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Ykarpathakis157
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 25 juin 2021
Je me demande quel était l'intérêt de faire ce film. Je suis sûr que le réalisateur s'est beaucoup amusés à intégrer Steve Martin dans des films noirs classiques notamment en ce qui concerne les décors les doublures et la partition musicale. Mais une telle ingéniosité ne s'étend pas au scénario lui-même qui n'a pas d'histoire. De nombreuses scènes semblaient complètement étrangères à l'intrigue simplement destinées à mettre en valeur les grands acteurs d'antan. Au mieux l'humour loufoque de Steve Martin n'est que légèrement amusant par moments. Les meilleures blagues sont répétées plus d'une fois. Mais pour l'essentiel Les Cadavres ne portent pas de costard n'est pas drôle du tout. Le problème principal est qu'aucun jeu dramatique réel ne se développe dans cette histoire. Parce que l'histoire est essentiellement un gadget Steve Martin interagit simplement dans un tas d'extraits de films et n'est pas opposé à des antagonistes significativement développés. L'histoire d'amour entre Steven Martin et Rachel Ward n'est qu'une collection de sous-entendus sexuels juvéniles par exemple lorsque Martin saisit les seins de Ward dans la scène d'ouverture. Si vous enlevez toutes les remarques stupides de Steve Martin vous vous retrouvez avec un film noir standard complètement médiocre et sans inspiration...
L'intrigue paraît réelle mais un peu loufoque avec les montages visuels pour faire apparaître les anciennes stars américaines comme Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Kirt Douglas.La superbe Rachel Ward donne la réplique à Steve Martin dans cette comédie policière qui se laisse regarder sans plus.
Un film comique en noir et blanc sur fond de policier, l'idée est pas mal mais malheureusement le film a du mal a tenir sur la longueur. Le film aurait gagner a être plus court mais on se satisfera de certaines blagues qui font mouches.
Si vous êtes fan de l'humour de l'acteur principale, ca reste un bon cru.
Pour être honnête, je n'étais pas très chaud pour regarder ça parce que je craignais que l'idée du film ne prenne le pas sur tout le reste. Mais en fait, pas du tout. En regardant ce film, j'ai vu l'un des plus beaux hommages que l'on ait pu rendre au film noir américain des années 40 et 50. L'histoire policière d'abord est comme l'était celle des films qui reçoivent leur hommage. Complexe, parfois incompréhensible, mais on s'en fiche. L'intérêt numéro du film noir n'est pas là. Et, il y a bien sûr ces images d'archives qui sont intégrées et détournées dans le récit et qui voient Steve Martin donner la réplique à certains acteurs et certaines actrices qui n'étaient déjà plus là en 1982. Comme Humphrey Bogart, Charles Laughton, Veronica Lake et Joan Crawford. D'autres, comme Ingrid Bergman, James Cagney, Cary Grant ou Ray Milland étaient encore de ce monde quand le film a été fait. Bref, j'ai kiffé grave comme on dit. Le noir et blanc est bien léchée, le rythme est bon, pas mal de bons gags et de bonnes répliques et les acteurs (ceux qui ne figurent pas sur les images d'archives, bien sûr) s'amusent beaucoup. Autant que le spectateur en fait. Carl Reiner est impayable avec son accent allemand outrancier. Cinq étoiles bien méritées.
Autant la parodie du film noir se révèle des plus justes, notamment dans la relation entre le détective taiseux et la femme "fatale" énamourée au premier regard, autant l'accumulation de certains gags peu subtils ("cleaning woman" ou la défection du chien dans le bureau du beau-père) nuit à l'humour satirique premier. De même l'insertion des scènes de policiers antérieurs manifeste du brio (Cary Grant ou Humphrey Bogart) ou de la maladresse (Vincent Price ou Lana Turner), rendant l'ensemble moins pertinent, d'autant que ce procédé technique perd de sa force par sa répétitivité parfois creuse qui à l'instar de la finesse du scénario ennuie quelque peu en seconde partie. Une idée novatrice inaboutie.
J'ai vraiment été conquis par ce film ! Les acteurs sont vraiment bons et arrivent à maintenir le ton mi humour, mi "film noir". L'idée des collages est vraiment super bien mise en œuvre, mais on fini par un peu s'en lasser (Bien que les frissons sont présents quand on reconnaît un des films utilisés). Les seuls vrais reproches que je pourrais faire, c'est que le titre fait référence à une scène coupée au montage final... Ils ont essayé de rattraper ça, mais c'est un peu maladroit. Mais surtout, le propos est parfois un peu trop bête, et vert hommages ressemblent un peu à de la moquerie... Mais ce sont des détails qui ne m'ont pas empêché de passer un super moment !
Une parodie enthousiasmante et assez improbable de film noir où il est question de croûtes de fromages et de pyjama à repasser!!!! La première idée qui m'est venue a été de le comparer à Roger Rabbit!!!!! L'apparition des stars mondiales des films des années 40 et 50 sont tout simplement savoureuses et hilarantes hors de leur contexte!!!! "Je fais un film sur la boxe, mais je fais aussi un film sur une sainte qui apprend aux lépreux à chanter"!!!!!!!!!!!!! "Nous savons qui vous êtes! -Et moi qui suis-je ? -Le bossu de notre dame !!!!!" Un vrai régal de cinéphile et une enquête absurde mais franchement drôle.
"Les cadavres ne portent pas de costards" est un hommage humoristique et parodique aux films noirs américains des années 40/50. Le réalisateur Carl Reiner pousse l'hommage jusqu'à incorporer des scènes de longs métrages d'époque à sa propre intrigue. Pour l'époque, on peut saluer la prouesse technique même si, à part pour le plaisir de revoir quelques grands noms du cinéma comme Ava Gardner, Humphrey Bogart et autres Burt Lancaster, cela n'est pas une si grande plus-value. C'est sur son humour que j'ai trouvé ce film plutôt faible. Peu de répliques ont réussi à me soutirer un sourire et la plupart paraissent avoir été improvisées sur le tas. Cette intrigue farfelue ne m'a pas convaincu et m'a même ennuyé par moment. A voir par curiosité pour l'exercice de style mais un effort aurait pu être fait sur le scénario.
Le concept constitue un véritable tour de force : parvenir à rassembler autant d'extraits des grands classiques du film noir des années 40/50 et à les intégrer parfaitement aux scènes avec Steve Martin et Rachel Ward grâce à un travail minutieux sur les costumes, les décors et les raccords de scènes avec des acteurs de renom, est tout simplement prodigieux. Malheureusement, le film n'est pas servi par son scénario assez plat et parfois extravagant. Steve Martin cabotine à mort en jouant un privé dans le style de Marlowe avec tous ses stéréotypes, mais est très bon tout comme Rachel Ward, parfaite en femme fatale. Ce n’est finalement qu’un hommage pour les cinéphiles qui s'amuseront à reconnaître les extraits de films, mais pour l’histoire, on repassera.
Un bon concept comique reprenant des images d'archives de grandes stars hollywoodiennes de la première moitié du XXe siècle. Ces images sont inclues dans des dialogues farfelues avec un détective privé menant une enquête abracadabrante. Beaucoup d'humour absurde pour finalement peu d'acteurs qui ne soient pas "empruntés" aux archives. L'humour est bon et les lignes de dialogues, bien qu'absurdes, collent bien aux scènes réalisées.
Un film imaginatif que ce métrage, et on peut s’étonner d’ailleurs qu’il n’ait pas donné lieu à un film similaire de nos jours. Clairement l’atout du film c’est son concept, lequel fonctionne fort bien grâce à une réalisation impeccable, à une photographie travaillée et vieillies qui rend parfaitement l’ambiance des films noirs de la première moitié du XXe siècle, et à des décors très soignés, là encore en parfaite adéquation avec ceux de l’entre-deux guerre, et nécessaire pour les nombreux raccords entre les images d’archives et les images nouvelles. Il n’est d’ailleurs pas toujours simple de faire la différence entre les unes et les autres ! La bande son aussi est estampillée rétro, et elle est bien sympathique. Cette excellente qualité technique n’est malheureusement pas suivie par l’intrigue. Ok il y a quelques moments drôles, c’est sûr, et en même temps avec Steve Martin et Carl Reiner on peut toujours s’attendre à quelques bons gags burlesques, mais ce n’est pas unilatéralement fendard, à cause d’une histoire certes volontairement absurde, mais en réalité totalement brouillonne. Le film accumule les rencontres entre le héros et les vedettes d’Hollywood, mais en oublie son histoire, qui est incompréhensible très rapidement, et qui du coup finit par confiner le métrage à son originalité. C’est dommage que le concept ait fini par l’emporter sur la narration, et je dois dire qu’en dépit des moments amusants qui parsèment le film, j’ai eu un peu de mal à rester accrocher jusqu’au bout. Le casting est emmené, du côté des vrais acteurs, par Steve Martin et Rachel Ward. Martin est à son aise et colle bien à son personnage sérieux et décalé, type de rôles dont il s’est d’ailleurs souvent emparé dans sa carrière. Rachel Ward est un peu discrète ici, elle se débrouille bien mais manque un peu de punch en héroïne de film noir. Autour de ces deux acteurs, toute une galerie d’acteurs célèbres se presse, parfois dans le cadre d’une petite apparition, parfois davantage, et c’est vrai que c’est souvent amusant, bien que les apparitions soit d’un intérêt inégal. Franchement, Les cadavres ne portent pas de costards est amusant, mais sans plus. Je lui reconnais des qualités techniques certaines, et le talent de Steve Martin est à souligner, mais le métrage s’est enlisé dans une histoire abracadabrantesque qui finit par lasser à force d’être abstraite et alambiquée. 3
Le concept fait rêver et constitue un véritable tour de force, car arriver à rassembler autant d'extraits des grands classiques du film noir des années 40 et à les intégrer parfaitement à l'action réelle du film avec Steve Martin et Rachel Ward, grâce à un travail minutieux de costumes, de raccords de décors, de photo en noir et blanc et de montage, c'est tout simplement fabuleux. Malheureusement, le film n'est pas servi par un scénario plus solide, on a l'impression que chaque vedette vient faire son petit tour juste pour valoriser le film mais l'histoire reste désespérement plate et sans saveur. Steve Martin en insupportable cabotin, fait preuve de plus de sobriété mais se livre à une enquête traitée en forme de parodie comique même si elle est respectueuse, en rencontrant les stéréotypes du genre. Il croise au détour des plans habilement remontés, Bogart, Cary Grant, Alan Ladd, Lana Turner, Barbara Stanwick, James Cagney ou Robert Taylor dans une collection de chefs-d'oeuvre ("les Passagers de la nuit", "Soupçons", "Tueur à gages", "la Clé de verre", "le Facteur sonne toujours deux fois", "l'Enfer est à lui", "Assurance sur la mort"...). Un hommage qui reste regardable rien que pour l'aspect insolite des apparitions de monstres sacrés hollywoodiens, mais qui peine à convaincre, et on se plait à penser au résultat s'il y avait eu un scénario plus travaillé.
Certes le scénario a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes, mais l'hommage rendu aux films de genre d'époque reste un plaisir pour tous les amoureux des films mythiques de la grand époque des années 40/50.... L'occasion aussi de reconnaître certains acteurs dont l'image est détournée avec humour tout au long de ce petit film court qui se voit sans prise de tête....
Sur le fond, ce film n'est pas mirobolant: un bel hommage rendu au cinéma des années 40-50 avec un détournement (pas toujours judicieux) des acteurs d'hier; qu'il faut pouvoir reconnaitre! Le scénario est largement tiré par les cheveux afin de permettre d'y incorporer un maximum de gags. C'est sur la forme que "Les cadavres ne portent pas de costard" arrive à tirer son épingle du jeu, grâce à la bonne performance de MARTIN notamment; pour son jeu manuel (le craquage d'allumette, spoiler: les ombres chinoises ...) mais pas que. En faisant echos à certains codes du cinéma noir et blanc, avec la technologie des années 80, le film se dote d'une dimension intemporelle. L'humour, largement présent à n'en déplaise certain, est adapté à tout amateur: du machisme (spoiler: "depuis 20 ans que je faisais ce boulot, je n'avais jamais vu un châssis pareil" ) au pipi-caca (spoiler: la crotte déposé sur le bureau secrétaire ) en passant par le visuel (spoiler: la préparation de la mixture spéciale gueule de bois ), personne n'est laissé sur le carreau pour qui aime les comédies. Même les décors sont mis à contribution, à l'image de spoiler: la grosse corne posé prêt fauteuil quand RIGBY cherche une blonde , pas besoin de dialogue pour apprécier cette scène.