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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 juin 2009
Film sympathique. Personnelement, je suis littéralement tombé sous le charme de l'actrice Déborah François ! L'idée du scénario est plutôt originale et il y a des rebondissements amusants. Ceci étant, c'est un film qui pourra aussi bien se voir à la télé ultérieurement... N'engloutissez pas une fortune pour emmener votre famille le voir au ciné.
Cette comédie plate avec des gags relativement éculés est la confirmation que je n'aime vraiment pas le style de Emmanuel Mouret qui doit changer de registre en se répétant trop souvent dans la même sorte de composition de personnage benêt lassante à la longue.
Emmanuel Mouret possède tel le caméléon l'art du renouvellement...Encore une fois sur un sujet mille fois traité (l'amour) il parvient à imaginer des situations (à la façon d'un Tati) et de l'humour relationnel (à la façon d'un Woody Allen)pour le moins inattendus...Le film est pigmenté de petits détails savoureux qui divertissent avec audace et bonheur l'esprit du spectateur..Le but du film n'est surement pas de savoir ce que nous réserve la fin mais de faire un voyage d'une heure trente dans un humour qui ressemble à un petit délire...Bien sur que tout cela est bon enfant mais c'est aussi pour cela qu'on va parfois au cinéma..Encore bravo Monsieur Mouret...
Un mauvais divertissement, d'une platitude indiscutable. Si seulement ce dernier avait été léger... Le problème, c'est que l'on atteint pas le cinquième d'une gaudriole avec ce vaudeville indigeste. Le personnage principal se prend laborieusement ses gros sabots dans le tapis, joue les piètres inventeurs du miracle débilement délébile, claque les portes avec insistance... Ca brasse, ça brasse et ça rebrasse de l'air afin d'alimenter 90 minutes de pellicule négative. Il ne manque plus que l'amant dans le placard pour clôturer le tout. Fais-moi Plaisir ! n'a rien d'ennuyeux ( quelques rares moments éveillent même timidement nos zygomatiques ), il est simplement assez affligeant de ridicule, affreusement mal joué et beaucoup trop appuyé dans son registre. Côté forme, c'est terriblement faible : Emmanuel Mouret fait preuve d'autant d'inspiration qu'un peintre en bâtiment. La mise en scène, proprement paresseuse, ne laisse jamais entrevoir ne serait-ce qu'un soupçon d'originalité. Heureusement que le ridicule ne tue pas... Lourd. Et je pèse mes mots.
Beaucoup de plaisir à voir ce film, on en sort léger alors même que les sujets traités peuvent être profond. Bravo à Emmanuel Mouret pour ce nouvel opus.
Drôle et pas chiant. L'acteur-réal la joue fine et ressemble à un bêta finit et on se demande ce que les demoiselles lui trouvent, on en devient jaloux.
Un bonheur, le charme. Un film drôle, poétique, intelligent. Dans la platitude cinématographique actuelle cela fait un bien fou. La scène de la soirée est très réussie. J'ai frôlé le fou-rire. Il y a du Tatie, du W.Allen, du Louis de Funès dans tout ça . Et même un peu de Rohmer. Bravo Monsieur Mouret! Tous les comédiens sont bons et bien choisis. Mention spéciale pour Frédérique Bel qui a une personnalité inédite dans le paysage cinématographique, je trouve!
Bon, première critique de ma vie et franchement ce film en mérite l'honneur. J’ai décidé de le faire car j’ai pas supporté la réflexion que ma voisine de séance a émise alors que sa bande annonce était projetée. J’aime pas les gens qui jugent sans savoir ou pire qui se fit à l’impression de la première seconde. Que son honneur repose en paix. Ok j’ai réagi un peu fort mais j’ai laissé libre cours à mon instinct protecteur. C’est ça le souci avec un film de Mouret. Y a le risque qu’il soit incompris et montré du doigt avec moquerie. C’est pas le genre de film qui débarque en jouant des gros bras alors tu le surveilles d’un œil bienveillant. Je connais un peu la filmographie du Sieur et, comme tous ses films, il faut que les gens comprennent que c’est un gros délire qui t’éclaire sur notre rapport intime au désir et comment il interfère avec le couple. Promotion, c’est du 2 en 1. 3 en 1 si tu considères la pétillance (Spéciale dédicace à l’académie francaise) de Frédrique Bel. Ses films sont vraiment décalés avec un humour qui, au départ surprend, et rapidement te prend au corps . A coté, les « beaux gosses » a le sérieux d’une étude sociologique (PS : faut aller voir les beaux gosses aussi !!!). Mais en même temps, quand tu en ressors, t’es moins c-o-n (j'évite le censure d'allociné). Mouret, avec son petit air naïf, il te dynamite la candeur du couple et de l’amour virginal auquel les naïfs s’accrochent. Mais plutôt que de nous angoisser et et nous forcer à regarder le sexe opposé avec suspicion, il nous redonne confiance en la normalité de nos envies intimes et nous invite à les partager. Communication! Ce film est bien plus salutaire que l’ancien bouquin de chevet de ma mère divorcée, les femmes viennent de Vénus et les hommes de Jupiter (ou un truc du genre) ou qu’un abonnement à psychologie magasine. En plus y a la fete du cinéma qui arrive, y a pas à cogiter.
Un film digne des pire comédies des années 1980... c'est surtout triste, vu la situation politique actuelle, de situer l'action (ou la pas action) du film dans ce milieu-là sans en tirer aucune conclusion, ni portrait acidulé quelquonque. Bancal.
Une comédie qui sort, enfin, des sentiers battus ! L'univers d'Emmanuel Mouret est ce qu'il est ! On aime ou pas. Personnellement, j'adhère 100%. Son film est fin, drôle, touchant. On en sort heureux !
Mouret réalisateur est toujours aussi inclassable et délicieux - ce "Fais -moi plaisir" étant cependant pour moi un poil moins réussi qu" "Un baiser s'il vous plaît". Il est bien servi par Mouret comédien, qui réussit comme personne à donner corps et saveur à un nouveau personnage lunaire, Candide au pays improbable de Marivaux, Tati et Blake Edwards. Les jolies comédiennes qui lui donnent la réplique le font avec talent - par ordre d'apparition à l'écran : Frédérique Bel (déjà distribuée deux fois par le réalisateur) en compagne faussement accommodante, Judith Godrèche en grande bourgeoise déjantée et Deborah François en piquante soubrette (qui plus est, dotée d'un quatuor de jeunes soeurs polissonnes). Le reste de la distribution (Weber, Brillant...) concourt aussi à l'excellence de la mise en place d'un univers très personnel et merveilleusement attachant.
Agréable, frais, improbable, une vraie fiction comme je les aime. Une histoire où le charme règne en maître.Le mâle de l'équipe,Emmanuel Mouret est vraiment excellent dans le rôle qu'il s'est fabriqué. Les filles : Judith Godrèche égale à elle-même délicieuse, même en "fille de la république"... Frédérique Bel m'étonne à chaque nouvelle apparition c'est une grande actrice; Mais celle qui m'a le plus "ensorcelé" c'est Déborah François, cette fille a un charme fou !! Serais-je amoureux ?? Bref, un bon moment de cinéma.
Depuis "Changement d'adresse", on attend le "nouveau Mouret" comme on attendait, il y a quelques années le dernier Rohmer ou le dernier Woody Allen. Mais, après "Un baiser s'il vous plait", déjà un petit peu inférieur à "Changement d'adresse", ce nouvel opus nous laisse mi figue, mi raisin. Certes, ce film est largement supérieur à la moyenne de ce qu'on voit tout au long de l'année, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'on attendait encore mieux. Une fois de plus, on est dans le marivaudage avec quelques pincées de burlesque. On rit franchement 4 ou 5 fois, on sourit souvent, on sent de nombreuses références, on ne s'ennuie pas, le film dure 1 heure 30 minutes, ce qui, par les temps qui courent, est vraiment pain béni. Judith Godréche est très malicieuse dans son rôle de fille du Président de la République, Deborah François est une excellente soubrette pleine de désir, Frédérique Bel est loin d'être aussi bonne que dans "Changement d'adresse". Quant à Emmanuel Mouret, il campe de façon très naturelle un Jean-Jacques un peu à côté de ses pompes qui, malgré un physique assez ingrat et ses gaffes à répétition, arrive à éveiller le sentiment amoureux chez toutes les jolies filles qu'il rencontre. A part ça, les cinéphiles à l'oreille musicale reconnaitront peut-être quelques mesures instrumentales qu'ils ne manqueront pas de trouver quasiment identiques à l'aria du "Rinaldo" de Haendel qu'on entend au début d'"Antichrist" de Lars Van Trier. Pas étonnant : il s'agit d'un très court extrait de la Sarambande tirée de l'opéra Almira (1705) du même Haendel. Ce coquin de Haendel a donc réutilisé cet air dans l'oratorio "Il Trionfo del Tempo e del Disinganno" sous le titre "Lascia la spina, cogli la Rosa" et dans l'opéra "Rinaldo" sous le titre "Lascia ch'io pianga".