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shuffleup
5 abonnés
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2,0
Publiée le 13 avril 2024
Sans aucune histoire, le film est censé faire le portrait du quartier de la Bastille, cosmopolite, populaire, et en proie aux promoteurs. On s'ennuie ferme.
Encore une merveille de M.Klapisch qui replonge avec bonheur dans l'ambiance des années 90 et de mes vingt ans. Que de virtuosité dans ce film réaliste aux personnages attachants et hauts en couleurs. Mme Renée Lecalm, que j'avais vu apparaître brièvement dans des films m'a époustouflé par son talent, son naturel et son personnage merveilleux de petite vieille franche et pleine d'humour au grand cœur. Enfin le film ne manque pas d'humour, j'ai parfois ri très franchement. La scène de la cuisine avec Mme Renée alitée et Djamel qui la gronde pour qu'elle mange est tellement drôle. Zinedine Soualem est également formidable dans ce film. Merci pour ce bijou qu'il est un vrai bonheur de revoir presque 30 ans après sa sortie!
"Chacun cherche son chat", c'est un peu les Deschiens sans la caricature, une galerie de portraits de gens du peuple, de ces personnages vrais et humbles qu'on appelle communément les braves gens. La parabole est légère et sans prétention qui montre chacun, non pas tant à la recherche du chat disparu de Chloé, évènement dérisoire qui introduit la comédie de moeurs, mais dans l'attente de ces petits riens qui meublent une existence, qui lui donnent un sens et peut-être un peu de confort. Confinés sur le seul territoire de leur arrondissement parisien, ces personnages sédentaires incarnent autant la précarité sociale que la convivialité et la solidarité nécessaires, sans lesquelles tous s'étioleraient dans la solitude, le désoeuvrement, l'abandon. Le quartier est insalubre mais a une âme que la reconstruction et la modernisation menacent. La communauté, hétéroclite, nous attache à sa générosité, à sa simplicité, comme à son langage ou à ses attitudes parfois frustes. Cédric Klapisch sait, par la mise en scène et le montage, rendre amusants et sincères ces figures à la fois courantes et particulières. Au terme du film, la jeune héroine Chloé, dans sa recherche du chat et de l'amour, aura au moins trouvé une famille.
J'ai enfin vu ce film sertie lorsque j'avais 20 ans... au delà de l'aspect souvenir de cette époque le film est drôle et intéressant sur les rapports humains et la société. Le casting est bon et nous emmène dans cette belle histoire. Le rythme est bon et le film n'a pas vieilli.
J'ai beaucoup aimé ce microcosme sur Bastille où les gens se parlent et s'entraident autour d'un chat. C'est l'humain avant tout et la vie de tous les jours agrémentée de petites rencontres, d'amour volatile et de chamailleries gentilles.
Tout le cinéma de Klapisch est là, cet art du conte en chorale, l’amour de sa caméra pour Paris, des acteurs en lâcher-prise, une bande son tellement bien sentie, la mise au premier plan de figures iconiques trop peu vues du cinéma Français, la tendre et regrettée Renée Le Calm et le fabuleux Zinédine Soualem. Il n’y a pas qu’un seul héroïque Zinédine dans l’hexagone…
« En ce moment, je ne sais pas ce qui se passe mais tout le monde perd son chat »
Nous sommes au cœur d’une anthropologie très touchante et tout en proximité d’une solidarité en micro-société dans cet arrondissement parisien, le 11ème en l’occurrence.
Les destins qui se croisent, dans cette quête prétexte du chat perdu. En cherchant son chat, elle va en fait découvrir le monde, l’aventure universelle, la quête de soi.
Et si finalement, le chat de Chloé, c’était comme le bonheur, beaucoup plus près qu’on l’imagine…
Le troisième long-métrage de Cédric Klapisch, sorti en 1996, constitue une comédie chorale bien banale. Ce n’est pas niaiseux mais c’est affreusement quelconque et sans rythme. Comme il aime à le faire, le réalisateur brosse le portrait d’une galerie d’individus vivant à Paris. Cette mosaïque de personnages, plus ou moins attachants, se découvre à travers la recherche d’un chat perdu par sa maitresse (Garance Clavel). Au fil des rencontres, on assiste à des tranches de vie dans l’univers urbain du quartier de la Bastille. Aucun rebondissement, une photographie fade, un final bâclé ; le cinéaste français n’a jamais été aussi peu inspiré. Bref, un melting-pot intergénérationnel tendre mais sans saveur.
Une galerie de personnages qui frisent la caricature et pourtant si vrais, si naturels dans leur décor quotidien d’un quartier de Paris où les bulldozers entreprennent la démolition de plusieurs bâtiments. C’est l’époque où Jospin a failli être président ( couac historique ) et où les hommes se conduisent encore comme des veaux. Une jeune fille au milieu du tumulte tente de retrouver son chat et ses esprits . Cédric Klapisch la guide avec précaution dans ce dédale d’humanité où de vieilles personnes parfois perdent la tête. Attentionné à ses personnages, dans des images documentées Klapisch saisit alors l’air du temps .Vingt-cinq ans plus tard , la pollution est passée par là … AVIS BONUS Cédric Klapisch et les comédiens reviennent sur les lieux du tournage , c’est sympa Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Écrite et réalisée par Cédric Klapisch, cette jolie Comédie Romantique nous propose une belle collection d'êtres simples et attachants, cohabitant dans le décor populaire du quartier de la Bastille à Paris. Le scénario très mince, nous conte pourtant une histoire tendre et attachante, avec de jolies scènes de rues, et une mise en images des personnages parfaitement réussie, très proche des acteurs. Si le film nous offre une très agréable bande musical, il bénéficie également d'un excellent casting. Outre la participation de Romain Duris dans la peau du batteur beau gosse, Garance Clavel, fraiche et naturelle, réalise une belle performance d'actrice dans le rôle principal de Chloé. Elle est bien secondée par son ami Djamel joué par Zinedine Soualem très bon dans un rôle délicat de benêt. Renée Le Calm, servie par d'excellents dialogues, est la vielle dame aux chats ; Olivier Py assure le rôle de Michel le colocataire de Chloé ...
« Chacun cherche son chat » est loin d’être le premier long métrage de Cédric Klapisch (1996) et c’est plutôt un film que je qualifierais de documentaire. Chloé (Garance Clavel) est maquilleuse pour une boite de shooting pour la pub. Elle habite dans le XIème arrondissement en colocation avec un homosexuel. Partant en vacances, elle confie son chat – Gris-Gris bien qu’il soit tout noir – à Mme Renée (Renée Le Calm devenue actrice sur le tard de sa vie) mais à son retour, Gris-Gris a disparu ! Mme Renée met aussitôt en alerte tout un réseau de copines chargées de surveiller le quartier. Chloé va avec Benoît alias « Bel Canto » (Joël Brisse), artiste peintre, et un habitué du quartier, Djamel (étonnant Zinedine Soualem), coller ses affichettes et ratisser à la tombée de la nuit tout le quartier et en découvrir la richesse de sa vie. Que chacun se rassure Gris-Gris sera retrouvé et en même temps sans le savoir Chloé découvrira l’amour qui n’habitait pas très loin de chez elle. Ce film est plus un documentaire rapportant en 1995 les mutations de ce quartier situé entre les places de la Nation, de la République et de la Bastille, avec ses expulsions, ses destructions d’immeubles, ses petits commerces qui ferment … faisant craindre aux habitants de perdre toute l’âme de leur quartier et il est vrai qu’à Paris chaque quartier, voire pâtés de maisons, à son art de vivre cher à ses habitants.
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0,5
Publiée le 4 septembre 2020
À Paris, une maquilleuse solitaire Chloé partage son appartement avec un homosexuel. spoiler: Lorsqu'elle a besoin de voyager elle lui demande de s'occuper de son chat bien-aimé Gris-Gris mais il refuse. Chloé cherche quelqu'un pour s'occuper de son chat et elle rencontre Madame Renée qui lui propose de s'occuper de Gris-Gris avec ses chats. À son retour Madame Renée explique que Gris-Gris s'est enfui. Chloé fouille le quartier et se solidarise avec ses voisins. Chacun cherche son chat est un joli film mais avec une histoire inutile qui pourrait être nostalgique pour des Parisiens. Mais le scénario est ennuyeux avec une scène gay excessive et peu drôle. Comme d'habitude chez Cédric Klapisch tous les acteurs jouent très bien leurs rôles. Mais le film est présenté à tort comme une comédie romantique légère. En fait c'est un film tentaculaire et plutôt déprimant. Tout est très réaliste ce qui signifie qu'aucun des personnages n'est exactement sympathique. Il est plein de tellement de messages déprimants que l'intrigue et les moments plus légers s'enlisent complètement. Nous voulions en quelque sorte une soirée légère et agréable. Au lieu de cela nous sommes complètement déprimés...
Je l'ai regardé parce qu'Agnès Vardas l'indiquait comme l'un de ses films préférés. Peut-etre cela peut etre expliqué par la présence d'un chat. Il y a quelque personnages marrants (les vieilles dames), l'intention pas très réussie de faire la fresque d'un quartier parisien, mais dans ce film il ne se passe rien du tout, et il peine à nous soustraire un sourire.