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eldarkstone
217 abonnés
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2,0
Publiée le 17 octobre 2012
Attention a la très grosse surprise ! Après les films violents, pervers et gore ( qui lui allait si bien ), monsieur Miike s'attaque aux films pour ... gosses ! Changement total de registre qui ne lui réussit que très moyennement, ça a beau être très bien fait, c'est d'une débilité assez ignoble, qui fait passer tout le film pour quelque chose de plus exaspérant qu'autre chose ...
Après un "Zebraman" plutôt mou du genou, Miike Takashi se risque une nouvelle fois à porter à l'écran une histoire de justiciers masqués. Pari réussi avec ce véritable manga-live totalement kitsch et loufoque ! Au programme: des transformations à la "Sailor Moon", des combats de robots géants, des méchants niais au possible et des gadgets tout à fait improbables. "YatterMan" séduira à coup sûr les inconditionnels de japonaiseries du genre.
Du cinéma japonais décalé comme je l'aime. Prenez une vieille série d'animation bien kitsch et confiez-en une adaptation live à l'un des réalisateurs nippons les plus barrés de sa génération. Au final, on ne peut qu'obtenir un bon gros délire coloré enchaînant les idées bien crétines et l'humour à prendre au 50e degré ! Loin du formatage très agaçant du cinéma américain de genre actuel, Takashi Miike semble avoir filmé et inclus au montage la totalité de ses idées saugrenues sans aucune auto-censure vis-à-vis des attentes du public. On a au final un gloubiboulga de séquences profondément idiotes, de numéros musicaux aberrants, d'acteurs cabotinant à outrance, de grosses blagues potaches, de décors flashy et d'effets spéciaux en pagaille. L'ensemble est frais, drôle et, cerise sur le gâteau, Kyoko Fukada est une très jolie femme.
OVNI complètement hallucinant dans mon monde de ciné, Yatterman qui m'a été conseillé, s'avère une fête foraine sur écran. Imaginé un peu des Power Rangers qui se battent comme dans leur série dans un film aux couleurs et à une ambiance à la Tim Burton, (L'étrange Noël... à peine caché)! Ca bombarde, ça saute partout, c'est très kitch mais fun, jamais ennuyeux, ce film est un manège.... Dans le genre film barré, ce film se pose là. Surtout que cette adaptation de manga des années 70 garde même son côté érotique du genre... Pour ceux qui veulent un manga Live à la sauce Bioman, ce film est pour vous! Les autres: franchement, ça vaut le coup d'oeil!!
Réalisateur prolifique mais à la filmographie plus que douteuse, capable du pire (La Mort en ligne - 2005) comme du meilleur (Ichi the killer - 2001),Takashi Miike adapte ici en prises de vues réelles, un célèbre manga au Japon et en restitue une œuvre complètement affligeante de débilité et de crétinerie infantile pour adolescents attardés. Un film totalement surréaliste et consternant, dans lequel des adolescents grimés en héros-masqués essaient tant bien que mal de faire régner l’ordre face à des méchants ultra stéréotypés (crétins et débiles à souhait). Takashi Miike nous avais déjà prouvé ses talents en réalisant à la fois des œuvres majeurs et des pures Séries B, cette fois-ci, avec Yatterman (2009), il touche le fond de plein fouet. Yatter ! Yatter ! Yatterman !
Bien que célèbre pour ses films transgressifs, Takeshi Miike est un touche-à-tout et il n'est donc étonnant de le voir aux manettes de cette adaptation d'un anime. "Yatterman" est un Mecha Eiga complètement absurde, en apparence enfantine mais avec de nombreux gags graveleux. Un gros fourre-tout indigeste, pénible à visionner et complètement débilitant. A cela s'ajoute un visuel kitsch à souhait. S'il y a un public pour ce genre de films, je n'en fait clairement pas partie.
Décidément Takashi Miike n'est pas ma tasse de thé... Des enfants se transforment en héros masqués contre les méchants. On est bien loin de "Kick-Ass". Ici l'humour est surtout du aux caricatures outancières des gamins qui sont effectivement de purs produits de manga. Les méchants sont également tous des produits éculés construits autour des poncifs saoulants du nanar ; les méchants sont aussi bêtes et idiots que le combat est dès le départ faussé. Un manga animé n'a obligatoirement pas les mêmes paramètres qu'un vrai film de fiction, ce qui marche en BD ne fonctionne pas obigatoirement en prise de vue réelle. Bref Miike est un charlot qui croit en son génie, une prétention que je dénonce.
Nanar volontaire à gros budget. Le problème, c'est que son aspect dérision ne parvient pas à faire rire. Du coup, impossible d'en rire pour son coté volontaire, et également impossible d'en rire en tant que nanar involontaire. A la finale, c'est juste un film nul et abrutissant que l'on ne regarde pas en entier.
Difficile de donner un avis objectif pour un Power Ranger Japonais des familles, qui assume entièrement son unique intérêt pour les enfants de 5 ans grand maximum. Malgré ce détail relativement important, je ne suis pas certain qu'un mioche dopé au Yatterman réussisse à grandir sans se cramer les neurones, tant tout est absolument fait pour n'en garder aucun. Alors il y a du travail, des couleurs vivifiantes, du dynamisme à revendre et des kilomètres de cocaïne, mais cette approche infantilo-érotique marqué par cette obsession des nichons, me fait me poser multes questions sur l'état mental de la jeunesse nippone.
En s'attaquant à une nouvelle icône de la télé japonaise, Takeshi Miike s'en donne visiblement à coeur joie avec cette péloche totalement déjantée, ultra-colorée, pop à s'en faire péter la rétine et volontairement puérile, s'abordant comme personne le concept de cinéma famillial à grand coup d'allusions coquines gentiement subversives. Vivement la suite !
Véritable délire japonais pour môme dans ce qu'il a de plus excessif, Yatterman est une surenchère constante dans le domaine de l'absurde et de la surcharge d'univers du jouet. Les premières minutes laissent d'abord le spectateur dubitatif, tant cette débauche d'effets spéciaux et de situations gamines (la présentation des méchants et des personnages est encore pire que le plus mauvais épisode des power rangers) semble indigeste. Mais très vite, on sent la Takaashi Miike touch ! Il fait toujours dans la surenchère. Plus loin, plus fort, pendant tout le film (où l'on termine dans une arène dantesque (et plutôt sympa au demeurant). Le tout en instillant des allusions sexuelles au premier degré, qui donnent un goût rigolo à un film sensé être pour nos gosses (les sbires cherchent à peloter leur chef, leur robot affiche une paire de seins surdimentionnés en émettant des cris de plaisir (on ose même des gestes d'onanisme !), on frotte l'héroïne pendant les combats...). Totalement déjanté, c'est à ce demander quel public est visé par le film. Probablement nous autres, petits pervers attirés par le look tout de cuir de notre vilaine méchante qui fait la jaquette de ce beau dvd. Un peu trop long, mais c'est qu'on en redemanderait...
Le film est pas mauvais. Il est drole, il d'étend. Le mélange 2D 3D est vachement bien reussi. Les couleurs sont magnifique, les scènes d'action pas mal, le scénario un peu décousu, mais, pas mal. Un bon film japonais, qui se laisse regarder sans aucun problème !