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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 août 2013
Grand film d' Emma Luchini où elle mêle l'absurde et l'humour noir. Les acteurs sont très bons et si vous pensez qu'il n'y a rien à comprendre, c'est que vous vous êtes trompé ! Cf Beckett, Camus. En effet, Mme Luchini explique la difficulté d'exister, le malheur, l'humour comme thérapie. Il faut prendre le film au second degré. Les personnages sont imbéciles, méchants, on a pas trop l'impression qu'il s'en rende compte (?). Plutôt ils subissent le déterminisme. Elle n'arrête pas de se moquer d'eux pour démontrer leur ridicule. L'humour ironique est la critique des personnages. Solution : soyez intelligents et respectueux. Bémol : trop de cigarettes.
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1,5
Publiée le 12 décembre 2012
Avec "Sweet Valentine", Emma Luchini signe un curieux film stylisè en mode mineur avec le truand Vincent Elbaz et la provinciale Vanessa David dans les rôles principaux! Deux dècalages, deux êtres qui ne se cherchent pas, mais soudain, se trouvent! Louise Bourgoin ne sert à rien et Emma Luchini n'a pas l'envergure d'un Jim Jarmusch pour transfigurer ses idèes formelles au goût d'inachevè! Son film aux faux airs de road movie souffre malheureusement de personnages sans grand relief (Gilles Cohen en tête). Restent quelques petits instants de grâce où Vanessa David donnent du corps et de la voix à un scènario sans queue ni tête en illuminant quelque peu une histoire qui part un peu trop dans tous les sens! Sans elle, "Sweet Valentine" serait dispensable car la rèputation de ce film laissait prèsager mieux...
Pour un premier long métrage, c'est pas mal du tout. Bien sûr ça s'écarte des films classiques, mais le thème est intéressant, bien traité, avec un humour spécial, mais le tout donne un film sympa, très esthétique, qui se laisse regarder avec plaisir. De plus les 2 acteurs principaux sont vraiment très bons !
Film sans le moindre intérêt : une bonne femme qui se laisse taper sur la tronche par amour !!! Pitoyable image du féminisme ! Mais il y a pire dans ce film : c'est une scandaleuse promotion du tabac ! Pas un seul plan, pas un seul personnage sans la clope, du début à la fin de ce navet ! Avec sans doute des financements occultes, puisque les paquets de Marlboro sont toujours bien montrés ! Si la réalisatrice veut mourir d'un cancer des bronches ou du larynx, c'est son affaire et je m'en fous ! mais faire de la pub pour la clope, là je dis STOP ! il ne faut pas inciter les autres à cette merde qu'est le tabac ! Emma Luchini devrait être mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui ! Boycottez ce film !
On voit qu'elle a tenté quelquechose pour essayer de sortir des sentiers battus, et faire un film différent d'un simple road movie, d'un policier ou d'un drame sentimental, en mixant un peu tous ces ingrédients.
Un road-movie aussi loufoque qu'attachant que l'on suit à travers le regard de deux êtres rongés par ce surplus d'émotions humaines fait de haine, de rage, d'amour, de compassion et de désespoir.
C'est vrai qu'elle est loin d'être sans défauts, cette « Sweet Valentine », que ce soit dans son rythme ou dans ses choix de mise en scène, les personnages eux-mêmes pouvant parfois un peu agacer. Pourtant, je n'ai pu m'empêcher d'éprouver une certaine sympathie pour cette oeuvre vraiment pas comme les autres, loin d'être dénué de charme et ayant au moins le mérite de réussir à nous surprendre à plusieurs reprises, que ce soit par quelques répliques vraiment bien senties qu'une relation entre les deux héros évoluant certes de manière un peu facile, mais sans être inintéressante pour autant. A défaut de véritablement convaincre, Emma Luchini a donc au moins le mérite de séduire ne serait-ce qu'un peu et de tenter une démarche originale au milieu d'un cinéma français bien trop souvent bancal : c'est suffisamment rare pour être signalé.
Premier long-métrage pour Emma Luchini (fille de l'acteur Fabrice Luchini) qui s'est attelée à un road-movie très (trop) linéaire, où l'on y fait la rencontre d'un gangster maniaco/colérique ainsi qu'une violoncelliste idiote et au regard vague. L'un ne supportant pas l'autre (et tout le contraire pour l'autre), les voilà devenu inséparable suite à un concours de circonstance. Sweet Valentine (2010) est donc un buddy-movie qui comporte un scénario brouillon et une mise en scène approximative tentant de cohabiter au coeur de ces 85 minutes inter(minables).
Je crois que je n'ai pas souvent vu un film aussi mauvais, les scènes s'enchainent, l'ennui est présent du début à la fin du film, et l'intrigue n'est pas mise en avant. De plus, il n'y a pas de réel suspense. Ce film devenait vraiment pathétique et merci qu'il ne dure que 1h25 !