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    Infectés
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Infectés" et de son tournage !

    Message préventif

    Le thème du film étant centré sur la réaction de chacun face à une situation de crise, le message que veulent faire passer les réalisateurs se comprend aisément: "C’est une histoire très actuelle, à cause de la pandémie de la grippe A/H1N1 que nous avons connue très récemment, mais aussi parce qu’elle nous oblige à nous demander ce que nous ferions de notre morale dans une situation de chaos et d’anarchie, comme à La Nouvelle-Orléans après l’ouragan Katrina. Quand la situation est désespérée, les gens peuvent devenir de véritables monstres pour survivre (...), INFECTÉS est une mise en garde."

    Pari réussi

    L'hyperréalisme voulu était tellement convaincant que, pendant le tournage où des boîtes affichaient "Restes Humains" derrière un cordon de sécurité, plusieurs passants affolés sont intervenus pour savoir ce qui se passait et proposer leur aide. A l'instar des producteurs, il est ainsi possible de penser que cet aveu auprès des riverains est un très bon indicateur de l'efficacité des images.

    Esthétisme et horreur

    Selon la propre expression des réalisateurs, l'univers visuel du film devait correspondre à une "horrible beauté", et créer ainsi une adéquation de forme et de fond. Ray Angelic, un des producteurs, explique : "L’univers visuel du film devait refléter son histoire. Le look devait être naturel, authentique par certains aspects ; il ne devait être ni sale ni travaillé à outrance. L’image devait être très réaliste et en même temps très belle." Il félicite ainsi le directeur de la photo belge, Benoît Debie, qui a dû faire face à de contraignantes situations climatiques ou de lumières tout en réussissant à maintenir le "grain" particulier du réalisme prôné.

    Tournage

    L'impression de réel étant essentielle, le choix des lieux de tournage devait représenter au mieux un univers nettement identifiable et assimilable pour le spectateur. Le choix s'est donc porté sur des tournages extérieurs, au Nouveau-Mexique et au Texas. Et ces Etats présentaient en plus des qualités intrinsèques providentielles, comme l'explique le producteur : " Ce qui est formidable au Nouveau-Mexique, c’est qu’on y trouve des paysages très variés à des distances relativement courtes les uns des autres. À tout juste une heure de route d’Albuquerque, où nous étions basés, nous pouvions tourner dans des endroits vallonnés, complètement plats, désertiques ou couverts de fleurs. C’était très important parce que le film étant un road movie, nous avions besoin de donner l’illusion que les personnages voyagent sur une longue distance."

    Un casting "innocent"

    L'histoire étant fondée sur la survie d'un groupe de jeunes que la pandémie va faire se confronter durement à la réalité, il était important de réussir un casting suffisamment "crédible" pour que l'intrigue puisse tenir. Parmi les quatre personnages principaux, deux sont frères, et les comédiens Chris Pine (récente tête d'affiche du Star Trek de J.J. Abrams) et Lou Taylor Pucci (aperçu dans Age Difficile Obscur) ont su être à la hauteur de l'attente des producteurs qui les voulaient aussi bien capables de jouer l’innocence des personnages au début du film que leur évolution en personnes qu’ils n’auraient jamais imaginé devenir un jour.

    Regards de producteurs

    C'est en affirmant un point de vue très personnel que les réalisateurs ont su convaincre les producteurs Anthony Bregman et Ray Angelic pour le financement de leur film. Ainsi ce dernier d'expliquer leur choix :"C'est un thriller dramatique intense qui repose sur ses personnages. Plusieurs scènes du film illustrent leur évolution et mettent en avant la nécessité de faire confiance à leurs instincts les plus basiques pour survivre (...) Le fond de l’histoire est très réaliste." Ce ton réaliste, pas toujours bien approprié dans les films du genre, est ici la base de leur création, comme le confirme l'autre producteur : "L’effroi naît du fait qu’il s’agit d’une situation très réaliste à laquelle nous pourrions tous être confrontés (...) cela pourrait très bien arriver dans un futur proche, et c’est ce qui fait vraiment froid dans le dos."

    Une idée "grippée"

    Les cinéastes espagnols Alex et David Pastor ont eut l'idée du film en regardant les tous premiers reportages sur la grippe aviaire. Alex raconte :"Nous nous y sommes intéressés un peu avant tout le monde, quand le sujet ne faisait pas encore les gros titres des journaux. C’était terrifiant, mais nous ne voulions pas nous contenter de faire un film sur une pandémie." C'est ainsi que, comme il le dit lui-même : "le sujet principal n’est pas tant la catastrophe que l’impact qu’elle a sur les gens et la manière dont ils se comportent dans des situations extrêmes."

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