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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 octobre 2014
Et un de plus!
Encore un long-métrage brésilien satisfaisant!
Pimenté avec ce typique je-ne-sais-quoi du plus grand pays amazonien (pour changer un peu les clichés), on prend plaisir à regarder ce premier film de Jorge. On est intrigués depuis le début, le système de flashback n'est pas mauvais, les acteurs sont assez attachants et l'histoire tient la route.
Je suis assez surpris d'être autant en désaccord avec Le Monde, c'est rare! Quant au commentaire de Première sur les archétypes qui n’existent pas, il faudrait peut-être traverser l'océan et vivre quelques années en terre brésilienne.
À voir, entre la tension e l'humour noir, ça tient bien en haleine!
Poisseux, nauséeux, sordide. Je ne vois vraiment pas ce qu'on y trouve de drôle ; si c'est cela l'humour des années 2010, je ne donne pas cher de notre civilisation pour l'avenir. On m'a dit que j'allais passer une bonne soirée et apprendre des recettes. J'ai envie de vomir. Ce pauvre type finit par se complaire dans sa prison, après s'être fait avoir par sa naïveté et être devenu une brute sanguinaire. C'est drôle, ça ? Et ça vous chatouille les papillles ? Ce film est peut-être un documentaite voyeur sur les moeurs d'un quartier chaud et l'ambiance dans une cellule de prison, passe encore. Mais pour la gastronomie, vous pouvez repasser. Pour la gastro tout court, oui ! Vous tous qui avez commenté béatement ce navet avarié, ne m'invitez jamais à votre table !!!!
Un film original et une bonne surprise ! Joao Miguel est tout simplement excellent dans son rôle du mec un peu paumé à l'allure simple qui devient cuisinier "par hasard" et cache ainsi habilement son côté véritablement psychopathe... Les scènes de cuisine dans la cellule de prison sont très drôles. Où l'on comprend que la nourriture est quelque chose de stratégique et d'essentiel quand on est isolé... "Estomago" est un film savoureux et donc à déguster !
A l'image du cuisinier pour ces tolars-clients, on se délecte de ce film.. N'est il pas rare, aujourd'hui, de voir le cinéma se préoccuper de l'art culinaire ?! Combien de pizza et de plats de pâtes fait a la va-vite, les spectateurs que nous sommes, devront encore subir dans des films de tout genre ?!?!?
ce film est transcendantale puisqu'il m'apparait comme étant le premier a traiter du bonheur des papilles . Il évoque un destin de son cuisinier qui n'est pas très reluisant a l'inverse des plats qu'il concocte. Les acteurs sont crédibles, je ne tiendrais pas rigueur des stéréotypes puisque en une heure et demie, j'ai étais plongé dans un brésil juteux et acidulé.
un régal, en somme , je ne suis pas rester sur ma faim, le scenario quoique un peu léger et prévisible est masqué par l'esthétisme et le talent des comédiens et des dialogues . Je regrette la musique qui n'est pas très remarquable et qui dessert le film.
bravo utopia de mettre ce film en affiche .. et merci pour cet gourmandise très simpliste . une ovation particulière au copain que je n'ai pas croqué pendant le film et qui m'a poussé a entrer au cinéma .
Bien servi par des dialogues et des situations savoureuses, Estomago sent bon le Brésil. La réalisation est plus qu'honnête, et les personnages haut en couleur. Je recommande.
Un film à voir et à manger... un film qui vous remplit non seulement l'estomac mais aussi l'esprit. C'est remarquablement interprété avec pourtant un scénario qui tiendrait sur un ticket de métro...
Un film étonnant alliant originalité, montage intelligent, excellent jeu des acteurs. Allers-retours entre la prison et les restaurants, le passé et le présent, le sexe et la nourriture, ceci sur un fond permanent de sensualité. Dommage d'avoir une bande son pas fameuse avec une musique décalée.
Pour son premier long-métrage (sorti en 2008 au Brésil), Marcos Jorge dresse ici une adorable fable sur le célèbre adage "manger ou être mangé". On y fait la connaissance d'un simplet (en apparence) qui débarque du jour au lendemain à Sao Paulo et ce, sans un sou en poche. Très rapidement, il parvient à se trouver un job (en effet, ses talents pour la cuisine ne passeront pas inaperçus). La mise en scène, parsemée de flashs back alternent entre le présent et le passé (ou bien le présent et le futur, à vrai dire, c'est au spectateur d'en décider étant donné que rien n'est précisé). Ainsi on alterne entre Sao Paulo et un pénitencier dans lequel le héros parvient, contre toute attente, à se faire respecter grâce à son don pour la cuisine. Original et drôle, Estomago (2008) nous réserve de belles surprises niveau distribution (entre le goinfre et le caïd). Si le film prêche par sa lenteur, il n'en reste pas moins passionnant et ce, grâce à la prestation de João Miguel.
Excellent. Truculent sans vulgarité. Original, bon enfant, créatif, plein d'humour et de bonne humeur. Le brave type un peut benêt et naïf qui se révèle un génie de la cuisine. Deux moments de sa vie mis en parallèle montrlent le pouvoir de la gastronomie pour séduire même les plus endurci(e)s. Très bons acteurs. Iria est la gourmandise jouissive faite femme ! On ressort joyeux du cinéma en se remémorant plein de scènes d'anthologie. Ce film est un moment de bonheur !
Par ces temps de disette cinématographique, où le festival de Cannes empèche avant, pendant et après, soit 1 mois, la sortie de quelconques films intéressants, Estomago est on ne peut plus recommandable. Entre l'efficacité du récit, l'histoire, croustillante comme un bon feihjoada, les réminiscences, culinaires et cinématographiques, je-reprends-mon-souffle, que demande le peuple du cinéma migrateur entre les salles !