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RedArrow
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2,5
Publiée le 18 décembre 2014
Petit thriller vaudevillesque en quasi huit-clos. Intéressant mais jamais vraiment emballant malgré un trio d'acteurs convaincants, on a surtout l'impression que le film abat ses meilleures cartes un peu trop vite et brasse du vent dans la dernière partie. Certes anecdotique, le tout reste plutôt bien mené, sans réel temps mort, mais rien qui ne permette vraiment à cette "Disparition d'Alice Creed" de sortir du lot.
Premier film de J Blakeson, et doté d'un petit budget, "La Disparition d'Alice Creed" intrigue. De par son manque de moyens, Blakeson a du preuve d'inventivité pour nous captiver pendant 1h30. C'est plutôt réussi, même si le film est découpé informellement en deux parties distinctes : la première, mystérieuse, nous laisse sans réponse quant au motif de l'enlèvement, est filmée avec une étrange beauté (formelle pour le coup) et une précision redoutable et chirurgicale. La seconde nous dévoile ce motif et voit la situation changer et partir en vrille. Autant la première partie est excellente et étonnante de maîtrise à tous les points de vue, autant la deuxième se fait un peu poussive par moments, peut-être à cause du manque d'action et du scénario qui part un peu n'importe où. Je ne blâme pas les acteurs car ils s'en sortent bien mais cette révélation tant attendue s'avère au final décevante, paraît un peu faible et surtout un peu trop facile. Dommage car le long-métrage se regarde avec plaisir de bout en bout et la fin est réussie. Un réalisateur à suivre !
Thriller original ( contrairement à ce que j'ai parfois pu lire ici) qui tient bien en haleine : sauf le début, notamment la scène de l'enlèvement que j'ai si peu aimée, parce que je pensais que c'était le prélude à des sévices sexuels ou autres; au point que j'ai cessé de regarder le film....mais l'ai repris le lendemain, pour voir...et là j'ai regardé jusqu'au bout! Certains regrettent le manque de noirceur, et bien moi, j'ai aimé cette joute psychologique et les rebondissements pas forcément attendus;finalement ce film fait montre d' une certaine élégance dans le genre.
Des fois on regarde un film sans en attendre grand chose et l'on tombe sur une perle bien que je n'irais pas jusqu'à qualifier ainsi La Disparition d'Alice Creed s'avère tout de même un excellent film. Un thriller comme je les aime car tendu de bout en bout, dès le début on sent la tension qui monte et ce dès les premières minutes silencieuses, on voit 2 lascars qui préparent leur coup puis l'enlèvement qui est très bref puis l'essentiel de La Disparition d'Alice Creed se passera quasiment dans les mêmes lieux avec seulement 3 acteurs. C'est un huis-clos qui ne surprend pas à 100 % mais grâce à la nervosité et la vigueur de la mise en scène on ne voit pas le temps passé, le réalisateur se permet aussi une pointe de perversité.
Tout commence bien dans ce film, on suit les deux kidnappeurs ( et pour une fois on se place du coté des kidnappeurs et non de la victime ) qui préparent leur plan au millimètre près puis hop ils kidnappent la femme "Alice", mais malheureusement ce début fort sympathique ne tient pas la route .
Au bout de 30 minutes premier twist qui pointe le bout de son nez et qui fait plonger l'intrigue de base, l'ensemble du film commence alors a tomber a plat, plus de suspense et peu a peu les rebondissements s'enchainent de plus en plus grossiers .
L’enchainement de rebondissements en tout genre n'est là que pour combler un vide scénaristique qui sur de bonnes bases manque cruellement d'idées . Le tout est a rallonge et ça devient vite long et ennuyeux, toute la trame n'offre qu'un trait tout tracé prévisible et sans surprise . Les twists en veux tu en voilà ne sont pas pour autant surprenant et originaux, ils sont juste de trop .
En dehors de son début qui était bon et de ses acteurs qui tiennent la route ce film de kidnapping ne renouvelle en rien le genre et semble manquer de moyen pour aller au delà de son idée de base, finalement fade, ennuyeux, prévisible et grossier tout en frôlant le ridicule a chaque instant .
Un huis clos audacieux qui ne dévoile pas ses cartes rapidement. L’histoire est relativement simple mais tout est basé sur le double jeu de ce formidable trio d’acteurs. Une petite production britannique à voir absolument.
Pour son premier long-métrage J Blakeson s’attaque au genre du film de kidnapping avec demande de rançon qu’il, à cause d’un petit budget, accommode à la sauce huis-clos avec un nombre de personnage réduit. Malgré ce parti pris hautement casse-gueule : il faut que le scénario soit vraiment bon pour que l’ennui ne gagne pas le spectateur, malgré donc ce parti pris risqué le réalisateur réussi à maintenir la tension tout au long du film et à ménager un suspens et une conclusion des évènements, même si l’on sait que ça va de toute façon mal se terminer, convaincants et en même temps à rester dans une certaine vraisemblance. Alors, le film n’est pas pour autant original ni formidablement prenant, cependant on passe un vrai bon moment grâce à une interprétation des trois acteurs vraiment convaincante. Le réalisateur se permet tout de même une petite originalité en campant des personnages de kidnappeurs qui échappe en partie aux canons du genre par l’introduction d’une ambiguïté sexuelle, qui loin d’être gratuite ou dans l’air du temps apporte un vrai ressort à l’intrigue. Bref ce petit film anglais sans être un chef-d’œuvre réussi à mettre en place un suspens convaincant nourrit de péripéties inattendues et conclut par un final entre happy-ending et une fin plutôt sombre. À voir pour encourager un cinéaste prometteur et voir un film à petit budget qui rivalise avec les économiquement mieux nantis du genre.
Un bon scénario, qui mêle à la fois, angoisse et suspens. Alice Creed joue la carte de l'angoisse à fond, ça lui va bien. Mais le scénario est par moment long.
Pour un film visiblement fauché, ce n'est pas honteux. Tout repose sur les relations ambiguës entre les personnages et le double jeu de chacun. Sauf qu' on dirait que les protagonistes, ( masculins), prennent toujours les pires décisions qui les enfonceront inexorablement, et la fin est décevante et convenue au possible. De plus, les personnages ne sont guère attachants, on se fiche un peu de leur sort, tout en pestant contre leurs bourdes. J'aurais aimé des rebondissements moins artificiels qui auraient moins plombé la crédibilité de l'ensemble.
Un film noir en quasi huis clos et trois acteurs qui livrent une interpretation de qualité. A ça rajouter des rebondissements et un suspens prenant, pour obtenir un petit bijoux cinématographique.
Ce huis-clos britannique est un petit thriller divertissant, qui entre de suite dans le vif du sujet en instaurant habilement une tension extrême. La scène de déshabillage et ligotage de la jolie Gemma Arterton est d'un érotisme troublant. Hélas, le scénario mécanique a ensuite tendance à multiplier artificiellement les rebondissements sans grand souci de cohérence, et à abuser de situations clichés de niveau téléfilm. Cela reste dans l'ensemble pas désagréable. A noter que le titre est bien choisi, puisqu'il renvoie à trois types de "disparition": l'enlèvement, le décès, ou encore s'envoler dans la nature...
Un huit clos convaincant, les acteurs sont bons et on est tenu en haleine tout le long. Peut être peut on regretter la présence d'un autre personnage pour ajouter un peu de piment mais le tout est quand même réussi.