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ElBlasio
34 abonnés
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3,5
Publiée le 31 janvier 2011
A partir d'un dispositif minimum, le réalisateur tire un maximum pour livrer un film plus qu'honnête. Certains rebondissements sont un peu foireux, mais le tout se laisse agréablement regardé et on se laisse surprendre par Gemma Ashterton particulièrement "dark" dans ce rôle.
Thriller indépendant britannique,"La disparition d'Alice Creed" s'amuse à jouer avec les codes du film de kidnapping,encouragé par son mini-budget.Seulement 3 personnages.2 ravisseurs,l'un énervé,l'autre nerveux et une victime.Quasiment un seul lieu:le hangar.Sensation d'oppression,dans un huis clos d'abord stressant,plutôt violent(on ne compte pas les scènes de nudité et d'affrontement physique),mais finalement grotesque.Pourquoi?Car à force de se croire plus malin que les autres,le film accumule les twists,qui en perdent toute force,d'autant qu'ils ne sont pas des plus crédibles.Selon un effet de vases communicant,chaque protagoniste est dans un double jeu.Les réactions sont prévisibles.Et le jeu d'acteurs n'arrange rien.Gemma Arterton,pourtant prometteuse,geint un peu trop et offre une interprétation trop outrée.On ne croit pas une seconde aux relations entre les 3 personnages,ça manque d'alchimie.C'est franchement dommage,car il y avait de bonnes possibilités dans une introduction angoissante et mystérieuses.Ou comment un manque de rigueur plombe tout.
Petit film de débutant qui ressemble plus à un exercice de style qu'au thriller haletant que certains ont cru découvrir, sans doute bluffés par une série de rebondissements tous aussi farfelus les uns que les autres. Ce huis-clos sans vie est animé par un trio de comédiens caricaturaux obligés de surjouer pour réveiller le spectateur parfois tenté de regarder sa montre.
Pour son premier long-métrage J Blakeson s’attaque au genre du film de kidnapping avec demande de rançon qu’il, à cause d’un petit budget, accommode à la sauce huis-clos avec un nombre de personnage réduit. Malgré ce parti pris hautement casse-gueule : il faut que le scénario soit vraiment bon pour que l’ennui ne gagne pas le spectateur, malgré donc ce parti pris risqué le réalisateur réussi à maintenir la tension tout au long du film et à ménager un suspens et une conclusion des évènements, même si l’on sait que ça va de toute façon mal se terminer, convaincants et en même temps à rester dans une certaine vraisemblance. Alors, le film n’est pas pour autant original ni formidablement prenant, cependant on passe un vrai bon moment grâce à une interprétation des trois acteurs vraiment convaincante. Le réalisateur se permet tout de même une petite originalité en campant des personnages de kidnappeurs qui échappe en partie aux canons du genre par l’introduction d’une ambiguïté sexuelle, qui loin d’être gratuite ou dans l’air du temps apporte un vrai ressort à l’intrigue. Bref ce petit film anglais sans être un chef-d’œuvre réussi à mettre en place un suspens convaincant nourrit de péripéties inattendues et conclut par un final entre happy-ending et une fin plutôt sombre. À voir pour encourager un cinéaste prometteur et voir un film à petit budget qui rivalise avec les économiquement mieux nantis du genre.
Pas besoin de stars, pas besoin de décors luxueux, pas besoin de 50 personnages, tant que le scénario est bon, tant que les scènes s'enchaînent bien, tant que tout reste crédible, un film est réussi et celui-là l'est. Un très bon thriller, garni de rebondissements et à la sauce britannique donc forcément excellent. A voir absolument !!
Autant le dire de suite, La disparition d'Alice Creed est un film spécial, très spécial. Composé de 3 seules personnes au casting, dont la ravissante Gemma Arterton, le film débute par une introduction des plus intrigantes. En effet, deux hommes semblent préparer un kidnapping, font le nécessaire pour que leur plan fonctionne, en silence, passant d'une tâche à la suivante. Intrigant, certes, mais efficace. Après un élément perturbateur qui arrive vite et se passe rapidement, se met en place un huis-clos de près d'une heure, où le mental et le psychologique prennent toute leur importance. Qui sont ces hommes ? Que veulent-ils ? Pourquoi ont-ils choisi cette femme ? Tant de questions énigmatiques qui trouvent réponse petit à petit, sous les pleurs de la victime. On imagine mal une autre star accepter un tel rôle, c'est tout à l'honneur de Miss Arterton, bien qu'elle n'avait pas encore le même succès que maintenant. la seconde partie du film est beaucoup plus brouillonne, mal travaillée, et forte en rebondissements pas toujours bien trouvés. C'est long, ennuyeux et vide de sens. Une partie qui viendra totalement gâcher la première. Sans révéler la fin, on pourra dire que Gemma Arterton en a bavé. Comme nous devant les dernières minutes ....
Premier film de J Blakeson, et doté d'un petit budget, "La Disparition d'Alice Creed" intrigue. De par son manque de moyens, Blakeson a du preuve d'inventivité pour nous captiver pendant 1h30. C'est plutôt réussi, même si le film est découpé informellement en deux parties distinctes : la première, mystérieuse, nous laisse sans réponse quant au motif de l'enlèvement, est filmée avec une étrange beauté (formelle pour le coup) et une précision redoutable et chirurgicale. La seconde nous dévoile ce motif et voit la situation changer et partir en vrille. Autant la première partie est excellente et étonnante de maîtrise à tous les points de vue, autant la deuxième se fait un peu poussive par moments, peut-être à cause du manque d'action et du scénario qui part un peu n'importe où. Je ne blâme pas les acteurs car ils s'en sortent bien mais cette révélation tant attendue s'avère au final décevante, paraît un peu faible et surtout un peu trop facile. Dommage car le long-métrage se regarde avec plaisir de bout en bout et la fin est réussie. Un réalisateur à suivre !
Suspens, violence, suspens, baffe, suspens, retournement de situation, suspens, fin. C'est vraiment très bien tourné et pourtant je n'aime pas du tout les films à huis clos généralement. C'est sûrement grâce au talent de Gemma Arterton <'3... Elle est... épatante x'D. Beaucoup ne doit pas la trouver belle, mais pour mwa, même avec un maquillage qui coule elle est presque parfaite :'D.
Deux hommes, très préparés, kidnappent une jeune fille et la séquestre dans un appartement. Qui sont ces hommes ? Pourquoi l'ont-ils choisie ?
Le synopsis est très court, mais il est difficile d'en dire plus sans dévoiler des éléments "non-dévoilables". La Disparition D'Alice Creed est un film qui surprend et qui joue avec le spectateur, qui va passer son temps à se demander ce qu'il se passe réellement. Au départ nous assistons à l'enlèvement de la dénommée Alice Creed, que nous ne connaissons pas. peu à peu nous allons en apprendre plus sur elle, et sur des ravisseurs, et découvrir alors l'étrange machination qu'ils préparent.
Un tel film est une prise de risque pour un réalisateur, le danger est que le spectateur anticipe les retournement de situation et que donc le film perde tout son intérêt. heureusement il n'en est rien, et J. Blakeson enchaine les scène avec dynamisme et distille ses informations au compte goutte.
La Disparition d'Alice Creed est un huis-clôt, ce qui implique un jeu d'acteur parfait afin de concerner le spectateur. Gemma Arterton nous offre son énième performance cette année (après Le Choc de Titans, Prince of Persia, Tamara Drewe), et livre ici une prestation intéressante tout en punch et en émotion, ce qui est de loin son meilleur rôle cette année.
Pour moi, La Disparition d'Alice Creed est un très bon film, se permettant moult rebondissements tout en restant dans le domaine du crédible, s'appuyant sur des détails pour amplifier les enjeux et les émotions de ses personnages.
La première partie du film est un bel exercice et est très intéressante, on se pose tout plein de questions et on s'inquiète pour Alice. En revanche, la deuxième partie devient trop "standard" et la fin est plutôt décevante avec ses retournements de situation en-veux-tu-en-voilà. Dommage que l'idée n'ait pas été poussée jusqu'au bout car La Disparition d'Alice Creed aurait pu être un très bon film (avec des moyens aussi ridicules qui plus est).
Si l'ambiance assez minimaliste est agréable dès le début du film, le sentiment de huis-clos se dissipe rapidement, avec le déroulement de l'intrigue. Malheureusement, très classique pour ce genre de film, le scénario n'arrive pas à être à la hauteur de l'ambiance : on se retrouve donc avec un film à l'atmosphère étouffante doublé d'un scénario limpide. Le mélange des deux ne fait pas bon ménage.
Petit thriller à l'anglaise assez efficace, ce film se laisse regarder agréablement. La première partie est très inspiré en nous installant dans un huis-clos assez oppressant, par contre, la seconde est assez classique et sans surprise mais on suit quand même, histoire de savoir comment tout va se terminer. Le trio d'acteurs est très bon, on voit qu'ils sont très impliqués et jouent sur la même partition. Au finale, ce film n'est ni excellent, ni mauvais, mais nous fait passer un bon petit moment.
La première partie du film est la mise en place du décor, au sens propre: les acteurs achètent outillages et meubles en kit, et passent au bricolage. Il fallait oser! Cela résume tout le film: fait avec trois fois rien mais beaucoup de roublardise. On pourra toutefois reprocher certaines faiblesses scénaristiques et des rebondissements éculés, mais le film n'en demeure pas moins prometteur et haletant.
C'est une excellente surprise pour un film sorti en été; le parti pris est d’embarquer dès le départ le spectateur dans une scène coup de poing d’enlèvement .Les personnages nous sont donc inconnus et c’est donc au fil de l’histoire que l’on découvre qui ils sont. La prouesse de la réalisation est de coller au plus près les protagonistes et leurs états d’âme, et de nous faire ressentir leur malaise. L’excellente interprétation du trio d’acteurs est pour beaucoup dans la réussite de cette histoire, qui reste malgré tout un peu superficielle mais on n’en ressort pas indemne.
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2,0
Publiée le 23 octobre 2011
Les premières minutes de "The Disappearance of Alice Creed" sont particulièrement intenses où deux hommes enlèvent une jeune femme! La belle Gemma Arterton joue avec beaucoup de conviction Alice Creed dont l'histoire se dèroule principalement que dans deux pièces! Malheureusement la seconde partie est bourrèe d'invraisemblances avec un scènario qui se prècipite perdant ainsi toute crèdibilitè à l'histoire qui avait dèmarrè sur les chapeaux de roues! Quant aux acteurs, c'est surtout Eddie Marsan qui impressionne! il n'empêche que ce huis-clos, èprouvant dans sa première partie, est bien en deça de ce que l'on pouvait en espèrer, le final n'arrangeant pas les choses! Dommage car il y avait du potentiel...