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Céline C.
3 critiques
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5,0
Publiée le 13 septembre 2024
J'ai adoré ce film ... Lucchini prend plaisir et nous aussi Découvrant ainsi, la vie d'un génie Français des arts et des Lettres, MERCI LUCCHINI et au réalisateur !
Il fallait bien Fabrice Luchini pour interpréter l'homme d'esprit que fut Beaumarchais. Qui mieux que lui pouvait incarner les impertinences et l'ironie de l'auteur du "Barbier de Séville" et du "Mariage de Figaro"? Dramaturge, Beaumarchais ne le fut pas seulement, et les auteurs (Molinaro et Jean-Claude Brisville avaient déjà collaboré pour "Le souper") présentent les mutiples facettes d'un homme livré à l'admiration du peuple et aux effarouchements de la monarchie. Espion à ses heures, séducteur toujours, précurseur de l'esprit révolutionnaire, Beaumarchais ne laisse pas indifférent. Sauf dans le film de Molinaro.
Spirituel au début, le film m'a entrainé dans la somnolence, jusqu'à une totale léthargie. Comme si le réalisateur ne s'était finalement préoccupé que de la reconstitution fastueuse de l'Ancien Régime. Avec minutie et brio, certes, mais les qualités formelles du film ne conditionnent pas un portrait vraiment significatif. A trop illustrer la polyvalence de Beaumarchais, Molinaro ne donne q'un reflet très superficiel de l'homme public comme de l'auteur et ignore quasiment l'homme privé. Dès lors, les petites histoires de l'histoire de Beaumarchais sont sans relief et franchement vaines.
Edouard Molinaro bien qu'appartenant à la génération de la nouvelle vague en très éloigné si l'on en juge par sa filmographie.
Cantonné à un cinéma qui vise le grand public qui lui accorda son soutien surtout avec ses films comiques.
Il s'appuie essentiellement sur un casting composé de vedettes et ne cherche en rien à innover ou à révolutionner le septième art.
C'est pourquoi les amateurs de cinéma d'auteur, ne le retiennent pas parmi les noms de cinéastes de premier ordre de cette époque, mais ses grands succès empêchent son nom d'être oublié.
C'est peut-être par envie de sortir indirectement des sentiers battus qu'il mis en scène cette adaptation du texte de Sacha Guitry consacré à un avant guardiste de renom : Beaumarchais.
On ne va pas bouder son plaisir et il est vrai que " Beaumarchais, l'insolent " comporte de nombreux moments reussis, surtout dûs à la prestation de Fabrice Luccini qui porte le film sur ses épaules. L'interprétation de Claire Nebout dans un second rôle est aussi remarquable.
Certes les premières vingt minutes sont poussives et laissent craindre le pire, mais le film finit par décoller et on ne s'ennuie pas pendant la plus grande partie de la projection.
Les décors et les costumes sont vraiment reussis et on ne peut s'empêcher de penser que les producteurs et le réalisateur voulurent s'inspirer du " Cyrano de Bergerac" de Jean Paul Rappeneau.
Si la pièce de Beaumarchais " le mariage de Figaro" a la réputation d'avoir contribué à faire germer les idées de la révolution de 1789, il ne faut pas oublier que Beaumarchais eut maille à partir avec celle-ci pendant la terreur.
On retiendra que le film de Molinaro incite à lire les pièces de cet auteur de talent et c'est déjà beaucoup.
Le film obtint un grand succès en salles et fut aussi le dernier long métrage cinéma de Molinaro, cinéaste qui travailla beaucoup pour la télévision dont il a gardé la rigueur uniquement illustratrive, même lors de ses réalisations cinématographiques.
Je n'ai pas accroché. Malgré que tout soit bon, une longue fadeur se dégage. Trop d'allers et retours en calèche peut-être. Excellente photographie et reconstitution par-contre si bien que je l'ai surtout regardé sous l'angle du documentaire ce qui ne fut pas si inintéressant.
L'aisance auquel fait preuve Fabrice Luchini, avec tous ces guets stars qui fourmille, pour des rôles plus ou moins importants, dans cette œuvre de Édouard Molinaro; Les décors, les lieux et costumes, facilite le visonnage de ce long métrage. Une bonne histoire évidemment reel, d'un homme de théâtre talentueux, écrivain des pièces célèbres, et d'une dramaturgie qui allait en découler avec "le mariage de Figaro", l'un des facteur de la révolution française, le rendra célèbre à son tour.
Une ribambelle d'acteurs, Fabrice Luchini exceptionnel, des répliques cinglantes et merveilleusement bien écrites, des acteurs connus à la pelle qui jouent de courtes scènes, des costumes et des décors splendides qui font qu'on se croirait au XVIIIe siècle. Et puis sur le fond, le courage de Beaumarchais, porte-plume des idées des Lumières, qui osait subtilement glisser dans ses textes ce qui alimenta la Révolution. A voir absolument, en s'accrochant pour suivre les dialogues d'un niveau bien supérieur à celui auquel nous sommes habitués désormais.
P.Richard écrit n'avoir rien vu mais peut-être aurait-il du plus écouter car, dans les dialogues, on joue avec la langue, on se joue de la langue et l'esprit est dans toutes les bouches. Et Fabrice Luchini excelle dans tous les registres. Il rappelle avec bonheur celui qu'il fut dans "Le Bossu", incarnant tour à tour le doute, la ruse, le calcul, la loyauté, la verdeur. L'objet du film n'est pas l'écriture biographique fidèle d'un Beaumarchais complexe chahuté par l'époque mais d'offrir à un Luchini l'occasion de lui donner forme à travers lui. Par ailleurs les personnages principaux de l'affaire lui répondent plus qu'avec talent et haussent les dialogues au niveau le plus noble. Seul bémol, quelques fausses notes dans la distribution secondaire, mais peu importe, il nous reste l'essentiel avec l'envie d'y revenir.
Edouard Molinaro ne ménage pas sa monture et fonce à toute allure dans la période de 11 années (1773-1784) qui vont de la fin du procès Göetzman à la première de sa pièce de théâtre "Le mariage de Figaro". La vérité historique y est quelque peu malmenée ( voyez la page wikipédia pour remettre les pendules à l' heure ) mais il s' agit de l' adaptation d'une pièce de 1950 ( non jouée ) de Sacha Guitry. Le spectateur côtoie une foultitude de personnages sans vraiment les appréhender tous et peut se noyer un peu dans des passages biographiques à peine esquissés: les tête à tête avec le chevalier d'Eon, le montage financier et la rapacité de Beaumarchais pour sa compagnie de transports navals "Rodrigue Hortalez et compagnie" pour aider les insurgés d'Amérique. Certes on ne s'ennuie pas une seconde au visionnage de ce film, d'autant que Fabrice Luchini trouve un rôle et des dialogues à la dimension de son talent ,et nous restitue le plaisir qu'il a eu à interpréter ce personnage hors normes. Mais tous les rôles autour de lui sont sacrifiés et n'ont aucune épaisseur. Et pour le coup on voit un film tiré à hue et à dia , où le personnage central se démène dans des histoires sans consistances. C'est dommage ! C'est comme si nous voyions une immense bande annonce de 1h40. Jean-Claude Petit après le "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau (1990) retrouve ses marques et nous restitue une B.O. alerte et aussi insolente que Beaumarchais.
Luchini est magnifique dans ce rôle qui est pour lui. Le film n'est pas le bon tempo pour sa vie si riche. Une série aurait été parfaite montrant comment il était devenu riche, ses mariages, ses différentes affaires, ses apports ( droit d'auteur...). C'est juste dommage de n'avoir plus les acteurs de l'époque qu'on a tellement de plaisir à voir même juste pour quelques tirades.
je ne connais pas les oeuvres de Beaumarchais et je ne connais pas ravie suffisamment. Les acteurs sont vraiment excellents, Luchini et Kimberlain en tête! On sourit régulièrement de l'espièglerie et de l'audace. Mais il y a des passages longuets et la barrière de la langue des pièces ne permet pas de bien comprendre en quoi ses répliques dans ses pièces pouvaient être scandaleuses. Il manque du liant je trouve, on a l'impression que c'est une succession d'affaires, on s'y perd un peu et cela n'apporte pas vraiment grand chose au film
On passe un excellent moment devant ce biopic de Beaumarchais. L humour est présent les acteurs Luccini en tête au top mais le film est trop court. On nous présente un homme qui a connu 100 vies en effectuant juste un survol de l ensemble. Les dialogues alignent les bons mots et les belles phrases mais on a le sentiment que certaines séquences comme celle du Chevalier sont juste la pour placer ces mots et ces phrases. Un peu plus de longueur et un peu moins d academisme dans la mise en scène aurait pu élever le film au rang de chef d œuvre. Dommage.
Ce Beaumarchais ressemble à un Show de Fabrice Luchini qui trouve ici un rôle à sa démesure. Mise à part ce spectacle permanent qu’est son interprétation , le film semble vouloir traiter tous les aspects de ce personnage complexe et n’y arrive pas vraiment. On semble vraiment passer sur chaque péripétie, sans s’y attarder sans qu’elles ne soient vraiment traitées. Du coup j’ai eu l’impression de passer à côté du personnage. Sinon la reconstitution est assez réussie et on peut y prendre plaisir si l’on aime les films à costume.
Une très jolie performance à l'époque que ce film en costumes restituant la période pré-révolutionnaire, à travers l'une de ses figures les plus emblématiques de l'esprit du temps. Luchini, cabotin comme à l'ordinaire, était forcément le choix idoine pour incarner Beaumarchais et son esprit railleur et malin, entouré d'une foultitude de seconds rôles à donner le tournis, passant tambour battant d'une intrigue à l'autre devant la caméra d'Edouard Molinaro qui nous livre un travail propre et sans fioritures. C'est amusant, grinçant, en même temps plein de panache et de verve.
Que dire ...c'est divertissant. C'est bien mis en scène, le jeu des acteurs amène le sourire ... C'est théâtrale (genre farce du XVIII°s.), un peu trop à mon goût : on sent le superficiel. Mais ça passe et Fabrice Luchini, qui incarne à merveille Beaumarchais, donne un souffle de fraîcheur à ce film. Rien de transcendant. Personnellement, comme il est dit dans le film, j'y ai vu de la comédie érudite, mais pas de profondeur d'âme.