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benoitG80
3 416 abonnés
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2,0
Publiée le 26 septembre 2010
Miral sans être un mauvais film semble pourtant passer à côté de la réussite. La faute, sans doute, à beaucoup de maladresses et aussi à ce manque de rythme qui nuit énormément au film ! Tout semble assez laborieux et scolaire. Au final, malgré l'intention louable de nous mettre face au destin de la jeune Miral et de sa condition de jeune palestinienne, l'ennui prend vite le dessus...
Un film intéressant sur l'histoire israélo-palestinienne, qui montre que la situation est loin d'être résolue. Freida Pinto est une bonne actrice, et le film plutôt bien réalisé.
Le thème était génial, l'idée des destins croisés au cours de l'histoire aussi. Cependant le film est raté. La réalisation est plate, les actrices peu convaincantes.
Difficile de croire, en sortant de "Miral", que le réalisateur de ce film est le même que celui qui nous avait pondu trois ans plus tôt le magnifique "Scaphandre et le papillon". Cela en est même totalement incompréhensible : ici la caméra bouge tout le temps et pour seulement deux trois rares bonnes idées visuelles, il faut se coltiner toute une plâtrée d'effets d’autant plus ratés qu'ils semblent totalement inutiles par rapport à la narration de cette histoire. En parlant de narration , c'est aussi un total loupé que d'avoir cherché à segmenter l'intrigue en quatre histoires, car au final, le film est tellement haché qu'il ne s'en dégage presque aucune dynamique. Bref, c’est l'ennui pour une histoire qui pourtant semblait pouvoir prétendre à la surcharge émotionnelle. Même la jolie plastique de la « Slumdog » Freida Pinto n'y a rien changé me concernant : tout est resté désespérément lisse, caricatural, sans vie, à tel point que j’ai préféré quitter le navire avant son arrivée au port. Mais qu'est-il donc arriver à Julian Schnabel ? En tout cas, pour ce qui est de cette "Miral", le papillon s'est clairement mué en scaphandre bien lesté.
Le pictural Julian Schnabel était-il le cinéaste le plus indiqué pour tourner cette ode à la paix entre israéliens et palestiniens?On peut en douter tant son film se révèle sirupeux,didactique à l'extrême et trop conciliant.Il simplifie bêtement les enjeux,alors que conflit de 60 ans est justement l'un des plus complexes qui soient.Dans "Miral",on suit 3 générations de femmes palestiniennes,qui tentent de survivre dans un monde hostile,partagées entre le désir de paix et la volonté que les choses changent.Ceci étant,ce mélo oriental n'est qu'une succession de vignettes,difficiles à prendre en défaut,mais qui ne pas harmonieuses,et qui affadissent un affrontement quotidien terriblement violent.L'innovation principale vient de la caméra de Schnabel,qui multiplie les expérimentations visuelles,avec un grand soin apporté à la photographie.Si on aperçoit une ou deux guest,c'est la jeune Freida Pinto,qui bouffe l'écran,avec son irradiante beauté et sa candeur fondante.Belle partition aussi de Hiam Abbass.Dans l'ensemble,cette oeuvre reste bien naïve et superficielle.
Je n'ai pas compris l'intérêt de bouger tout le temps la caméra comme ça.. okay à des moments ça marche, c'est joli mais sinon.. Niveau histoire, la fragmentation en quatre histoires différentes n'apporte rien et n'es pas dynamique du tout. C'est long, et même Freida Pinto n'apporte rien au film (c'est dire..). Film dont tout les sujets sont survolés, qui ne laisse qu'un gout amer d'inachevé.
Un discours trop pro-palestinien, et donc un traitement un peu simple et manichéen du conflit israélo-palestinien. Freida Pinto y est toutefois remarquable.
On sent qu'elle est pleine de bonnes intentions cette « Miral », et au fond elle n'a rien de honteuse, ni dans son propos ni dans sa forme. Mais que tout cela manque de chaleur! Alors que sur un tel sujet, et surtout de la part de Julian Schnabel, l'auteur du très beau « Le Scaphandre et le papillon », nous pouvions attendre beaucoup d'émotions, nous en restons à quelque chose de propret, d'académique, dessinant tout de même de jolis personnages, mais en définitive trop superficiel et fade pour nous apprendre quelque chose de vraiment nouveau. Rien de catastrophique donc, mais hélas rien de vraiment transcendant non plus.
Après son mémorable Le Scaphandre et le papillon (2007), Julian Schnabel revient en adaptant le roman autobiographique de Rula Jebreal. Le cinéaste nous fait alors revivre les moments difficiles de la Palestine en 1948, où il y mêle habillement reconstitutions et images d'archives. On revit des moments forts comme la création du pensionnat à Jérusalem pour les orphelins de Palestine, une fondation soutenue par une seule et unique femme, grâce à qui des milliers d'enfants auront survis et continués d'apprendre. On fait aussi la connaissance de Miral, une jeune fille qui vient d'intégrer le pensionnat. Le film est centré sur elle, de son enfance à son adolescence, jusqu'au moment où elle rejoint un groupe terroriste. Une enfance tiraillée, constamment tourmentée par la mère qu'elle n'a jamais connu (ou presque) et les conflits politiques qui n'en finissent pas. A trop vouloir en faire, Julian Schnabel perd le spectateur sur le début mais parvient à rebondir par la suite, grâce à une mise en scène passionnante, une très belle qualité photo que l'on doit à Eric Gautier (on lui doit aussi celle de Into the Wild - 2008). A noter aussi l'excellente prestation des acteurs, dont Hiam Abbass, Freida Pinto & Alexander Siddig. L'ensemble étant agrémenté d'une superbe B.O, envoutante à souhait. Julian Schnabel continu de plus belle à nous transmettre ses émotions, on espère qu'une chose, que cela dure !
Il est toujours difficile de revenir suite à un succès critique et public. Après Le scaphandre et le papillon on attendait Julian Schnabel au tournant. A la vue des critiques, apparemment il n'a pas réussi à convaincre. Pour ma part je ne pourrais pas vous dire grand chose car je n'ai pratiquement rien vu. C'est tourné avec les pieds, la caméra ballotant sans cesse dans tous les sens. Et comme souvent (mais il y avait longtemps quand même) la nausée est très vite arrivée. Ayant passé les trois quarts du film les yeux fermés et malade je n'ai donc pas pu me faire une idée. J'ai entre-aperçue la grande Hiam Abbass, qui avait l'air d'être toujours aussi bonne malgré le maquillage. Freida Pinto a l'air convaincante et elle est tellement belle. Entrevus aussi rapidement Vanessa Redgrave et Willem Dafoe. J'ai failli partir à plusieurs reprises mais ai finalement attendu la fin du calvaire le cœur au bord des lèvres. Je me ferai donc un avis au premier passage télé, qui atténue considérablement tout effet de balancement...
Petite précaution si vous voulez voir ce film :prendre des pilules contre le mal de mer, le réalisateur ayant oublié le stabilisateur de caméra! Des images pseudo-artistiques, une musique d'ascenseur envahissante, un montage découpé en rondelles, on a du mal à entrer dans cette histoire où, à travers le destin d'une petite fille puis d'une femme, on nous raconte l'histoire des palestiniens depuis 1948. Tout est téléphoné et manichéen et la très belle Freida Pinto (Miral) a un jeu trop simpliste pour nous émouvoir complètement. Dommage! Pour une fois qu'Israël est raconté autrement que par des réalisateurs juifs, dont le travail récent montre souvent un grand esprit critique et un recul par rapport aux thèses officielles, on aurait aimé trouver ce même esprit critique sur le point de vue palestinien.
Un film bien pensé, bien réalisé et bien interprété (avec notamment la grande Hiam Abbass) sur ce sujet bouillant qu’est encore et toujours le problème palestinien. Le propos procède de manière très efficace mais sans effets tape-à-l’œil, par petites touches, en s’appuyant sur quelques images d’archive. C’est l’histoire d’un pensionnat pour enfants palestiniens, fondée par une « mère courage » qui parvint toujours à se tenir en dehors du contexte politique pour donner à ses protégés une éducation digne et exemplaire. Jamais l’auteur ne juge qui que ce soit dans l’exposé de cette cohabitation jusqu’ici impossible. Précisons que ce n’est en aucun cas un film à thèse mais une fiction libre et poétique sur un grand problème humain. En toute fin, on nous rappelle que les accords d’Oslo furent signés en 1993 et prévoyaient la partition du territoire en deux états indépendants, accords qui n’ont toujours pas été appliqués à l’heure actuelle… L’espoir demeure après la vision d’un aussi beau film.
La guerre, le combat, les pleurs, les cris, la tristesse.. bon.. un film qui aurait coûter moins cher si on en avait fait un documentaire. HEADTout est axé sur cette charmante actrice, Mlle Freida, puisque rien ne commence et rien n'est clair avant son arrivée. Elle joue aussi bien que dans les autres films mais elle joue un rôle sans intérêt, sans passion et qui a du mal a nous donner des émotions.HEADOn s'ennuie vite, on ne redécouvre rien qu'on ne connaît déjà ou que l'on aurait déjà vu dans d'autres films, bien plus poignants, bien plus touchants. HEADUn ennui certain et de plus en plus profond à mesure qu'on avance dans l'histoire, au final..
L'Histoire du conflit israelo-palestien depuis ses origines jusqu'à nos jours à travers le destin d'une palestinienne, de ses origines jusqu'à aujourd'hui... Ambitieux, Julian Schnabel s'empêtre dans ce fourre-tout et semble ne pas très bien savoir par où commencer. Trop de choses à dire en si peu de temps sur un sujet aussi lourd. Du coup son film ressemble à bien des fictions semblables avec pour fil conducteur un héros/héroïne cristallisant les affres d'un pays. Il ne fait guère mieux, si ce n'est avec plus de style. Freda Pinto est quand à elle irréprochable.
Sans nous ébahir, ni encore moins nous émouvoir comme certains grands films sur le confit Israëlo-Palestinien, le dernier film de Julian Schnabel, à qui on doit le merveilleux "Le scaphandre et le papillon", apporte sa pierre à l'édifice de pacification voulue depuis des décennies par l'industrie du cinéma. On y revisite chronologiquement la construction de l'état d'Israël et ses conséquences humaines désastreuses en Palestine à travers le destin d'une école consacrée aux orphelins de ce conflit. On y retrouve avec plaisir la très belle Freida Pinto, ainsi que la "force arabe" du cinéma : Hiam Abbas.