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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 juin 2009
Petite comédie gentille, sans plus. L'interprétation n'est pas toujours au top. Emmanuel Mouret s'en sort plutôt bien. Hésitant dans ses premières lignes de textes, il gagne peu à peu en profondeur et fait ressortir toute la maladresse de son personnage, complètement dépassé par les événements. Les dialogues sont bien écrits et le film évite de tomber dans la facilité et les clichés. Malheureusement, il peine à trouver son rythme de croisière et s'essouffle rapidement.
j'avais aimé à ce point les précédents opus de Mouret que nous nous sommes précipités les yeux fermés voir ce film...et là grosse déception, le scénario est lourd et fait penser à un mauvais Mr Bean; On est dans un vaudeville grotesque et assez bêta dont on ressort déçu malgrè quelques moments drôles (le rideau en particulier) Comme quoi il ne faut pas faire confiance aveuglément et y regarder à 2 fois avant d'aller voir un film sur la réputation du cinéaste. Très belle deborah François qui en guise de consolation de nous être fait grugés nous offre son anatomie dans le plus simple appareil, ce qui malgrè tout ne nous venge pas complètement des 18 euros dépensés pour 2 places...
J'ai été avec les copains pour la fête du ciné, d'habitude le ciné français c'est pas trop ma came donc je m'attendais à rien de spécial ... mais par le mystère de la vie je me suis pris au jeu, j'ai aimé les situations proposées par E. Mouret. Les gags sont dignes d'une caméra cachée, les dialogues sonnent élégants et les actrices apportent une touche délicieuse à ce sorbet vanille. Surtout la Déborah François d'ailleurs, qui donne un vrai élan au film. Quant au héros, il enchaîne les pitreries bien malgré lui, du coup la salle rit fort. Un très bon moment !
Ooh ! Jean-Jâââcques !! Mais que vous êtes drôle !! Que vous êtes irrésistible !! Toutes ces œuvres d’art contemporain récalcitrantes qui n’en veulent qu’à votre corps, toutes ces belles femmes qui tournent autour de vous, penchées sur votre braguette, qui vous veulent autant de bien !! Des soubrettes aux femmes du monde ! Ooh Jean-Jâââcques !! C’est trooop !!
C'etait la première fois que je voyais un film d'emmanuel mouret et j'ai été affreusement déçu : le film traîne en longueur .Il est lours, les gags sont prévisibles et absolument pas nouveaux . Les dialogues sont beaucoup trop soutenus : des tournures de phrases qui ne correspondent pas à des répliques banales . De plus, emmanuel mouret n'aurait pas du jouer dans son propre film : il débite ses répliques de façon monotone et ses expressions ne sont pas du tout variées . Seul quelques moments amusants ( les ambassadeurs japonais ) sauvent le film .
Vous avez ici l'allégorie cinématographique du film français parfait. Drôle et très français en même temps, emporté par un emmanuel mouret unique dans son genre, ce film rentre dans la lignée des "inoubliables".
J'avais bien aimé les deux précédents, y avait du feeling, de la vérité. Le mec qui emmène la nana en week end et qu'elle se fait emballer par un gros débile, c'était bien vu, et le coup du baiser amical qui dégénère, c'était super aussi. Mais là, pas d'inspiration, ça se sent, rien à dire, un essai de "faire mieux" ou là là... faire mieux = burk ! Entre une comédie bêbête des années 50/60 avec générique et musique appropriée et un conte moral à la Rohmer, tout cela reste bien lent et artificiel. Ça manque d'envie. Ce qui est supposé être à crouler de rire marche plutôt pas mal (les japonais !), mais c'est quand même la grosse ficelle... un mauvais cocktail pas bien lié. Non, ça ne prend pas... Emmanuel Mouret n'est pas Jerry Lewis. Faut retrouver les envies du départ, un truc vraiment sexué... là, y a pas d'envie.
J'ai découvert le cinéma d'Emmanuel Mouret tout récemment sur Arte. Et profitant de la fête du cinéma je suis allée voir "Fais-moi plaisir" qui a été une agréable surprise. J'ai passé un très bon moment, c'est drôle et original. Je ne peux que vous inciter à aller le voir!
Comédie totalement improbable, avec Mouret qui se met en scène dans un personnage à la Tati suranné et kitch à souhait. Il en résulte un film bancal et presque raté, sauvé par l'élégance d'ensemble dégagée loin du "lourding graveleux" des comédies habituelles. Je mets de justesse la moyenne car le défaut majeur est le manque de rythme, Mouret possède mal encore le genre et peut nous faire rire dans une séquence réussie (le diner chez la fille du président) puis nous endormir dans le 1/4 d'heure qui suit.
Comment ne pas aimer un jeune réalisateur comme Emmanuel Mouret qui, comme nous, et à la différence de 99% des gens de sa génération, est fan de Guitry, de Rohmer et de Blake Edwards ? Comment ne pas aimer ce "Fais-moi Plaisir !", finalement un peu en dépit de ces références par trop envahissantes (l'introduction bavarde évoque Guitry, la scène impeccable de la réception travaille le patrimoine de la "Party", et la fin, douce amère, pourrait être un vrai "conte moral") pour d'autres qualités que son côté "bon élève" un peu irritant ? En fait, on aime plutôt que Mouret aime les belles femmes, et sache les filmer (comme Woody Allen ? Bon, arrêtons les références !). Et on admire aussi chez lui une vraie élégance morale, une sorte de courtoisie extraordinairement "dépassée", d'un autre siècle, qui fait de "Fais-moi Plaisir" une sorte d'OVNI ravissant, mais qui en irritera, inévitablement, plus d'un...
Bonjour, Ô déception quand tu nous tiens ! Je me faisais une vraie joie d'aller voir ce film français encensé par toute la critique (ou presque). Je me souviens de certains chroniqueurs de Ruquier disant qu'ils étaient morts de rire à chaque scène du film. Bref, je me suis assis dans la salle obscure avec un a priori plutôt bon. Las, le réalisateur peine à donner un coup de fouet à son film. Ca patine (Cf. la scène du début quand l'acteur principal essaye de faire l'amour à sa dulcinée), ça s'éternise (on a vraiment envie de faire une injection de vitamine C à Mouret)... Quand au jeu de l'acteur, c'est bien simple, il n'y en a pas. Le voir débiter son texte comme un débutant du cours Florent est vraiment pathétique. On sent bien qu'il ne vit pas son rôle, il donne la réplique et attend que ses partenaires lui rendent la pareille. On oscille entre The party (avec Peters Sellers), Mr. Bean et ... Bozo le clown (Cf. les pitreries durant lesquelles il se met du noir sur le museau ou bien encore le doigt coincé dans le vase). Dans le genre borderline je préfère largement la production sans prétention de Artus de Penguern "Grégoire Moulin contre l'humanité". Je terminerai par une question qui éclairerait certainement le buzz médiatique fait autour de ce nouveau petit "génie" du cinéma français : M. Mouret est le fils de quelle sommité du show biz ?
Emmanuel Mouret est un cinéaste à part, qui atteint une véritable originalité en empruntant à tout le monde. Son dernier film évoque tour à tour Tati pour l’humour décalé, Sellers et Blake Edwards pour le burlesque des situations, Woody Allen pour l’autodérision, Feydau pour le jeu vaudevillesque, et Rohmer pour la direction d’acteurs. Il est parvenu à réunir un casting excellent où brillent particulièrement Frédérique Bel en femme naïve et touchante, et Deborah François en soubrette au parfum mozartien. Depuis “Changement d’adresse” Mouret a resserré son écriture et parvient presque à donner une unité de ton à sa comédie patchwork. Il nous laisse plein d’espoir pour l’avenir.
Une petite fantaisie, légèrement acidulée et pourtant délicate, à déguster sans plus attendre, surtout avec la Fête du Cinéma. Comme dans une pièce de théâtre de Feydeau, tout n'est qu'un concours de circonstances et tel est pris qui croyait prendre! Des situations plus burlesques les unes que les autres qui ne réussissent pas à rendre E. Mouret ridicule mais au contraire encore plus sexy et attirant aux yeux des principales intéressées : remarquable Judith Godrèche, artiste un peu allumée en fille du Président, intéressante Frédérique Bel qui se veut plus libertine que nécessaire pour conserver son ami, et enfin le rôle de la soubrette, toujours si important au théâtre, interprété par Déborah François. Un joli trio de comédiennes pour une "Party" à la française avec en prime J. Weber et D. Brillant.