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Peter Franckson
51 abonnés
1 151 critiques
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2,0
Publiée le 30 novembre 2016
Décevant ! Malgré la présence d’Anthony HOPKINS (pathétique en vieux beau, cédant au démon de midi) et de Naomi WATTS (encore elle !) et même Antonio Banderas (que je n’avais pas reconnu !). Il est temps que Woody ALLEN arrête de tourner, il a quand même 75 ans et son talent est derrière lui ! Un scénario de vaudeville : le père de Naomi WATTS quitte sa femme pour une plus jeune tandis que le mari de Naomi, écrivain en mal d’inspiration, la trompe avec une voisine indienne sur le point de se marier. Passionnant non ?
J'ai comme l'impression qu'Allen tombe peu à peu dans les mêmes travers que Burton depuis plusieurs années, à user d'un style redondant dans ses films avec des thématiques presque identique sans apporter vraiment de renouveau. Car c'est le principal défaut de ce film, il donne une impression de recyclage d'autres oeuvres du réalisateur notamment Magic in the Moonlight (bien que plus récent, je l'ai vu avant et l'est trouvé mieux exploité sur les pratiques de l'occultisme et sa bonne ou mauvaise influence sur les individus), ou encore Vicky Cristina Barcelona (pour les obsessions amoureuses dont souffrent Josh Brolin mais surtout Naomi Watts dont le parallèle est assez évident puisque l'être aimé est encore un bel espagnol au style ténébreux) également Blue Jasmine (notamment l'infidélité conjugale par exemple). De plus, si Allen a une passion pour le drame social, ici nous nous retrouvons presque au niveau zéro de l'imagination, un vieil homme riche craignant la mort qui décide de se trouver une femme de 30 ans de moins est assez courant, ou encore l'infidélité conjugale (qui n'est exploité qu'en surface). D'autres idées sont plus intéressantes comme la panne d'inspiration de l'écrivain qui cherche à retrouver ses premiers succès (serait-ce un parallèle avec Allen lui-même ?) ou encore le deuil d'une relation amoureuse qui contraint certains esprits naïfs à se tourner vers des solutions de facilité tel que la magie plutôt que de trouver la force de se ressaisir par elle-même. Seulement le film reste assez superficiel dans son développement du fait des nombreux personnages que l'on suit et de la trop courte durée du récit, on peut même souligner que le film n'a pas vraiment de conclusion et aurait très bien pu continuer 10 minutes de plus. On peut cependant indiquer qu'Allen sait toujours se rire de ses personnages avec une certaine ironie doté d'un humour noir bien à lui, se moquant de certains qui sont tombés dans la propre toile qu'ils se sont tissés (particulièrement les hommes ici). Ce film est globalement correct, Allen sait toujours écrire seulement ce n'est pas vraiment ce que je qualifierais de bon en ce qui le concerne, je pense que seul les fans passionnés de son travail trouveront satisfaction à le voir, pour ma part, je vais espérer que ce n'était qu'un incident de parcours.
C'est long et pourtant ça ne dure qu'une 1h30... le film commence au milieu d'une histoire qui bouleversement sur bouleversement ne trouvera jamais de fin. Les acteurs sont irréprochable mais le scénario tourne en rond et si le film est plutôt plaisant dans la première moitié, on fini vite par s'ennuyer par la suite
Un titre en forme de promesse pour ce Woody Allen, placé sous le signe de la voyance et de l’espoir. Mais qui est donc cet homme si attendu ? Helena (Gemma Jones), londonienne octogénaire, se retrouve seule et désespérée après que son mari Alfie (Anthony Hopkins) ne l’ait quitté dans l’espoir d’une seconde jeunesse (voir d’une troisième vu l’âge avancé d’Hannibal le cannibale). Elle passe la plupart de son temps à se lamenter en buvant du whisky chez sa fille Sally (Naomi Watts) qu’elle entretient financièrement. Le mari de Sally, Roy (Josh Brolin) un écrivain raté en manque d’inspiration, passe le plus clair à tenter de finir son prochain ouvrage dont il sait pertinemment qu’il sera un nouvel échec.
Sally oriente sa mère chez une voyante afin de s’en débarrasser. Grace à Cristal (Pauline Collins) la fameuse diseuse de bonne aventure, Helena peu à peu retrouve gout à la vie et se laisse convaincre par l’ésotérisme, payant, de la medium. Alfie tombe amoureux de Charmaine (Lucy Punch) une plantureuse call girl, Sally de son patron Greg Clemente (Antonio Banderas) et Roy de sa ravissante voisine Dia (la ravissante Freida Pinto de Slumdog millionnaire). Mais où est le bel inconnu d’Helena ?
Un Woody Allen de bonne facture, comparable à ses deux derniers (Magic in the moonligt et l’homme irrationnel). Un bon rythme, une intrigue plaisante, des personnages drôles et attachants (un très bon Anthony Hopkins), le réalisateur reste simple et efficace pour un résultat agréable.
spoiler: Seul problème on reste sur notre faim et on regrettera qu’il manque largement dix bonnes minutes de conclusion pour que l’histoire soit complète.
Bien sûr, on peut trouver qu'il revient toujours sur les mêmes thèmes: la vie, l'amour, la mort; que ses films sont bavards...mais, ils semblent légers et ils sont "pesants" et profonds.
Là, chacun, chacune, se berce d'illusions: Gemma Jones, vieille épouse abandonnée, s'en remet à une voyante qui lui dit tout ce qu'elle veut entendre. Anthony Hopkins, se hâte de vivre, avec une poule improbable. Josh Brolin est prêt à tout pour devenir "un écrivain" estimé. Naomi Watts est mon personnage préféré; elle confond, projet commun à la galerie avec l'attente de sentiments que n'éprouve pas son patron. très jolies scènes: il faut voir les yeux de Naomi Watts quand son père présente sa nouvelle "épouse"; la scène chez le bijoutier où il faudrait peu de choses pour qu'elle croie que ces bijoux pourraient être pour elle (AMOUR). et ses yeux, lorsqu'elle les voient, portés par son artiste protégée, enfin la scène où elle perdrait sa dignité, pour s'entendre dire, "qu'il aurait pu l'aimer". Le besoin d'Amour est au centre du film, même si les personnages frisent le ridicule. Woody Allen nous manipule encore avec beaucoup de virtuosité et de noirceur.
Je ne sais pas pourquoi je persiste à regarder des films de Woody Allen. Sans doute parce que j'ai un tempérament optimiste et que je pense qu'un jour, prochain, j'aimerais ses films. Il ne se passe rien. On surfe sur des situations. Rien n'est approfondi. Que du vent !
Quand Woody Allen cède au bling-bling fainéant, cela donne "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu". Le prestige de sa distribution sonnait déjà comme une fausse promesse, instillée de façon à induire en erreur le spectateur. campent une succession de personnages clichés, que l'on ne va même pas prendre la peine d'énumérer. Un parterre de protagonistes recyclé par le cinéaste qu'il ne parvient même pas à maîtriser au vu de leur nombre. Dès le départ, aux dires d'une voyance poussive, nous faisons face à une proposition creuse, ouvrant la brèche à une route désespérément balisée. Prenons donc ce chemin pour cette fois mais la seule personne, bien connue toutefois, que l'on risque de rencontrer sera Allen dans sa forme la plus désolante. Ironie du sort, il se trahit D'ailleurs quelque peu à la fin du film en faisant dire au narrateur que son histoire ne signifie rien.
L'humour cynique de Woody Allen peine à fonctionner dans cette comédie dramatique, longue et rebutante. Les acteurs sont à l'image de la réalisation et n'arrivent guère à nous emballer. Bref, c'est de loin un des pires films du maître cinématographique américain.
Un Woody Allen sympa mais sans plus. L'histoire aurait pu se construire autour de cette affaire de cet écrivain et de son oeuvre détournée. Elle n'est en définitive qu'une anecdote à un scénario qui tourne autour d'histoires d'amours sans grand intérêt par rapport à d'autres films du même réalisateur.
Comme à l'accoutumée, le génial Woody aborde avec intelligence et humour des thèmes qui lui sont chers. Cette fois-ci la sexualité des seniors et la réincarnation. A noter la présence jouissive de comédiens pour la première fois présents dans un film du réalisateur, à l'instar d'Anthony Hopkins et Antonio Banderas notamment. Une très belle réalisation.
La vie au final ne rimerait a rien? Apres 1h40 de situations qui se laissent suivre sans deplaisir, la fin en queue de poisson vient magistralement servir ce propos.
Un excellent film du grand Woody Allen. Une très bonne comédie avec un casting prodigieux : Noami Watts, Anthony Hopkins, Freida Pinto la révélation de Slumdog Millionaire, Josh Brolin la révélation de W,l'improblable président. Une chronique familiale très marrante.
Loin d'être le meilleur Woody Allen de ces dernières années, mais loin d'être déplaisant non plus grâce à un savant petit vaudeville londonien mené par d'excellents acteurs. La morale de l'histoire est tout de même on ne peut plus classique et la plupart des fils du scénario manquent un peu de profondeur. Pas génial, pas mauvais non plus, pas mal quoi !