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rems2nyce
31 abonnés
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3,5
Publiée le 15 août 2010
Michael Winterbottom, s'essaie avec The Killer inside me au film noir, genre réputé difficile reposant essentiellement sur les qualités du réalisateur à faire transparaitre une atmosphère sombre et sans espoir à son récit. Le genre a été récemment pourvu d'oeuvres réussies comme le No country for old men des frères Cohen ou le Sin City du "bis addict" Rodriguez. Winterbottom, nous livre un film pourvu de qualités remarquables mais non dénués de défauts. Lou est un shériff respecté dans sa petite ville du Texas. Il est aussi un redoutable psychopathe et les soupçons ne tardent pas à se poser sur lui suite à une série de meurtres sordides. La première réussite du film vient de l'interprétation impressionnante de Casey Afflek. Il parvient avec brio à exprimer la dualité de Lou, d'une part son visage lisse rend à merveille l'aspect innocent de son personnage et ses accès de folie, sortes de métamorphoses, dépeignent impeccablement la cruauté de son personnage. Les scènes de meurtres sont d'une brutalité inouïes, renvoyant directement (à un moindre niveau certes) à celles du Martyrs de Laugier ou du Irréversible de Noe. Jamais gratuites, elles créent une véritable rupture de ton au récit, comme un coup de poing en pleine face du spectateur, et illustrent parfaitement la folie et la cruauté d'un tueur qui n'a aucun remord. Toutefois, le film ne parvient pas à s'enticher de certaines lourdeurs, notamment les dialogues qui ne nous épargnent pas certains bavardages inutiles qui nuisent à la fluidité du récit. Avec une foule de personnages secondaires, Winterbotomm se perd quelque peu dans les méandres de sa narration et délaisse quelques personnalités intéressantes. La dimension psychologique de The killer inside me est particulièrement réussie, Winterbottom parvient à éviter les clichés du genre, comme l'abondance de flash back de la petite enfance, en resserrant son cadre sur l'état actuel de Lou via une voix off et des plans sulfureux de son subconscient. The killer inside me est un film inégal, à mi-chemin entre le choc psychologique associé à une beauté plastique indiscutable et la lourdeur narrative du récit. Intéressant.
Le film de Winterbottom est un film moyen. Il y a dans la réalisation un manque d'explication flagrant et quelques erreurs qui l'empêche d'être un bon film. C'est dommage car la base scénaristique est intéressante et les acteurs très bons. Mais on reste loin du film, le réalisateur ne s'attarde pas sur des points qui le mérite et qui contriburait à l'intérêt du de l'intrigue. Winterbottome s'égare là ou il ne devrait pas en essayant d'être un film d'auteur ce qui le rend fade par moment. Vous l'aurez compris, rien de bien fantastique dans "the killer inside me", si ce n'est Casey Affleck et Jessica Alba. C'est peu, pour en faire autre chose qu'un film moyen.
Quelque chose comme une vingtaine de films tournée depuis ses débuts, en 1990 : Michael Winterbottom est un stakhanoviste qui n'a pas peur de se frotter à des univers aux antipodes les uns des autres (quel point commun entre Un été italien et The killer inside me ?), quitte à brouiller son identité d'auteur. Le Texas des années 50, cher à Jim Thompson, auteur du (très glauque) Démon dans ma peau, ici adapté, est bien loin des jardins ou des terrains vagues anglais. L'ambiance est bien là, pourtant, poisseuse sous le vernis des institutions qui semblent régenter la vie sans problème. La violence n'en est que plus terrible, incarnée par un ange satanique, joué par un Casey Affleck phénoménal dont la voix rauque d'adolescent qui n'aurait pas encore mué est du genre tétanisant. Cette dérive SM suicidaire, où les cadavres s'amoncellent (un peu trop, sur la fin) est un engrenage bien huilé, auquel il manque un soupçon de grotesque (la musique décalée y participe un peu) pour donner le grand film malade qu'il aurait pu être. Tel quel, The killer inside me est un exercice de style et de mise en scène plutôt convaincant, avec certaines limites qui en atténuent l'impact.
Un film plutôt réussi même si il y a de nombreuses longueurs. De même, j'ai eu du mal à mettre un nom sur les personnages au début. Cela va vite et la voix off est assez présente. Après, c'est vrai que c'est bien joué mais pour le reste: musique, scène de flash back, c'est assez redondant. La mise en scène est classique mais efficace. En revanche, le réa aurait pu nous épargner les plans à la limite du voyeurisme des femmes qui se font tabasser. Très dur d'ailleurs de comprendre les personnages féminins.
Avec un Casey Affleck éblouissant et grâce à une réalisation soignée, on assiste à une petite merveille de polar noir. Attention, certaines scènes s'avèrent très violentes et sont en tout cas dérangeantes.
On se perd dans l'histoire au début, et LA scène est vraiment dure, mais bon le cinéma c'est fait pour nous remuer aussi ! Casey Affleck est un acteur à suivre.
Depuis quelques années Michael Winterbottom est un réalisateur prolifique (trois films en un peu plus d'un an). Mais paradoxalement je n'ai vu que deux films de lui (le très beau et très dur Jude et Un cœur invaincu qui ne vaut que pour la prestation de Madame Pitt et encore...). Il parait que quantité ne rime pas toujours avec qualité. Ici le casting de choix était attirant, le thème aussi. Quelques jours après en être sorti perplexe, je peux dire finalement que ce Killer inside me est réussi. La mise en scène est très élégante, les images sont léchées. Techniquement tout est parfait, costumes, décors, maquillage, musique, photo...La reconstitution des 50' est bien rendue. On pense parfois à L.A. Confidential. Tout cela est bien sûr à l'opposé du propos et de la violence du film. Une grande noirceur enveloppée dans un bel écrin. Les scènes de meurtres, d'une violence inouïe et quasi insupportable, sont d'autant plus choquantes. Les réactions de la salle ne trompent pas. L'effet est saisissant. Dommage que quelques baissent de tension surtout au milieu du film viennent gâcher un peu l'ensemble. Mais pas trop. En opposition aussi le physique enfantin et angélique de l'acteur principal Casey Affleck et l'esprit psychopathe et meurtrier de son personnage. La performance est de taille alors que l'on a l'impression qu'il ne joue pas (sa voix est par contre assez horripilante). A ses côtés la belle Jessica Alba nous fait enfin étalage de son talent. On est loin des 4 fantastiques et autres navets qu'elle a tourné. Un rôle dur et marquant. L'insipide et déjà rafistolée Kate Hudson complète le trio infernal, mais on prend presque plaisir à la voir rouée de coups tellement elle est mauvaise. Pour le reste c'est un peu la crème des seconds rôles : Ned Beatty, Simon Baker, Tom Bower, Bill Pullman et l'excellent Elias Koteas. Avec toute cette violence faite aux femmes ici, cela peut sans doute paraitre mysogine et ne pas plaire à ces dames...Car sous des allures de film glamour et esthétisant, c'est la pire des noirceurs qui ressort. Un film sulfureux, choquant et parfaitement dérangeant. On est pas tous les jours bousculé comme cela au cinéma. Sans être un chef d'œuvre ce nouveau Michael Winterbottom peut faire date et restera au moins un temps dans les mémoires. Le film noir de l'été et peut être de l'année...
Entre film noir et film d'ambiance, "The Killer Inside me", retranscrit de façon convaincante l'atmosphère fifties. C'est d'ailleurs la principal réussite visuelle du film, puisque pour le reste la mise en scène est assez classique. L'autre réussite du film réside dans la noirceur de son propos, avec à la clef une violence, totalement décomplexé, ou Casey Affleck peut briller par l'expression d'un visage à la froideur déconcertante aux vus des actes commis. Malheureusement le film peche dans la limpidité de son scénario, manquant cruellement d'explication. Scénario mal exploité, qui aura pour conséquence d'entaché l'ensemble. Et ce n'est pas le dénouement aux nombreuses incohérences, ainsi qu'à la surprenante laideur des effets spéciaux (visiblement rester aux années 50's) qui réhaussera le tout. Regrettable car il y avait matière à faire mieux. Inégal.
Film surprenant . Très réussi . Les scènes très violentes sont aussi réussies et nécessaires . Le film sans ces scènes n'aurait aucun intérêt. Elles soulignent et contrastent intelligemment la folie d'un homme a la tête d' ange . Très bien réalisé, beaux rôles .
Ayant un goût prononcé pour les films noirs et glauques; et les descentes aux enfers ; j'ai logiquement adoré ce film. Un Casey Affleck saisissant et une Jessica Alba émouvante.
Avec cette excellente adaptation du roman de Jim Thompson, Winterbottom a maîtrisé son sujet. Les critiques mettant en avant l'aspect gratuit de la violence sont malheureusement une fois de plus à côté de la plaque. Violence insoutenable oui mais gratuite non. Winterbottom n'en rajoute pas, il s'en tient à la matière du roman. Autre point positif du film : pas de psychologisme à la petite semaine. Plutôt que de proposer une explication de la personnalité de son antihéros, le réalisateur restitue via quelques flashbacks (utilisés avec modération) le climat malsain d'un passé qui reste assez obscur pour le spectateur. Casey Affleck est exceptionnel (il l'était déjà dans L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) et Jessica Alba joue enfin dans un vrai bon film. Le choix de la musique a ce côté ironique qui rappelle Orange Mécanique. Au final, une grande adaptation de Jim Thompson qui je pense se bonifiera avec le temps et pour moi à ce jour le meilleur polar de l'année avec Mother de Bong Joon-Ho.
Scénario truffé d'incohérences des les premières minutes et ce jusqu'à la dernière minutes! Bref, l'impression qu'on se fout de nous en essayant de nous faire croire à u
Piece of shit! Un film sans intrigue truffé d'incohérences seule la première scène de crime est moche à voir mais alors le reste c'est juste incroyablement nullissime!!!! Scénario à revoir de A à Z!!!