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chrisbal
15 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2024
Robert Mitchum est "l'aventurier du Rio Grande", un pistolero passant des Etats Unis au Mexique (et inversement) au fil du recit, continuellement forcé à s'exiler. Pas beaucoup d'action (à part une attaque de caravane indienne plutôt bien menée), mais une succession de rencontres au cours desquelles Martin Brady tentera de trouver la rédemption. Une quête du "pays merveilleux" qui semble loin d'être évidente.
Un western lyrique qui bénéficie de belles images mais qui souffre d'un faux rythme permanent, Robert Mitchum est excellent dans son rôle de mercenaire désabusé.
Un intéressant Western que nous montre le réalisateur Robert Parrish en 1959 avec une thématique intelligente sur la violence entre deux pays d'époque qui ne s'apprécient guère, le Mexique et les Etats-Unis, deux politiques différentes, deux visions diverses de la guerre. Un tueur Mexicain nomme Brady va tomber accidentellement de son cheval pas loin d'une ville Américaine auquel il va faire sa convalescence chez les Yankies se faire soigner, loger, habiller, sympathiser avec bons nombres de personnes dont une femme (Julie London) et découvre une autre culture, humanité que dans son pays d'origine. Des événements vont le partager le camp de choisir son destin. Robert Mitchum est l'acteur principal et producteur exécutif ici, on comprend son choix car l' intrigue de ce Western peut aller dans différentes orientations qu'on se pose la question comment ça va se finir avec un scénario malin et une remarquable mise en scène de Robert Parrish. Les comédiens sont tous excellents. Un très bon Western à ne pas manquer.
J’ai eu beaucoup de mal, premièrement, à entrer dans l’histoire, et deuxièmement à m’intéresser à l’histoire proprement dite. L’histoire, qui échappe aux codes du genre, est assez « déroutante » : l’itinérance et les pérégrinations d’un vaquero ou cow-boy (histoire de point de vue) déraciné. La moue et le flegme légendaire de Robert Mitchum collent parfaitement au propos, mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. Plusieurs pistes sont empruntées sans que l’on sache vraiment où veut nous mener le réalisateur, Robert Parrish. C’est lent, contemplatif et un brin mélancolique. Robert Parrish est un honnête réalisateur qui, d’après ce que j’ai lu, considère ce film comme son meilleur (!?). Je sauve en partie le film grâce à sa dernière scène et ses derniers plans qui sont magnifiques et émouvants. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Outre un très bon Robert Mitchum, l’intérêt de cet atypique western de Robert Parrish n’est pas dans l’action puisqu’il en est quasiment dépourvu et qu’il faut attendre le dernier quart d’heure que ça bouge vraiment mais par une approche résolument mélancolique, voire philosophique de son sujet. Une curiosité à découvrir.
Adaptation d’un roman de Tom Léa (qui apparaît dans le film), c’est un western original car il décrit le contexte global de la société en place à la frontière américano-mexicaine, grâce à une grosse mise en scène et de riches décors d’époque. Malheureusement le scénario est un peu confus. A vouloir trop en faire…
The wonderful country est porté par un très bon Robert Mitchum, incarnant l'homme libre et sans attache, mercenaire désabusé refugié au Mexique suite à un crime commis de l'autre côté de la frontière. Le rythme est certes un peu lent, comme de nombreux films de l'époque (mais personnellement j'apprécie cela), mais après un démarrage un peu poussif, on rentre dans l'histoire de cet homme fort et fragile à la fois, à la solde des mexicains et qui tombe amoureux de la femme d'un officier. Pas le meilleur western, mais un film tout à fait correct.
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4,0
Publiée le 23 septembre 2018
L'intervention nord-amèricaine dans les guerres mexicaines (1911-1915) a ètè le thème de plusieurs classiques dans les annèes 50! Une mention à part pour le très beau western de Robert Parrish, "The Wonderful Country", avec une remarquable composition de Robert Mitchum qui fait ici tout son intèrêt! Une saletè de ronce qui a fait peur au cheval de Mitchum et voilà ce pistolero immobilisè dans un fort de l'armée US! Bilan ? Une jambe cassèe! Mais ça ne l'empêchera pas de tomber amoureux de Julie London alors qu'il poursuit ses combats à la frontière du Mexique! Filmè dans l'ètat de Durango, il y a deux grands moments dans ce western très maîtrisè qui utilise parfaitement le dècor et la couleur : spoiler: la fiesta nocturne et la poignante mise à mort du cheval de Brady! Bien placè pour beaucoup dans le TOP 25 des meilleurs westerns de l'histoire du cinèma! Pourquoi pas après tout même si le film merveilleusement riche de Parrish n'a pas ètè bien reçu au box-office! A noter l'excellente partition d'Alex North...
Le rythme du film est un peu lancinant, un rythme qui convient finalement à la mélancolie environnante. Mélancolie et une pincée de romantisme qui donne une atmosphère à la fois plutôt originale et presque inappropriée (on reste du trafique d'armes et de guerre sous-jacente). Le film reste porté par Mitchum en aventurier vulnérable qui se surprend à voir l'avenir que par les yeux de la belle Julie London. Ca manque certainement d'une dose d'action supplémentaire, voir simplement de souffle mais notons que Robert Parrish lui même considère ce film comme son meilleur. Site : Selenie
On peut raconter tout ce qu'on veut, n'empêche qu'il est difficile de ne pas s'endormir devant ce film qui ne raconte pas grand-chose, où tout rythme est absent, qui parle beaucoup, qui abuse des ellipses et qui pour se résumer ne suscite aucun intérêt. On ne se raccroche à rien, (juste un petit peu à Mitchum au début) avant de se demander s'il est bien nécessaire de s'imposer un tel supplice
« L'aventurier du Rio Grande », signé en 1959 par le réalisateur Américain Robert Parrish, est un western atypique qui se joue habilement de tous les codes du genre. En effet, les duels au pistolet en sont bizarrement bannis, tout comme les poursuites à cheval et autres fusillades en tout genre. Pourtant, malgré ce flagrant manque d'action, on se laisse piéger dès le début par les paysages magnifiques et la profondeur, quasi philosophique, du scénario. Les pérégrinations de Martin Brody, banni des USA pour le meurtre de l'assassin de son père, se révèlent vite passionnantes. On s'attache immédiatement à ce personnage un poil dépressif, déchiré entre son pays d'origine et le Mexique où il s'est réfugié. Il passe d'ailleurs son temps à traverser le mythique Rio Grande, au gré de ses aventures et de ses amours. Le vague à l'âme de cet étrange cowboy est parfaitement visible à l'écran et le rythme volontairement lent de la narration pourrait bien décontenancer les puristes du genre. Pourtant... une fois qu'on en a comprit les enjeux, l'histoire se suit avec plaisir d'autant que la nonchalance et le charisme naturel du grand Robert Mitchum colle parfaitement au personnage. Un excellent film qui mérite largement d'être redécouvert.
Une des pépites du genre, "The wonderful country" narre l'histoire d'un personnage hors du commun, qui ne choisit pas sa vie et est obligé d'opter pour l'exil. Western à la fois nostalgique et contemplatif, c'est aussi le portrait d'un acteur plus grand que nature, l'admirable Robert Mitchum. Il croise ici le chemin de celle qui fut une chanteuse parmi les plus attachantes de son époque et, avec Gary Cooper, l'héroïne d'un autre western emblématique, le superbe "Man of the West".
L’histoire d’un cavalier solitaire balloté d’un pays à l’autre qui essaye au final de se rattacher à un lien qui pourra vraisemblablement établir son seul bonheur: la jolie dame. Film un peu mélancolique sur un homme blessé par la vie.
Un western intéressant il y a pas mal d'éléments dans le scénario dommage que la réalisation n'arrive pas à les utiliser au mieux cela aurait parfait été avec un Mitchum très bon dans le rôle. En language footeux spécial langue de bois le réalisateur a plutôt pris un match après l'autre.