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Christoblog
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
J'adore aller voir des films malais ou kirghizes, parce que généralement, personne ne conteste mes opinions.
Alors voilà : une femme russe, perdue à la frontière de l'empire, quelque part en Asie Centrale, accouche d'un enfant noiraud. Son mari, parfaitement blond, la suspecte d'avoir eu une relation avec le voisin, Assan. 15 ans après, le fils a grandi et il préfère aller avec les éleveurs de chevaux nomades qu'à l'école, confirmant les soupçons de son père.
Le film commence très bien, avec un montage sec et rapide (la lenteur comme posture esthétique - ou comme conséquence de manque de moyens - est souvent le problème des films du sud), un scénario intrigant, des personnages attachants et une mise en scène précise. Au milieu du film, Marat Saralu semble perdre inexplicablement le fil de son histoire, s'égarant dans un flash back improbable, et la qualité chute lourdement.
Le film est tout de même intéressant, c'est la première fois que je vois le sujet des Russes du far east traité au cinéma.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Ah que l'Asie centrale est belle ! Les steppes infinies sous un ciel qui ne l'est pas moins, le vert émeraude des lacs, les pics enneigés des montagnes ... La somptuosité de sa photo est la première chose que l'on remarque dans Chant des mers du sud. Autre qualité : sa truculence, cette vitalité qui s'exprime à travers des invectives fleuries, des bagarres homériques et de bonnes cuites pour enterrer la hâche de guerre. L'intrigue du film de Marat Sarulu, cinéaste kirghize, se perd parfois en chemin mais on en retient l'essentiel : un plaidoyer pour la multiethnicité (kazakhs, russes, mongols, cohabitent avec plus au moins de bonheur) qui débouche sur une fraternité un peu rude, mais joviale, et de toute manière soluble dans le mauvais alcool et les longues chevauchées à cheval jusqu'au bout de l'horizon. Infini, comme de bien entendu.