de l'Amérique....

Quand à la potiche qui joue le rôle de la petite amie du héro... une faire-valoir ultra sexy qui est en fait plus gênante à l'image et qui met mal à l'aise tellement son regard sexuel et sa plastique, le tout collé dans un jean moulant et un petit débardeur la destine plus au porno soft qu'à un film normal.

Mention spécial pour les squelettes en titane des Humains qui n'ont jamais aucune fracture après une baffe ou des choc violents avec des robots en métal de plusieurs tonnes.

Rien de bien nouveau chez les Transformers. A part le chiffre qui change, on a beau être déjà au numéro trois, c'est toujours un spectacle géant entre deux races de robots ayant pris la Terre comme terrain de jeu. Le film est toujours aussi long et trop long si vous voulez mon avis mais c'est une constante chez Bay. Il ne parvient pas à faire des films d'une durée inférieure à deux heure trente. Autant dans un Batman, ça peut se justifier car il y a une ambiance, une atmosphère à restituer autant dans un Transformers, on n'est pas dans ce registre-là. A la base, ce sont des jouets...Alors, je cherche, je cherche des arguments en faveur de Transformers 3 et j'ai du mal à en trouver. Durant une heure trente, je me suis ennuyé ferme malgré la relecture des cinquante dernières années de l'histoire américaine à la sauce Transformers. J'ai eu le temps de remarquer que Rosie Huntington-Whiteley avait remplacé Megan Fox. On ne perd pas grand-chose au change. Les deux sont très mignonnes à défaut d'avoir une utilité et des talents de comédie équivalents à leur physique. On ne peut pas tout avoir et j'espère pour elles qu'elles ne sont pas dupes de ce qu'on leur donner à jouer. Au moins, Rosie Huntington m'aura fait rire avec sa bouche en cul de poule et sa manière de courir durant deux heures en talons. Comme souvent, la dernière partie est apocalyptique avec des immeubles dégringolant comme des châteaux de cartes, des soldats américains s'amusant à glisser dessus comme si c'était un toboggan, et des voitures se transformant en robot en un clin d’œil grâce à la magie des effets spéciaux. On peut sans souci jouer avec sa télécommande et avancer le film jusqu'à sa dernière partie sans avoir l'impression d'avoir raté quoi que ce soit. Transformers 3 est une gigantesque récréation organisée par un grand gamin, Michael Bay. Ayant moi aussi gardé mon âme d'enfant, je ne rejetterai pas forcément en bloc ce qu'il me propose. Mais, je me demande s'il mûrira un jour.

Alors autant j’apprécie Michael Bay quand il prend le temps de mesurer ses effets et son rythme, autant il me gonfle vite dès qu’il s’amuse tout seul avec ses jouets, nous laissant sur le bord du trottoir à devoir le regarder. Déjà pour le deuxième opus, Bay s’était égaré dans un final interminable et dans la multiplication de personnages vides qui étaient souvent de simples prétextes à gags basiques. Avec cette « face cachée de la Lune » le maigre fil qui faisait que je m’amusais encore comme un gosse à voir ces voitures rouler comme des bolides et se transformer de-ci de-là s’est malheureusement très rapidement rompu. Le film se la joue très vite gros sabots, en fait des tonnes et tombe trop facilement dans le grotesque pour s’y vautrer en permanence. Contrairement au premier opus, l’effet de découverte n’est ici jamais entretenu, et le souffle mythologique qui avait su en compenser l’absence dans le 2 est malheureusement lui aussi absent du 3. Faute d’imagination, reste donc à Bay à faire du Bay, mais en deux fois plus ! Ainsi on se retrouve avec deux fois plus de robots (voire trois fois plus vu qu’on est déjà au troisième épisode de la saga !), trois fois plus de destructions, de carambolages, de plans sur des nanas à la plastique de pouffe californienne (qui visiblement sont d’ailleurs interchangeables, puisque qu’Exit Megan Fox !), et surtout trois fois plus de révélations scénaristiques lourdingues. Et voilà comment on sombre dans presque trois heures de spectacle défouloir qui ont perdu toute subtilité et toute imagination, et qu’on peut d’ailleurs légitiment percevoir comme un vulgaire matraquage de placements de produits. Autant dire qu’il y aura de quoi regarder la montre face à ce « Transformers 3 », surtout que, là encore, le calvaire final se compte presque en plusieurs quarts d’heures, symbole d’un gars qui n’a plus rien à raconter ou à inventer à l’écran. Dommage donc ! Dommage que l’ami Bay – une fois de plus – gâche son talent de faiseur de blockbusters défouloirs à cause d’un appétit de l’argent un peu trop aiguisé…

Une belle conclusion de cette trilogie qui pétarade de partout et qui est vraiment puissante. Le fond est basique mais la mise en scène et les effets spéciaux vraiment forts, merci les ralentis pour apprécier l'action. Du tout bon, même si j'ai un petit faible pour le deuxième volet!

On ne le sait pas mais en fait, Neil Armstrong et Buzz Aldrin firent une découverte sur la Lune qui fut classée secret-défense. La catastrophe de Tchernobyl n'a pas les origines que vous croyez. Quelque chose de terrible se prépare, les Decepticons possèdent une arme secrète capable d'anéantir la Terre et le combat pour la liberté sera cette fois sans merci. Au risque de me faire envoyer à l'asile, j'ose le dire : Transformers 3 est un film qui a d'ores et déjà fait date dans l'Histoire de la SF. Tout d'abord techniquement : le film est visuellement impressionnant avec des effets spéciaux incroyables de réalisme et marque le véritable acte de naissance du relief 3D car ici, cette technologie est formidablement bien utilisée et immerge complètement le spectateur dans le film par des effets de profondeur et de relief lors des scènes de bataille mémorables et décoiffantes. Le gonflage en IMAX (appelé IMAX DMR pour Digital Media Remastering) amplifie le spectacle et fait de ce troisième volet un pur objet visuel et une expérience de cinéma inédite. Quant au film lui-même, là encore il est très intéressant d'un point de vue post-11 septembre. Alors que dans les deux premiers films, on se méfiait d'un ennemi extérieur et invisible, ici il est à l'intérieur depuis toujours et attend patiemment de frapper, Megatron affaibli et diminué étant réduit à sa caricature. L'Histoire est une imposture et l'on nous a menti (comme l'administration Bush avait menti sur les armes de destruction massive en Irak ?), le combat final avec cette scène incroyable de destruction d'une tour par un robot tentaculaire vaut son pesant d'or et montre que les Américains semblent avoir exorcisé le traumatisme. Le film est parfois très dur (quand les héros errent dans les décombres, il y a des détails morbides comme une basket d'enfant); ce côté plus sombre et mature va de pair avec l'évolution de Sam Witwicky, maintenant jeune embauché, qui a appris le courage et est prêt à se sacrifier pour sauver notre planète d'un Mal terrifiant (c'est la première fois qu'il manipule une arme à feu, signe de virilité qui lui était interdit dans les deux premiers). Sam est maintenant un homme, toujours aussi bien campé par Shia LaBeouf, avec une nouvelle petite amie nommée Carly Spencer (Rosie Huntington-Whiteley potiche mais qui le fait bien et a les arguments pour), Patrick Dempsey un méchant convaincant, John Turturro en fait des caisses mais moins que dans le 2 et Frances McDormand est formidable comme toujours. On sent l'influence de Spielberg toujours prégnante (la scène de la tour n'est pas sans rappeler celle de la cave de La Guerre des Mondes), et Michael Bay confirme qu'il est de loin le meilleur réalisateur actuel en matière de filmage de scènes d'action car que ce soit la scène de poursuite, le réveil des decepticons, la scène de la tour ou la bataille finale, il le dirige avec maestria et nous offre des moments de grand spectacle incroyable. Bay met définitivement un terme à la mode du fast cut en privilégiant de longs plans en travelling dans lesquels l'action est développée jusqu'à son terme faisant de chaque scène une prouesse technique (les scènes où Bumblebee rattrape Sam en voiture ou en plein vol sont à couper le souffle). Avec Transformers 3, Michael Bay redéfinit la manière de filmer l'action et signe un grand spectacle visuellement époustouflant repoussant les limites de tout ce qu'on avait vu jusqu'ici et tire tout le potentiel que peut présenter la technique du relief 3D si elle est intelligemment utilisée, bien qu'elle ne soit qu'une simple cerise sur le gâteau et non pas une technologie d'avenir contrairement à l'IMAX. Transformers 3 est un choc visuel incroyable qui fera date en matière d'effets spéciaux, clôt une trilogie qui, à l'exception du deuxième volet, est une photographie intéressante de l'Amérique contemporaine et permet à Michael Bay de gagner des galons de réalisateur de grand talent dans le domaine du grand spectacle. Une merveille.

Toujours aussi indigeste et épileptique, voir carrément incompréhensible, tant au niveau du scénario que de la réaction des personnages. Il ne reste plus qu'a se consoler avec les images et les effets spéciaux.

Une claque phénoménale !! Un film bourrin dans toutes les formes de l'art !! Michael Bay s'est ici surpassé pour nous offrir un spectacle grandiose !!! Une histoire cohérente, des acteurs en forme, un humour moins débile qu'a l'accoutumée et une déferlante de robots qui se mettent sur la tronche comme c'est pas permis. La 3D est hyper immersive et la meilleure depuis Avatar (voir intro, hommes volants...). Des plans magnifiques, des scènes gigantesques et d'ores et déjà anthologique. Michael Bay nous offre le film de l'été a la mesure de son égo.....ENORME !!!

Après 2 films mollassons, Michael Bay a entendu notre soif de combats de robots géants avec une ambiance plus guerrière.
Je trouve que l’histoire s’inscrit bien dans la réalité notamment avec le complot astronaute et spoiler: les humains complotant avec les Decepticons
. C’est également bien structurée et ça va droit au but, sans se compliquer la tâche. Même si on retrouve un petit moment malaise et gênant, Bay étant fidèle à lui-même. Par contre, l’humour marche beaucoup mieux : chaque vanne ou situation loufoque m’a fait du bien et je n’ai ressenti aucun malaise.
Les acteurs se prennent plus au sérieux : finis pour eux de jouer les beaufs, chacun a sa place importante et une personnalité crédible. Sentinel Prime est un personnage plutôt complexe : spoiler: il souhaite ramener Cybertron à la place de la Terre en dépit des humains qui ne le considère comme un Dieu
, comme si on ne pouvait pas lui donner tort. Les autres Transformers sont plus badass et semblent plus sérieux que dans les opus précédents.
Le rythme en général est assez spécial : quand l’ambiance devient plutôt sombre, quelques plans virent au noir avec des sons stressants. La musique offre des sons plus dramatiques et le design sonore colle toujours aux Transformers. Les effets spéciaux sont juste géniaux, nous offrant par ailleurs de belles images agréables à voir. La mise en scène en général est vraiment exemplaire et réserve de belles surprises.

Bigger & better, "La Face cachée de la Lune" montre un vrai tour de force dans le travail de Michael Bay. C’est clairement le meilleur film de la saga : les scènes d’action sont plus divertissantes, l’histoire est plus prenante et les personnages sont intéressants.

Je ne comprend, mais absolument pas, les gens qui disent que ce troisième volet est meilleur que le second. Mais c'était d'une lenteur... Mortelle. Ma voisine et moi nous ne cessions de regarder notre montre en soupirant et pourtant on est fan des deux premiers ! Mais la c'était vraiment CHIANT. Et puis sans Megan Fox, c'est différent, la nouvelle girl friend de Sam ne sert pas à grand chose et leur couple n'est pas aussi attrayant que Sam & Michaela... Bref, un vrai gâchis que je me serais passé de voir avec des combats qui n'en finissent plus ! Dommage...

Après un premier opus fracassant, créant une surprise de taille, et un deuxième beaucoup moins réussi car trop inutilement grandiloquent et au scénario creux, voici le troisième opus des aventures des Transformers. Toujours réalisé par Michael Bay, toujours interprété par la même équipe, ce troisième film diffère cependant pas mal de ses prédécesseurs : en premier lieu, l'intrigue est beaucoup plus fouillée, plus complète, plus passionnante, entremêlant science-fiction pure et dure et évènements historiques, à savoir les secrets de la NASA au sujet de la lune et en particulier pourquoi personne n'y est retourné depuis. Un bon point donc... Ensuite, les personnages sont beaucoup moins vides, chacun ayant son importance dans l'histoire, que ce soit Sam de plus en plus téméraire, le toujours aussi génial Seymour Simmons et même la nouvelle copine de Sam, bien que son côté blonde nunuche revient au galop le temps de quelques scènes. Côté nouveaux personnages, on découvrons aussi Patrick Dempsey dans un rôle à contre-emploi étonnant et Frances McDormand dans celui d'un nouveau chef militaire agaçant. Et si l'humour était omniprésent dans le deuxième film, il est ici beaucoup moins présent, malgré quelques légers débordements. Les scènes d'action sont, elles, toujours aussi fabuleuses, moins foutraques et plus limpides, Bay accentuant les ralentis et autres mini-plans-séquences avec une maestria désarmante, usant de la 3D avec réussite. De courses-poursuites dantesques en affrontements virulents sans oublier l'impressionnante destruction de Chicago, Bay nous en met plein la vue. Impossible d'être déçu à ce niveau-là. En revanche, les fameux Transformers ont l'air plus effacés, ne servant ici principalement qu'à se foutre sur la gueule, en particulier Megatron et ses sbires, transparents au possible. On les sent donc en quelque sorte plus impliqués dans l'histoire mais moins dans le long-métrage lui-même... De plus, la durée excessive du film (le plus gros défaut de la franchise) s'avère très éreintante, les heures passant parfois difficilement. Aussi, une bonne grosse demi-heure aurait pu être soit supprimée et certaines importantes raccourcies pour plus de clarté. Le réalisateur apocalyptique nous ressert donc la même chose avec de nouvelles qualités et quelques mêmes défauts, n'assimilant qu'à moitié ses erreurs pour aller encore une fois toujours plus loin, que ce soit dans les effets spéciaux ou dans les scènes d'action jamais vues auparavant. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir, Transformers 3 étant un excellent blockbuster bien divertissant, supérieur à son prédécesseur mais inférieur au premier film, indétrônable.

Pathétique, grotesque, risible, ridicule, je préfère m'arrêter là......

Transformers 3 est aussi bon que le 2, fun, avec un casting toujours aussi excellent, des effets spéciaux absolument époustouflant, un scénario toujours aussi gros et cul cul mais foutrement plaisant, voilà, je vais pas répéter ma critique du 2... c'est fun, c'est bourré d'action, c'est du blockbuster et c'est jouissif point barre.