Je m'attendais à un bon divertissement et j'ai eu un bon divertissement, mais rien de plus. Georges Clooney nous sort ses traditionnelles mimiques de séducteur qui en deviennent, je trouve, assez pénibles à la longue. Pourtant, il y avait matière à donner une autre profondeur à ce personnage à la mission cynique et à l'objectif futile, au point qu'il en oublie l'essentiel dans la vie. Terrible de s'apercevoir aussi que l'on est seul dans ce cas là quand il débarque chez sa maîtresse de l'air. Il y a de bonnes choses mais aussi tellement d’événements attendus. Cela n'en fait pas un mauvais film, juste un bon divertissement.
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1,0
Publiée le 5 octobre 2020
Que voulait le personnage de George Clooney qui sait. Au début il veut rester sur la route mais une fois qu'il reprend la route avec la fille il ne semble même pas essayer de prouver son utilité. Puis, quand il reçoit l'appel téléphonique de son patron pour lui dire qu'ils sont tous les deux rappelés à la maison il a une attitude de peu importe à ce sujet. En tant que public qu'est ce que nous recherchons ?. Le scénario était plat et ennuyeux et la fin était abrupte et comme inutile. Il n'y avait vraiment aucun début milieu ou fin. Juste beaucoup de milieu confus et déprimant. Pourquoi et quel était le point ?. Un bon scénario a le personnage qui s'efforce d'atteindre un objectif. Nous nous rapportons à cet objectif et voulons qu'il ou elle l'atteigne. Cependant lorsque cet objectif est absent comme dans In the Air nous nous déconnectons parce que nous ne savons pas sur quoi chercher pour satisfaire notre plaisir. De plus les bons scénario ont une fin qui nous satisfait plutôt qu'une fin ouverte qui nous laisse perplexe quant à la raison pour laquelle nous avons perdu notre temps...
Jason Reitman a une petite carrière de réalisateur mais ses films ont un point commun : ils ont un contenu ! De « Thank You For Smoking » (2006) à « In The Air » (2010) en passant par « Juno » (2008), le moins que l’on puisse dire, c’est que Jason Reitman a des choses à dire et fait, à chaque fois, réfléchir le spectateur. J’avais adoré « Thank You For Smoking », son premier film, et aimé « Juno ». Ici, on est au même niveau que « Juno » et c’est déjà bien. Le thème principal du film est une réflexion sur un choix simple : est-ce que l’Homme est mieux seul ou accompagné ? Quel est l’apport de l’autre dans sa vie ? Choisir George Clooney pour ce rôle me semble être une évidence, tant l’acteur et le personnage sont proches. Il est parfait dans ce rôle de collectionneur de miles et de conquêtes féminines qui n’éprouve aucune attache. L’autre thème du film est moins profond mais beaucoup plus original : l’art d’annoncer son licenciement à un salarié est d’autant plus intéressant qu’aux USA, on ne s’encombre pas de période de préavis, on prend ses affaires dans un carton et on change de vie en une journée. Le fait de penser, pour une société, à sous-traiter cette tâche de l’annonce du licenciement puis, pour le sous-traitant, à remplacer le face à face par un échange via visio-conférence en dit long sur l’importance des rapports humains dans les sociétés occidentales. D’ailleurs, les échanges amoureux (et les ruptures) par SMS sont le pendant de cette nouvelle forme (ou absence) de communication. N.B. : je ne comprends décidément pas les cellules Marketing en charge de la distribution des films. Après les titres français de comédies romantiques qui résultent d’une insertion systématique au choix d’ « Amour » ou de « Coup de Foudre » dans le titre du film (exemples : « un Amour à New York » (Serendipity, 2002), « Coup de Foudre à Rhode Island » (Dan in Real Life, 2008), etc.) , maintenant, on éprouve le besoin de conserver le titre original en le raccourcissant de 2 lettres : « Up in the air », c’était trop compliqué pour des spectateurs français ?
un film qui décrit comme une comédie un drame alors ce n'est pas du tout une comédie car il n'y a pas de ton une comédie et on ne rigole pas une seule seconde donc ça ne peut pas être une comédie. l'histoire est celle d'un homme qui travaille dans une société qui licencie des gens en effet il se déplace tous les jours pour aller dans des entreprises partout aux États-Unis pour aller licencier des gens car les patrons de ces entreprises non pas souvent envie de s'occuper de ses tâches il fond appel à cette entreprise. le film tourne autour de de ça dans la plus grosse partie mais aussi traite de l'arrivée d'une nouvelle recrue qui veut révolutionner le métier sans même le connaître ou l'avoir pratiqué. elle veux économiser des frais elle veut éviter que les employés se déplacer licencier des gens il a proposé de le faire à distance par ordinateur. il parle aussi d'un homme qui est tout le temps en voyage et adore la solitude qui n'a pas envie de s'encombrer avec des bagages ou des gens il est bien solitude mais tout se passe comme prévu dans sa vie, c'est un film un peu dramatique mais également sentimental et un peu de romance il fait montrer aussi que des relations humaines pas toujours évidente que de licencier des gens et pas drôle il y a personne même pas la personne qui s'occupe de licenciement
Joli portrait d'un spécialiste du licenciement qui se contente de cette vie dans les aéroports et les hôtels sans joie ni peine, parfaite représentation de l'individualisme actuel. Mais la rencontre d'une amante, la moralité de la jeune collègue et le mariage de sa soeur vont le tenter sur une autre voie. Va-t'il réussir à sauter le pas? Sympa mais pas grandiose. On a connu Jason Reitman plus inspiré..
Ce film n'est pas une critique franche du système économique américain (qui a pour conséquence, entre autre, de plonger dans la misère des millions de personnes virées comme des malpropres) mais est une sorte de comédie sociale/sentimentale douce amère centrée sur son personnage principal interprété par G. Clooney. Si de nombreuses scènes montrent le désespoir des personnes licenciées (les conséquences ne sont qu'effleurées), si on sent bien le manque de repère et de sens ressentis par le "héros", on ne va pas au delà pour réfléchir sur le système et encore moins pour le remettre en cause : c'est dur, mais voilà, c'est comme ça. Et cette approche très édulcorée du sujet fait de "In the air" un film sans force et sans impact, plutôt banal, juste plaisant à regarder, c'est dommage.
"In the air", drôle de titre pour un film qui ne décolle jamais. Il faut attendre 30 mn avant de voir Ryan légèrement bousculé dans sa routine. J'ai l'impression que le concept du film, c'est ériger au rang d'art les licenciements sauvages pour nous expliquer que c'est pas grave de se faire jeter si on a pris le temps de se construire un foyer. On ne peut alors que rebondir encore plus haut. C'est un cheminement un peu trop cynique et donc assez bancale tout comme la romance faiblarde Ryan/Alex qui passe au second plan.
In the Air offre à George Clooney la possibilité d'exposer tout son talent de comédien. Jason Reitman propose au spectateur une réflexion pertinente sur le bonheur. Pour chacun, cette perception diffère en fonction de ses goûts et de son éducation. Tout le monde est différent. Et cette différence se matérialise par le parcours de nos différents personnages : Ryan Bingham, un être solitaire dont aucune racine n'est rattachée à une destination précise mais qui va prendre conscience petit à petit que son bonheur reste qu'une croyance, une façade qu'il s'est construit pour se protéger de l'extérieur. Le discours philosophique est une belle leçon sur notre manière de mener son destin. Certes, In The Air n'est pas un chef d'oeuvre car ce dernier a de nombreux défauts : celui qui me revient principalement à l'esprit tourne autour du traitement : la vision classique de Reitman ne laisse aucune place au caractère imprévisible que l'intrigue peut aborder. Le spectateur n'est jamais surpris ; que ce soit au début comme sur la fin. Tout est prévisible et retondant au même titre que l'itinérance de notre personnage principal qui vogue de correspondance en correspondance. Anna Kendrick en joue des caisses lorsque cette dernière laisse exploser ses émotions. Les personnages secondaires sont insipides et si leurs rôles offrent un retour réflexif pour Bingham, ils n'apportent rien d'autre au récit. Finalement, In The Air est un récit sans turbulence et sans accroc. On se laisse guider simplement au gré des péripéties jusqu'à se poser cette question : cette oeuvre apporte-t-elle quelque chose dans ma construction intellectuelle ?
Ce film est tellement soporifique, il se passe rien dans ce film, malgré un sujet intéressant, le film manque cruellement de dynamisme, on ne s'attache pas aux personnages, à part peut être celui de George Clooney, à éviter!
Reflet fidèle d’une triste réalité. Ce film permet de redonner sa juste valeur au travail. N’oubliez pas de dire à ceux que vs aimez que vs les aimez. La vie est fragile ...
Ennuyant ... bien que grande fan des films romantiques je n’ai pas été touché par celui là. Les couleurs, les acteurs, le scénario tout avait un petit moins a mon goût. Le seul point intéressant est tout ce qui concerne les professionnels et le licenciement de masse.
Un petit bijou tout simplement ! Je m’attendais à un film classique au scénario sentant bon le déjà vu et finalement j’ai vu un film subtil, corrosif et franchement très réussi. Le casting est attachant, on ne peut que se sentir proche du personnage de George Clooney, cynique au possible, mais surtout parfait dans ce rôle sur mesure pour lui permettre d’exprimer son talent. Le scénario est brillant, simple mais juste, il brise pas mal d’idées reçues sur le capitalisme et ses vertus, sur le mariage, le couple ou bien encore sur le véritable sens de la vie. Les dialogues sont bien ficelés, ils ont du sens et ne se contentent pas d’enchainer phrases toutes faites et clichés habituels. Même la fin est bien choisie, avec ce refus de happy end qui aurait clairement nui au film et lui aurait fait perdre toute sa crédibilité et son message originel. En bref, un chef d’oeuvre, surtout en VO, à voir pour George Clooney, absolument parfait dans ce film au scénario brillant et au casting sur mesure.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
À l'heure de la mondialisation, de l'effet de serre, se joue le sort de millions d'êtres humains sur la planète. Ce film met en exergue toute la " folie " de cette guerre économique ainsi que les conséquences sur notre environnement. Ainsi, le héros de ce film qui parcourt des millions de kilomètres en avion, de villes en villes, vient annoncer aux futurs licenciés les résultats de la politique de dégraissage mis en place par leur société. Sans ménagement, sans empathie, il distribue des phrases toutes prêtes censées faire passer la pilule. Oui mais tout ne fonctionne pas toujours comme prévu... Un film au regard acide et sans illusion sur la suite de cette guerre... domi...