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    Irène
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 176 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Il est en effet très difficile de faire un documentaire sur des souvenirs de personnes et de faits réels mais Alain Cavalier y parvient et s'il n'a pas fait un chef d'œuvre car c'est presque impossible a faire avec ce thème il a au moins fait un bon film ou aussi bon que le thème le permet. La femme de Cavalier Irène est décédée en 1972 dans un accident de voiture (accident ou suicide on ne sait pas) et dans ce film il parle et parle du passé en revisitant les endroits où il était avec sa femme en essayant de résoudre de manière presque psychanalytique les problèmes qu'il porte dans son esprit sur ce qu'a été leur vie ensemble et de nous l'expliquer. Leur relation était empreinte d'un amour profond mais pas exempte de problèmes et même de conflits. Son esprit est un peu confus même après toutes ces années et il pense toujours à elle presque comme si elle était encore en vie. Le film se développe lentement à travers le souvenir permanent d'événements passés et de conversations entre les deux personnes dans une tentative de comprendre comment c'était et ce qui s'est passé pendant leur vie commune. Beaucoup de gens peuvent trouver le film terne et ennuyeux à moins qu'ils ne se mettent à l'écoute de l'esprit de quelqu'un qui a perdu un être cher et qui ne peut toujours pas comprendre ce qui s'est passé et pourquoi...
    Dora M.
    Dora M.

    57 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2020
    Alain Cavalier raconte son intimité, la perte de l'être aimé, l'absence, la vie avant / pendant / après le drame. C'est très simple, sans aucun budget, sans effet de style, il faut imaginer. On est dans une sorte d'objet poétique, avec beaucoup de plans fixes et la voix du cinéaste, rien de plus. La démarche est touchante, même si elle manque un peu d'attrait.
    Guy E
    Guy E

    25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2019
    C'est le film intimiste par excellence.Quand on compare les critiques des professionnels et celles du grand public, on peut constater l'énorme différence de point de vue. Car ce film est "clivant".C' est un film d'amour, l'autobiographie d'un veuf, qui était éperdument amoureux fou de sa femme disparue. Le film est composé d' aperçus sans continuité chronologique sur ses relations conjugales. On ne voit qu'à la fin quelques photos d'Irène. La prise de vue est quelconque, pas de beau paysage ni de couleurs flamboyantes, la grisaille est ici de rigueur. On pourrait penser à un film d'amateur. C'est un choix délibéré du réalisateur, certes, mais l'ensemble donnerait une impression de désolante tristesse , s'il n'y avait pas la voix "off" de Cavalier, tendre, passionné, sincère, la voix d'un homme amoureux. Une franchise et une pudeur totales.Mais on ne peut pas séduire ainsi le grand public.
    Louis Morel
    Louis Morel

    42 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Un portrait touchant et subtile, bien qu'un peu long et trop personnel parfois.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    40 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Depuis le temps que je voulais voir ce film, c'est seulement maintenant que j'ai eu la possibilité de le faire. Si j'ai vu Pater, il m'a laissé un peu pantois, parce que je ne m'attendais pas à ça, mais j'avais apprécié malgré tout et depuis que je l'ai vu je me suis dit de le revoir (d'ailleurs je me suis acheté le dvd qui traîne depuis presque un an maintenant). Par contre, impossible de trouver Irène, nulle part (et oui ça m'emmerdait). C'est finalement il y a quelques semaines qu'une petite salle de ciné club décide de le passer, le mercredi 4 décembre. Inutile de vous dire que je m'y suis précipité. Et que dire, si ce n'est que c'est unique et tellement beau? Je crois pas que quelqu'un ait déjà fait ce genre de choses, aussi intimes sans jamais être vulgaire ou exhibitionniste. Non, on sent que Cavalier filme non pour "faire des films", il ne doit pas avoir un geste de créateur quand il filme avec sa DV, je pense qu'il filme comme ça, pour lui-même, comme pour faire un journal intime filmique. A ce moment-là, il y a un risque de gêner le public, après tout qu'en aurais-je à faire de la vie de cet homme? Sauf que non, ce n'est pas comme ça. Je vais vous dire : je me suis senti comme un enfant au chevet de son grand-père, qui l'écoute attentivement raconter sa vie. C'est comme dans Flandres, on est ému parce que les émotions sont pures, on sait que tout cela est vrai. J'aurais pu le rencontrer dans la rue, le voir avec sa caméra. C'est un film très généreux en fait. On ne peut pas atteindre cela avec des artifices. Lorsque Cavalier se casse la gueule dans les escaliers, qu'il se blesse j'y crois complètement. Je crois qu'une scène m'a marqué en particulier, celle où Cavalier se réveille le matin dans une chambre, et se confesse face au miroir, demande à Irène de le pardonner. Une scène longue et extrêmement forte, qui oserait aller aussi loin? Alain Cavalier a du courage de faire ce qu'il fait. C'est un film devant lequel on se sent bien, qui est presque trop court (mais en même temps parfait). Contrairement au Journal Intime de Moretti qui m'avais laissé de marbre parce que trop artificiel justement, Cavalier m'emporte dans son histoire et je ne peux que l'en remercier. Même la fin, où il remercie quelques collaborateurs pour avoir sorti le film, ça m'émeut parce que je sens pour la dernière fois toute la grande modestie du bonhomme, qui est tout sauf nombriliste et égocentrique. J'espère prolonger le plaisir de la meilleure des façons en regardant Le Filmeur (même si je risque d'avoir tout autant de mal à le trouver). Grand film unique en son genre lui-même unique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    252 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2013
    Ce documentaire très personnel apparaît comme un curieux objet de cinéma, expérimental, animé par un triple questionnement : sur Irène (qui était-elle ? comment exprimer la complexité de sa personnalité ?), sur le "je" du cinéaste (sa relation à cette femme, son deuil) et sur le cinéma (comment matérialiser des souvenirs ? filmer l'absence ?). Alain Cavalier réalise un film "en train de se faire", comme disait Godard à propos de La Chinoise. Un film qui avance au fil des questions que se pose l'auteur. Par exemple : faut-il incarner Irène, proposer le rôle à une actrice ? Cavalier décide finalement de suivre le cheminement de ses seuls souvenirs et d'aborder le sujet par le prisme le plus subjectif qui soit. Armé de sa petite caméra numérique, il revisite des lieux où le couple a séjourné, des lieux vides, et focalise sur des objets symboliques qui transforment la remémoration en visions poétiques ou développements psychanalytiques : un drap qui prend la forme d'un corps de femme, une pastèque et un oeuf utilisés pour évoquer un accouchement ou un avortement, une boîte vide pour exprimer l'infertilité, etc. Se dessine un portrait d'Irène, douloureux, à mesure que le cinéaste plonge en lui-même et se met à nu. Une démarche cathartique qui n'est pas sans conséquence sur l'auteur (maladie, accident...).
    Cavalier a une façon bien à lui, tantôt pudique, tantôt crue, de se livrer et de dénicher l'essentiel derrière l'anodin. Au final, son oeuvre "bricolée", scandée par une voix off chuchotante, apparaît comme une expérience forte, lourde d'émotion et de mal-être, parfois jusqu'à la gêne, mais toujours captivante. C'est un film intime comme on parle de journal intime, une réflexion au présent sur l'empreinte du passé. Unique en son genre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    Degré 0. Jamais vu un film aussi ennuyeux. C'était au Rencontres des Cinéma d'Europe, et bien je ne suis pas aller voir Alain Cavalier tellement j'ai eu l'impression que l'on se foutait de notre gueule !
    xxLaurent
    xxLaurent

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    J'ai jamais vu un film aussi mauvais, j'arrive toujours pas à croire qu'on décroche un budget avec un scénario aussi vide. L'histoire d'un mec qui film sa dépression caméra à l'épaule...

    Si vous le regardez pensez à fermer les fenêtre avant la séance, on ne sais jamais

    J'y étais allé un peu en aveugle sur une excellente critique Télérama, c'est ce jour là que j'ai décidé d’arrêter mon abonnement !!
    belo28
    belo28

    64 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Un beau film au sens où on le prend comme une déclaration d'amour magnifique à une femme disparut... Cependant un film si intimiste que même le spectateur se sent exclue de cette oeuvre autobiographique... Un film qui fait cohabiter l'amour, l'amertume et la poésie avec la platitude d'images qui n'ont rien à voir avec le propos...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    27 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2011
    au fil des années, une relation s'est établie entre nous et Alain CAVALIER. Chaque nouveau film est un rendez-vous réellement personnel, épistolaire. Et on répondra présent, fidèlement. Là il ouvre ses journaux intimes du début des années 70, seul avec sa caméra, au rythme de sa voix, pour invoquer tel un sorcier de l'intime, le souvenir d'Irène, la femme aimée, et disparue tragiquement. Mais sans aucune indécence, jamais, et pourtant, il peut aller très loin, comme figurer la fausse couche d'Irène avec une pastèque ouverte et un œuf... et Irène réapparait quelque part ailleurs, poétiquement, en filmant une couette chiffonnée à forme humaine, des ombres sur une plage désolée, dans un appartement ; souvent le soir ; évoquer des détails de leur vie amoureuse, leurs querelles, les cafards d'Irène, retourner sur les lieux, toujours avec une délicatesse infinie, et un humour fin. Une intégrité admirable
    stillpop
    stillpop

    79 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2011
    L'histoire d'une très belle femme disparue trop tôt.

    Aïe !!!

    J'ai vu un film d'auteur à la française et je ne m'y attendais pas !

    J'ai juste été appâté par les étoiles sur allo ciné, et j'ai juste été victime d'un retard qui m'a fait louper le film la première fois. Avec l'aller retour plus la recherche d'une séance sur les Champs Élysées infructueuse, on va dire une bonne heure de perdue. Aussi étais-je joyeux de savourer mon acte cinéphilique du mois.

    Dès le premier quart d'heure on attend quelque chose au milieu du pathos ambiant. Mais on comprends vite que ça ne viendra pas !

    Je peux comprendre le cheminement intellectuel qui relève plus de la séance de psychanalyse à un Euro que du documentaire. Évidemment j'ai apprécié la scène trash de la pastèque et quelques commentaires acides sur l'idée du couple par un looser. Mais hélas c'est tout et c'est quand même très mal filmé. Et c'est bien là le problème. Une caméra Tri-HD ne vaut pas si cher et n'importe qui peut s'en servir avec des résultats bluffants. C'est donc désagréable d'être pris pour un spectateur de caméra cachée en dehors de Youtube.

    Mais là où on touche le fond, c'est dans cette obsession de nous faire partager ses problèmes psychosomatiques. Le pathos et la voix limite sénile font sombrer le tout dans une fatigante introspection maladive.

    Et m'ont fait d'autant plus regretter d'y avoir consacré au moins 3 heures de ma vie trépidante ! Tout cela pour dire que suivant ma philosophie de Radikal Kritik (mon site de critique cinéma en dehors de Allo Ciné), cette chose est à fuir, que l'on se place au niveau auteur ou au niveau technique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2010
    Je suis allé voir ce film un peu à l'aveugle, comme parfois : sans vraiment connaître
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2010
    Espérons que cela aura au moins servi de thérapie à Alain Cavalier. Pour le spectateur pas d'émotion, pas vraiment d'amour, le vide et l'impression désagréable d'assister à une exhibition intime qui ne le regarde pas. Et l'Ennui : plusieurs ont déserté au milieu du film.
    normangray
    normangray

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2009
    Grand film. Grand monsieur. Une leçon de vie, de pudeur, d'humour aussi...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 novembre 2009
    Bien que j'ai eu du mal à rentrer dans ce film, bien que certaines séquences ne m'aient pas accroché, ce fut tout de même un grand bonheur de suivre la poésie de l'auteur, grace à sa science du cadrag e et à la force de son propos, qui nous fait être témoin de son histoire d'amour passée ( et redevennue TRES présente à sa mémoire?).
    Travail d'orfévre, légéreté des moyens techniques en contrepoint de la lourdeur émotionnelle du propos. Pour mélancoliques et nostalgiques.
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