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bobmorane75
22 abonnés
216 critiques
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4,0
Publiée le 21 septembre 2010
Très beau film, émouvant, intelligent, bien joué, et qui a le mérite d'être impartial. Voir la situation de la palestine au niveau du quotidien des civils, et des enfants en particulier, rend plus fort ce film.
Miral est film retrace le destin d'une jeune palestinienne prête à tout pour survivre, malgré la guerre qui frappe son pays. Un drame émouvant avec une caméra bien utilisé. Superbe... un beau récit et témoignage!
En traitant de la vie de cette jeune orpheline palestinienne au cœur des tourments de son peuple, le film nous résume bien le demi-siècle de tourmentes du Proche-Orient, c'est là son principal avantage. Mais le problème vient surtout du fait que l'histoire met un temps fou à démarrer puisque la trame s'éternise sur des personnages antérieurs et dont l'histoire peut être facultative, telle que celle de la tante. Au final, l'intérêt de ce film revient à son approche historique du point de vue palestinien, pour ne pas dire antisioniste, plus qu'à l'histoire anecdotique de cette jeune fille… mais tout semble n’être en fait qu’un agréable palliatif en attendant un biopic documenté de Yasser Arafat ou d'Yitzhak Rabin.
Un sujet fort, mais un traitement très particulier qui rend par moments ce film quasi-incompréhensible. Est-il pro-palestinien? Sans doute, mais peut-on en dire autant du réalisateur? En tout cas, l'émotion passe parfois et ces moments-là sont alors particulièrement réussis...
Commençant comme un reportage assez ennuyeux sur l'école Hind Husseini qui recueille des enfants israëlo-palestiniens en territoires occupés, puis s'engageant dans une analyse assez convenue de décennies de conflit local, le film de Julian Schnabel ne prend vraiment son envol qu'avec l'entrée en scène du personnage écartelé de la jeune Miral. L'ensemble nous laisse sur l'impression d'un message plutôt flou, et la réalisation un peu plate est gâchée par une caméra instable qui nous fatigue avec ses travellings saccadés et insupportables. On notera cependant les très belles prestations de Hiam Abbas et de Freida Pinto, dont la lumineuse beauté nous fut révélée dans Slumdog Millionaire.
Un film doux et mélancolique, mais avec un parti pris pro-palestinien manifeste mais assumé. Une oeuvre à l'image de la région, pleine de contrastes et de drames. A voir sans hésitation.
Au bout des presque 2 heures de projection de Miral, une question brûle les lèvres : quel était le sujet du film ? Montrer en raccourci 60 ans d'histoire palestinienne ? Rendre hommage à Hind, cette femme qui créa un pensionnat pour orphelins et enfants délaissés, tout en militant pour la tolérance et l'éducation ? Evoquer les tourments adolescents de Miral, tiraillée entre la lutte armée et l'espoir d'une solution pacifique ? En vérité, Julian Schnabel, qu'on a connu plus inspiré (Avant la nuit, Le scaphandre et le papillon), traite tous les sujets à la fois, en les survolant. La seule qualité que l'on peut attribuer à Miral, est sa plastique (Schnabel n'est pas peintre pour rien), mais c'est très insuffisant. Le film est assez léger sur le plan historique, engagé -et c'est son droit le plus strict- mais sans guère de nuances. L'utilisation de l'anglais, en lieu et place de l'arabe, co-production oblige, est en soi déjà gênante, mais on en veut surtout à Schnabel d'avoir rendu Hiam Abbass plutôt quelconque (comment est-ce possible ?) et d'avoir donné le rôle de Miral à Freida Pinto, très belle c'est un fait, mais dont l'accent indien enlève encore un peu plus de crédibilité au film (le personnage le plus intéressant est manifestement Hind, il est hélas sacrifié au bénéfice de Miral). Soyons charitables : Miral n'est pas une oeuvre décevante, elle est (presque) totalement ratée.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 6 juillet 2021
J'ai été étonné de voir à quel point Miral était un film apolitique. Il dépeint simplement l'enfance et l'adolescence d'une jeune Palestinienne ainsi que les histoires de sa mère et de la directrice de son école. Ces histoires illustrent dans une certaine mesure l'histoire palestinienne de 1947 à 1993. Mais l'accent est mis sur l'histoire des femmes. Je pense que c'est un film qui sera beaucoup plus apprécié par les femmes que par les hommes car il est poignant et respectueux pour les femmes. La plupart des femmes trouveront quelque chose à quoi s'identifier dans ce film mais les hommes aussi. La réalisation est magnifique et les acteurs principaux sont convaincants dans leurs rôles. On a reproché au film d'être décousu mais c'est parce que la vie réelle n'a pas d'arc dramatique formel et malheureusement il n'y a pas de conclusion au film car le conflit se poursuit...
Un film auquel il manque indubitablement une dimension émotionnelle...Le film décrit plutot très succintement et le scénario en souffre l'engagement d'une jeune palestinienne pour son pays....C'est trop sobre et loin d'être enivrant....Hiam Abbass a un rôle minime et c'est tant mieux, on ne voit plus qu'elle dans le cinéma palestinien ou israélien...Deux heures de film pour apprendre qu'Israel a accepté de cèder 22% de son territoire c'est longuet...Je pense que le réalisateur s'est presque fourvoyé en essayant de décrire l'histoire au travers de la vie de cette femme militante dont la vie est presque trop banale...A vous de voir....
« Miral », réalisé par Julian Schnabel, raconte l’histoire de quatre femmes palestiniennes à différentes époques allant de la création de l’état d’Israël en 1947 aux accords d’Oslo en 1993. Le conflit Israélo-palestinien servant de toile de fond est présenté de façon assez schématique et partisan, caractérisé par un manichéisme quelque peu embarrassant. Il ressort cependant de ce long métrage que le réalisateur garde un profond espoir qu’une paix est encore possible entre les deux peuples malgré des décennies de confrontation. Le destin des quatre palestiniennes est traité de façon un peu trop sirupeuse, ce qui en fait un récit un peu bancal face à la gravité des évènements relatés. L’interprétation des actrices est honnête mais se heurte à une réalisation par trop consensuelle et à une présentation juste mais souvent simpliste de la situation au Proche-Orient. Pour une vision plus fouillée et plus réaliste de la géopolitique et des conditions de vie dans cette région du Monde, il existe des films autrement plus aboutis. On citera entre autres « Paradise now », « les Citronniers », « Jaffa » ou « Ajami », ou pour leur aspect historique, des films comme « O Jérusalem », « Exodus » ou la récente série « The Promise », diffusée en 2011 par Canal Plus.
Un film aux allures expérimentales, un début qui donne mal à la tête avec le ballotement de la caméra, mais on l'oublie vite pour se plonger dans l'histoire et entrer dans le quotidien de milliers de palestinien. Un bon film, qui ne tombe pas dans le pathos, qui montre une vérité toute nue, sans jugement. Seul bémol : pour un film dédicacé aux 2 peuples, il est très pro-Palestine.