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Daniel C.
145 abonnés
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3,5
Publiée le 14 mai 2018
Lorsque la passion dévaste tout, est-ce une forme d'amour ? Certes, l'intensité des sentiments est là, mais faut-il s'insécuriser ainsi pour avoir le sentiment que l'on vit ? L'intensité tient-elle à ce la flamme soit sans cesse rallumée ? Quand l'état insécure est sans cesse appelé sur le devant de la scène, quels en sont donc les constituants psychiques ? Est-ce une affaire de coeur ou une question de désordre mental ? Emmanuelle Béart est souvent magnifiquement filmée, mais la beauté est-elle à ce prix? Tantôt dominatrice, tantôt effondrée ou dévastée par l'angoisse, Emmanuelle Béart se débat entre angoisse d'abandon, sentiment d'emprisonnement face à cet homme en proie à une dévotion sans bornes. L'emprise semble la clé de voûte de ce qui les réunit pour mieux les dévaster. L'épuisement des forces constitue le maître mot de cette histoire, dont la structure narrative se déroule dans un temps circulaire, anachronique, désorganisé, à la manière des rêves ou de l'association libre. L'intensité et la puissance des sentiments doivent-elles obéir à un univers aussi dévasté ? Le lien qui unit et désunit ces deux êtres donne l'impression d'un bébé, qui serait balloté entre bercements apaisants et agitations destinées à provoquer de l'excitation, comme si l'état de quiétude s'apparentait à la mort. On est vraiment du côté de l'expérience toxicomaniaque.
Un film qui prend les tripes. Bouleversant, amour véritable et non pas "gnangnan".. Il faut dire que l'amour entre les deux acteurs était bien réel et non fictif.. Un de mes films favoris.
Bouleversant! Je l'ai déjà vu deux fois... J'ai les tripes en charpie!....... Emmanuelle Béart donne tout, son coeur, son corps, sa peau et peut-être même un peu de son âme. Bravo à l'auteur.
Vu ce matin sur ciné cinéma... spoiler: C'est quoi cette bombe? J'hésite entre la dépression à vie ou l'envie d'être amoureuse jusqu'à ce que mort s'en suive.... Faut que je le revoie pour trancher!
Jusqu'où peut pousser l'amour, entre ces deux êtres, tout aussi fêlés, l'un que l'autre ?! Cette histoire a, par contre, du mal à nous convaincre. De plus, Emmanuelle Béart me semble être mal choisie pour incarner une femme fatale, ne la trouvant pas très belle. Et le comble, à la fin, lorsque Gabrielle veut partir, une scène qui dure 10 secondes à l'écran, et pendant ce temps, le jour s'est levé ; il est très rapide !!
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1,5
Publiée le 19 février 2012
Quand on repense à ses histoires d'amours passès, il se peut qu'on se souvienne de tout ou de presque...mais on s'en souvient rarement dans l'ordre chronologique! C'est ce sentiment de passion dans le dèsordre que restitue "ça commence par la fin", le film ècrit, rèalisè et interprètè par Michaël Cohen, adaptè de son propre roman èponyme! On n'imagine donc bien à quel point l'aventure de ce film ètait personnel pour lui et il n'est d'ailleurs donc pas ètonnant de le voir partager l'affiche avec sa femme à la ville, Emmanuelle Bèart! Malheureusement l'intrigue n'est pas très originale (on pense au "5x2" d'Ozon) et on finit par se lasser à force de crises et de cris! Un couple donc trop tordu pour èmouvoir, malgrè les acteurs, où il n'y a que les vivants qui souffrent surtout quand ça commence vers la fin! Attention tout de même à la cruditè de certaines scènes avec – excusez du peu - ce doigt dans le cul destinè à monsieur Cohen contre une porte cochère! Emmanuelle Bèart est dècidèment une comèdienne aux multiples facettes et talents qui n’a pas peur des nouvelles expèriences même quand il s’agit de donner du plaisir à son homme tel un Brando dans "Le dernier tango"...
Je trouve les critiques assez dures envers ce film: les deux acteurs sont convaincants, la mise en scène réussie. Quant au côté caricatural de leur histoire: je crois qu'une passion amoureuse ne peut que l'être!Après tout l'amour, la jalousie, le soupçon (etc.) sont des sentiments bien communs. Alors bien sur, on peut ne pas être touché, mais ils faut reconnaître que cette histoire remplie parfaitement son "contrat". Pour ceux qui souhaitent de l'original, ou du cinéma avant gardiste en effet ne regardez pas ce film!
L'histoire d'un couple intello trentenaire sur la fin plus passionné que la moyenne et ce qu'il advient dans ce genre là. Pour résumer, c'est un film d'auteur dans toute sa splendeur. Ce n'est pas forcément un mal. Si l,on a vécu ce type d'histoires passionnelles limite dangereuse, on se retrouve devant un album de photographies souvenirs bien joliment composé. Il est clair que la grande majorité de beaufs et de petits joueurs n'y comprendront rien, pour les autres, on sent un témoignage sincère à priori très autobiographique qui n'oublie pas un bon travail d'images et de découpage. La musique est également belle, et la poésie violente et crue qui baigne le tout achèvent un bien agréable moment. Mais ça ne concernera pas tout le monde. Pour ceux qui ont peur de s'ennuyer malgré tout, il reste un beau couple d'acteurs que les lèvres immondes de la Béart n'arrivent pas à ternir. Finalement.
Ces deux là s'aiment, ça se voit, tellement que l'actrice principale en devient mauvaise, dénuée de toute émotion, se caricaturant elle-même à chaque prise de tête, de bec, réconciliation et scène de sexe. Elle est très belle la scène d'amour torride, c'est vrai, et oui, ils s'aiment. Mais qu'a voulu nous montrer ou démontrer Mikaël Cohen ? bon acteur au demeurant. Qu'il aime et trouve sa femme actrice très jolie, sexy, sensuelle, séductrice et complètement nympho ? qu'elle est un peu tout ça dans la vie.... personne n'en doute. Emmanuelle Béart a dit lors d'une interview qu'elle pensait que certains réalisateurs étaient venus la chercher pour de mauvaises raisons (faire la pute, la bonne, le fantasme de l'homme etc.) mais ce n'est pas dans ce film qu'elle prouvera qu'elle est capable de jouer autre chose que ce qu'elle représente. Dans ce film c'est elle, ou des gros morceaux en tous les cas, ils sont mignons mais quitte à s'auto congratuler amoureusement autant garder la vidéo pour soi et la remettre quand la libido se perd.... le spectateur n'en a que faire de leur histoire.
Il faut reconnaître un grand travail d'orfèvre dans ça commence par la fin, une ambiance très précise, qui balance entre grand amour, hystérie, vie intérieure... Un rôle qui convient parfaitement à Emmanuelle Béart, une image et un montage complètement en phase avec l'histoire, mais, mais encore faut-il être touché par ce genre d'histoire
Peu diffusé sur les écrans français et guère apprécié par la presse française, le film de Michael Cohen le mettant en scène avec sa compagne Emmanuelle Béart est pourtant une belle réussite. Il dépeint le désordre amoureux avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Les deux acteurs, bien que parfois théâtraux dans leur interprétation, livrent une performance à fleur de peau convaincante. A travers un film très bien construit, on suit la romance chaotique de ce couple, passionné et charnel, qui n'arrive pas à s'aimer sans se déchirer. Jalousie, possessivité, incompréhensions et maladresses empêchent Jean et Gabrielle de s'aimer pleinement. Il y aura inévitablement des gens à qui ce premier long-métrage de Michael Cohen ne parlera pas, qui resteront assez hermétiques ou pragmatiques. On notera également quelques défauts ça et là. C'est inévitable face à ce huit-clos intimiste, brut et personnel dans lequel son auteur semble dire que même l'amour le plus dévastateur vaut la peine d'être vécu. Un film saisissant de réalisme et de sensibilité sur le chaos de l'amour, dans tout ce qu'il peut comporter d'intense et incontrôlable. Une première œuvre personnelle et viscérale, écrite et construite avec beaucoup d'habileté et de justesse.
La distance entre l'amour et la haine ne dépend que d'un pas.. Ce film nous raconte la complexité de l'amour à son extrême, la peur de l'amour et l'aliénation qu'il entraîne! J'ai aimé voir ce couple de merdeux compliqués, s'aimer à s'en user!
Entre la passion et le déchirement, l'amour et la haine, la confiance et la paranoïa, Ça Commence Par La Fin est un drame à la fois magnétique et simpliste, une romance charnelle et destructrice où le couple Cohen/Béart nous plongent dans un déluge de sentiments vrais.