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cylon86
2 494 abonnés
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3,0
Publiée le 10 février 2013
On n'a jamais vu un film de zombies aussi original. "Pontypool" est un huis-clos aussi surprenant que réussi, relatant la propagation d'une mystérieuse épidémie à travers les impressions de trois personnages enfermés dans une station de radio. On en sait autant qu'eux tout le long du film et on se sent troublé au fur et à mesure que le film avance d'apprendre la cause de cette déferlante de morts, cause à priori invraisemblable et très trouble. Jouant sur l'angoisse des personnages aussi bien que sur celle du spectateur, le film atteint des sommets dans sa deuxième partie, quitte à en perdre certains en route. Mais c'est tout de même réussi dans la mesure où se laisse prendre par l'intrigue et par Stephen McHattie qui campe un personnage particulièrement haut en couleurs.
Je trouve que le 5 étoiles se justifie amplement ne serait ce que pour l'originalité du projet et pour son acteur principale! Un film de zombie sans zombie! Un huis clos quasi claustro! Un classique à venir!!!
Un film long, ennuyeux, avec un jeu d'acteur inégal et un scénario original qui sombre malheureusement dans le ridicule. L'idée de départ était pourtant bonne. A éviter !
Je crois que c'est l'un des films les plus intelligent et original que j'ai jamais vu ! Tout d'abord l'idée du virus qui se transmet par les "mots" est extremement bien trouver quand on suit le scenario, mais certains ne comprennent pas trop la fin ou a partir de 1h du film, donc je vais expliquer mais soyez attentif car c'est assez compliqué et j'ai eu du mal a expliqué donc prenez votre temps de comprendre ce que j'essaie de dire. Spoiler !! : l'idée en fait, c'est que ce n'est pas exactement la langue qui est infecté, mais plutot le cerveau lorsque on parle, par exemple, lorsque on parle ça nous arrive de ne pas comprendre ce que l'on dit et donc de se repeter et dans le film c'est a cause de ça que le virus apparait. Alors bien entendu lorsqu'on comprend pas un mot, on se force à le repeter, mais le virus est deja transmit à cause de cette incompréhension, et plus on repete un mot que l'on a pas compris plus ce mot devient incomprehensible (desolé pour les repetition) donc le virus s'accroche et s'aggrave jusqu'à en devenir fou et avoir un comportement semblable à celle d'un zombie. Mais ce ne sont pas de vrai zombie bien entendu. Et comme le dit Grant à la fin, "pour guérir il faut arreter de comprendre", car c'est le fait de reflechir sur un mot qui aggrave le virus et par reflexe immunitaire les personnes atteinte ce repete ce mot pour en trouver le sens. Arreter de comprendre et de sortir de notre langue et de se repeter des choses sans-queue ni tete exemple: "tuer c'est embrasser" comme ce qui est dit dans le film lorsque la femme bloque sur le mot "tuer" (ou bien "tu es"). c'est aussi simple que ca et ca rend le film extremement original et très recherché. FIN du spoiler !! C'est la premiere fois qu'on tombe sur un film dont le scenario est autant impressionnant, l'ambiance est elle-meme exelente, mais il ne faut pas regarder ce film comme un film de zombie cela ne sert a rien, ce qu'il faut faire c'est etre avec les acteurs et chercher ce qu'il se passe et les "pourquoi". un film tout simplement remarquable !
Lorsque Bruce McDonald, spécialiste des séries TV et autres téléfilms canadiens, s'attaque au roman méconnu de Tony Burgess "Pontypool Changes Everything", il réussit non seulement à tenir le spectateur en haleine avec un budget minuscule mais aussi à créer un film de zombies tout à fait original. En effet, le long-métrage prend son temps, instaure ses personnages, son décor, la légende qui entoure la petite ville canadienne de Pontypool. L'intrigue ne se déroule que dans un petit studio de radio situé au dessous d'une église et dont un ex-animateur radio national (Stephen McHattie, vu dans A History of Violence et plus tard dans Watchmen) doit se plier aux règles de ce petit studio local : pas d'esbroufe, pas d'évènements extraordinaires, juste de l'information plate réservée à des habitants quiets. Pourtant, lorsqu'il reçoit d'inquiétants appels, tout semble basculer. Doit-on réellement informer et par conséquent effrayer la population à travers les news radiophoniques ou doit-on mentir et préserver le calme ? C'est dans ce dilemme que Bruce McDonald va instaurer son scénario intelligent, effrayant, réaliste. On est de suite happé par le naturel des trois principaux protagonistes, suivant leur routine basculer dans la terreur et ce, jusqu'au dénouement final (entendez par là la scène post-générique, d'un bizarre éreintant). Malgré quelques dialogues/passages étranges, le film suit une logique imparable et l'évolution de l'histoire devient limpide. Peu de zombies, beaucoup de suspense, un scénario intelligent et une mise en scène réussie, il n'en fallait pas plus pour que Pontypool soit une excellente surprise, renouvelant le genre au même titre que le [REC] de Balagueró et Plaza. Bravo.
Un film d'horreur brillant à contre courant de tout ce qu'on voit depuis 10 ans. Première partie ou le cinéaste détourne les codes du genre du film de zombie avec une tension extrême et uniquement grâce à la suggestion. Ensuite on voit tout de même de l'horreur, le scénario est intelligent et inhabituel et en plus le huis-clos est filmé avec pas mal de talent.
C'est un film d'horreur moyen. C'est plutôt de l'art bobos basé sur une stupidité de beauf; donc après, si la sauce à peine à prendre, c'est tout à fait concevable.
L’idée de baser un film d’invasion de créatures assimilables à des zombis depuis un huis-clos est intéressant, et celle de la question du traitement médiatique face à un tel évènement méritait d’être exploré. En cela, l’adaptation d’un roman de Tony Burgess par Bruce McDonald (qui, depuis 10 ans, ne réalisait quasiment que des épisodes de séries), avec un rôle principal attribué à Stephen McHattie (aperçu dans Watchmen), avait sur le papier, tout pour plaire. Mais le temps que va mettre la situation avant de tourner à l’angoisse, à la peur de l’inconnu et à la question de savoir ce qu’il faut ou non dire à la radio, soit près d’une demi-heure, est rédhibitoire. Et même après, alors que l’on sait la ville sous l’emprise de personnes infectés, la tension ne montera qu’en laissant entrer cette malédiction à l’intérieur des studios. Autant dire que le processus mis en place n’est pas du tout exploité. Quant à la résolution du problème, elle est d’une absurdité colossale. Définitivement, Pontypool, qui jouit pourtant d’une bonne réputation, est une énorme déception.
Ne vous fiez pas aux critiques dithyrambiques sur ce film, car il est tout simplement mauvais. A la 52ième minute il ne s'est toujours rien passé, pas l'ombre d'un zombie, on s'ennuie ferme. Ce film est en version québéquoise ce qui le rend encore plus chiant. Si vous êtes insomniaque, ca peut être une bonne alternative au prozac. Sinon passez votre route. Mieux vaut revoir "je suis une légende" version cracra streaming sur votre ordi, que de payer pour voir ce nanar en vod.
"Pontypool" est un film de zombies qui sort assurément des sentiers battus. Cependant, "originalité" n'est pas synonyme de "qualité". Effectivement, si l'idée d'aborder ce thème récurrent du zombie au sein d'un studio de radio, isolé (spoiler: au début du moins ) de la menace et dans la même ignorance des évênements que le spectateur est une bonne idée, l'exercice du huis clos peut être périlleux. Ici, l'ambiance oppressante se fait ressentir bien trop faiblement et le comportement des personnages ne paraît pas toujours crédible. Même le scénario et le concept de base, intéressant de prime abord, tourne presque au ridicule vers la fin. Pas terrible donc...
Partant d'un synopsis bien alléchant et assez novateur ( un animateur de radio de la petite ville de Pontypool va être le témoin, depuis son studio, d'une épidémie qui rend la population en état de zombies ), ce long métrage horrifique de Bruce McDonald est au final quelque peu décevant car il présente finalement très peu de suspense, ce qui est bien dommage puisqu'on à ici affaire à un huis-clos qui n'est pas sans rappeler, à la base, certaines oeuvres de John Carpenter ( Assaut et The Thing en tête ). Mais bon, le casting qui est composé notamment de Stephen Mc Hattie et Lisa Houle s'en sort vraiment bien, tandis que les trentes dernières minutes nous offrent quelques séquences gores non négligeables. Au final, cette série B canadienne ne reponds pas totalement à nos attentes, mais bon certains amateurs du genre pourraient tout de même y trouver leurs comptes.