Bon, ok, And Soon the Darkness m’a happé par des arguments très subjectifs : le titre prometteur, et le duo de charme ! Mais j’espérai quand même quelque chose derrière !
C’est raté ! Alors certes on ne peut pas dire que le duo ne soit pas charmant, le réalisateur l’a d’ailleurs bien compris, et nous gratifie de quelques moments heureux où les actrices peuvent exposer, assez gratuitement d’ailleurs, leur plastique. La blonde, la brune, comme cela il y en a pour tous les gouts ! Pour être honnête niveau jeu ce n’est pas honteux. Pas tonitruant, mais pas honteux, c’est peut-être davantage les situations convenues qu’on leur fait jouer qui les desservent. En revanche Karl Urban fait le minimum syndical, c’est limite si on le voit vraiment s’investir tant il semble s’embêter royalement !
Le scénario, ouch ! Outre le fait que le film démarre très mollement, c’est vite n’importe quoi ! Situations vues et revues jusqu’au « on se sépare » tellement téléphoné dans le genre que j’espérai ne plus jamais le revoir, invraisemblances criantes (on dirait que le film se déroule sur 500 mètres carré tellement on se retrouve vite !), on est encore plus déçu de ne voir ni séquences un peu violente comme promis par l’intro, ni véritable épaisseur dans les personnages, leurs motivations, leurs intentions ! En fait ça ne prend jamais aucun relief, il n’y a aucune épaisseur, c’est sans saveur !
Alors on pourra se rabattre sur quoi, à part le charme des actrices ? Les décors, plutôt sympas, surtout la ville en ruine. Faut le dire c’est assez dépaysant niveau décor, et c’est dommage d’avoir gâché un atout non négligeable par rapport à d’autres prods du genre. La réalisation est fade en revanche, avec quelques rares moments qui surnagent, pour l’essentiel ce n’est pas assez tranchant pour compenser l’absence de violence graphique et donner de la tension. Musicalement c’est très « couleur locale » mais sans intérêt spécifique.
En conclusion And Soon the Darkness ne propose rien de très fameux. On se surprend à regarder l’objet jusqu’au bout, sûrement car le duo d’actrices surprend plutôt agréablement, et car c’est assez « carte postale » pour retenir l’attention du spectateur contemplatif. 1.5