Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Manu711
59 abonnés
850 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 juin 2010
Ce documentaire sur le groupe des Doors est globalement une réussite. Je connaissais les bases des Doors comme Light My Fire, The End, Riders On The Storm, etc. Et c'est avec grand plaisir que j'ai découvert d'autres chansons ainsi que la vie du groupe en général. Bien que le docu est centré sur Jim, on en apprend aussi pas mal sur les 3 autres membres qui tout au long de leur carrière ont tenté de le raisonner. Bref, j'en ressort vraiment fan.
Le sulfureux et emblématique groupe de rock U.S The Doors ne cesse d’intriguer et de passionner les foules. Après le long-métrage Les Doors (1991) d’Oliver Stone avec Val Kilmer dans le rôle titre, c’est au tour de Tom DiCillo (Delirious - 2007) de s’y intéresser à travers un long-métrage documentaire intitulé When You're Strange (2010). La particularité de ce film, c’est qu’il reprend pas mal d’images d'archives tournées entre 1966 et 1971 sans oublier des images exclusives provenant de HWY - An American Pastoral (1969) une œuvre expérimentale et réalisée par Jim Morrison en personne. Mais mis à par cela, il n’y a absolument rien de nouveau à se mettre sous la dent, on n’apprend rien que l’on ne sache déjà, seule la B.O, la voix-off de Johnny Depp et l’excellent recueil d’images inédites permettent de nous retenir jusqu’au bout.
Magnifique film, avec des belles reprises, des images anthologiques de Jim dans le désert avec en contre fond le soleil couchant. La preuve d’une belle carrière, des tubes à répétition et durant sept ans. Un film à voir.
C’était d’un ennui épouvantable ! On ne semble pas les seuls à s’ennuyer : Johnny Depp (qui narre tout au long du film l’histoire) semble aussi sur le point de se pendre – mais comme il ne le fait pas, on aimerait l’aider. Il n’y met aucune intonation, aucune vie, aucun plaisir. D’accord, l’histoire est tragique mais on parle quand même des Doors ! Même si le texte est basé sur des faits, il y avait moyen de le rendre intéressant.
Le réalisateur a choisi comme fil conducteur, l’unique court-métrage réalisé par Morrison dans lequel on le suit rouler dans le désert. Ca aurait pu être bien mais c’est navrant. On prend le spectateur pour un demeuré en mettant en parallèle Morrison dans le court-métrage et Morrison dans la réalité.
Ensuite, DiCillo insiste sur certains points (comme la poésie composée par le chanteur) mais on ne l’aborde même pas.
L’approche reste superficielle et pour qui connaît le groupe, c’est 1h30 de perdue.
Ce documentaire réussit à devenir lui-même une oeuvre artistique, cinématographique en l'occurrence. Et il parvient aussi à faire apprendre pas mal de choses à ceux, qui comme moi, ne connaissaient pas tellement les Doors au-delà de "Light my fire". Les amateurs de rock 60's y trouveront leur compte.
Ce film mérite nettement plus d'être vu que The Doors d'Oliver Stone. Le parti pris d'utiliser principalement des images d'archives est à la fois plus honnête et plus envoûtant qu'une reconstitution avec des acteurs. La voix de Johnny Depp (lui-même musicien) est aussi un très bon choix. Elle répare de temps en temps la relative faiblesse du commentaire. L'ensemble demeure du très bon travail avec des touches artistiques assez réussies.
On passais devant le Majestic, vous savez, ce ciné un peu miteux en apparence dans lequel vous n'êtes jamais rentré. Vous savez qu'il ne passe que des films en VO, mais vous regardez quand même les affiches... Et là, vous voyez en rouge "When you're strange"... stange, strange, ça vous dis quelque chose... Puis il y a ces 4 gars en noir et blanc fringués en 60's. Le nom de Johnny Depp saute au yeux et vous remarquez enfin le "Doors" écrit en petit au dessus. A partir de ce moment, plus d'hésitation, vous rentrez dans le ciné en tenant votre jambe folle pour demander une place pour la prochaine scéance. Et, chose incroyable, vous réalisez à ce moment que "When you're Strange" est une chanson des Doors. Voila que vous vous mettez a chanter en attendant le démarage du film.
Les lumières s'éteignent. On entend la clim de la petite salle de 35 places. Et le film démare.
A bord d'une ford mustang gt350, un type ressemblant à Jim Morrisson entend à la radio que le chanteur des Doors vient de décécéder à Paris... flashback, changement de tournure, vous êtes agréablement surpris par le fait que ce soit un documentaire. Bien sur, vous n'apprenez rien, mais ce discours a quelquechose d'un livre poussiéreux que l'on retrouve en rangeant le grenier. Le temps s'arrête, le temps d'une histoire comptée par Johnny Depp. Certains aimerons, d'autre non, lui ou un autre, après tout. Une chose sure : son timbre correspond parfaitement à ce qu'on aurai imagininé sur Jim avait lui même raconté leur histoire. Une histoire pationnante.
Sur fond d’images d’archives rares, Tom DeCillo nous propose un très bon portrait des Doors : le succès de ce groupe, ce en quoi il était novateur, mais aussi la difficulté de travailler avec Jim Morrisson. Et quelle musique ! !
DiCillo tente par sa mise en scène de mettre un peu de relief à son documentaire dont on apprend que très peu de choses nouvelles sur le groupe, pour qui s’intéresse un tant soit peu aux Doors. Il offre en contrepartie une petite quantité d’images inédites qui portées par la musique de ce groupe intemporel donnent le plus bel effet. C’est donc plus un documentaire de fan pour les fans qu’un film informatif sur la trajectoire en flamme de ce groupe phare. On appréciera ,ou pas, la voix-off de Johnny Depp qui vient conter la vie tumultueuse et poétique de feu Jim Morrisson.
Je suis allé voir ce film sans véritable et pure volonté mais je peux vous assurer que c'est impressionnant : Bien ficelé, bien rythmé et puis enrichir sa culture général ne fais de mal à personne
Certes les images d'archive des Doors sont plutôt rares et assez peu diffusées, mais exhumer et monter sans grande originalité ces documents ne suffit pas à faire un excellent documentaire, et encore moins un film. Même le charisme de Jim Morrison n'y suffit pas. Mieux vaut réécouter les disques de Doors qui dorment sous la pile, ou encore se repasser l'excellent film d'Oliver Stone sur le sujet.
Le premier docu sur Les Doors, bien sur c'est à signaler. Mais quoi ?
Quoi de plus qu'un documentaire qui raconte que ce que le fan primaire aurait déjà pu savoir. « MON DIEU, MORRISSON SE DROGUAIT? ! » devrait-on s'exclamer. Bref tout ceci est quand même très gentil, un peu trop sage. Alors il nous reste les quelques images, qui restent savoureuses, de ces êtres emplis de génie.
De cette évolution, de ce Jim Morrisson jeune et fou au Jim malheureux et totalement désespéré.
Mais, dans la forme aussi le côté classique du documentaire prend les dessus, il faut savoir dire non aux photos qui passent en diaporama, non aux vieilles vidéos de live où l'on voit le chanteur de dos à contre-jour d'un projecteur.
« I only want our fans listen music … yes, just listen music. ». Les Doors n'aurait pas alors trouvé leurs comptes dans ce documentaire, deux albums qui sont passés à la trappe (résumé en une minute), aucune analyse experte du "son The Doors"; qui était quand même révolutionnaire (guitares et voix saturées, chansons totalement déstructurées …). On s'arrête beaucoup plus sur "le destin tragique, la grandeur et la décadence" (sic) de ce groupe mythique.
Mais il faut quand même aller le voir, le voir pour ressentir ces images, pour voir ces génies qui ont composé ce groupe, aussi pour ces images d'un court métrage dans lequel Morrisson jouait et se perdait dans un désert américain. Il faut aller le voir, chanter, transcendé, se donner, corps et âme à la scène car (et personne ne peut le nier) c'était un réel "shaman", un génie qui chantait et qui vivait; juste pour la musique.