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mx13
239 abonnés
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1,0
Publiée le 21 juin 2019
Vraiment très très mauvais, un des pires films cannois. Comme quoi même les légendes s’épuisent, Gilliam le Monty python raté complètement cette œuvre fade et pas drôle. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5
Le genre de film ou l'on sort sans savoir si le film est bon ou pas. C'est atypique , foisonnant , paysage et decors superbe , fantasme , marquant mais inegal et un peu long.
Le Don Quichotte de Cervantès reste l’histoire de chimères le plus célèbre de la littérature mondiale. L’adaptation que voulait en faire Terry Gilliam fut une bataille de vingt ans… Au début des années 2000, lorsque commence le tournage, Jean Rochefort qui avait été choisi pour jouer le rôle-titre, a dû abandonner à cause d'une double hernie discale. Le deuxième jour de tournage, une inondation a non seulement détruit le matériel mais a également changé les décors de couleur. De plus, l'endroit que Gilliam avait choisi pour y poser ses caméras au nord de Madrid était en plein couloir aérien… Une fois cette première tentative avortée, Terry Gilliam ne s'est pas découragé et s’est acharné à remettre son film sur le métier…jusqu’au procès avec son producteur, tout juste tranché pour lui permettre de présenter son film à Cannes…. Que le film ait coûté cher, on n’en sera pas surpris, tant les décors sont somptueux…ne cherchez pas le scénario…il est abracadabrant…comme dans le roman, le film s’ouvre par la charge d’un cavalier à la triste figure sur un moulin et l’aile le soulève…le jeune réalisateur survolté le laisse en plan, quitte le tournage, enfourche une moto et fonce revoir ce village où il a tourné en œuvre de fin d’études, une première adaptation de Don Quichotte, avec le vieux cordonnier du village…lequel se prend toujours pour le chevalier à la triste figure….et l’aventure repart pour un livre d’images toutes aussi flamboyantes les unes que les autres, jusqu’à cette fête très fellinienne dans le superbe couvent portugais de Tomar…A en donner le tournis …avec comme point de repère, ce moulin sur sa colline auquel on revient toujours… et pour donner chair à ces délires, le réalisateur a pu compter sur le formidable duo d’un Sancho Panza d’outre atlantique, un Adam Driver, moderne, arrogant, séduisant et vulnérable, et un Don Quichotte très britannique, le truculent Jonathan Pryce, qui donne à son personnage tout l’excès théâtral souhaité…L’Homme qui tua Don Quichotte, malgré sa longueur sans doute excessive, se révèle un film touchant, généreux, fougueux qui questionne sur les rêves et l’obstination de chacun à les réaliser….Terry Gillian aura fini par accomplir le sien et c’est tant mieux pour le spectateur…
Il y a un vrai effort sur le scénario pour faire un film original, décalé et fantaisiste. Mais le film est trop sage pour être absurde et pas assez narratif pour un film plus classique. J ai eu l impression que le film est dans un entre deux décevant. En particulier, je / on attend surtout le réalisateur pour son absurde du fait de son passé et par la nature même de don quichotte. Au vu du film il me semble que c était bien le but poursuivi.
Don quichotte est quelqu un qui confond réalité et fiction. Un prequel de inception. Le film joue dessus mais c est quelque chose auquel on est de plus en plus habitué et a perdu de sa capacité à étonner. Il y a bien des choses assez foutraques telles que la décharge, Sergi Lopez et les sans papiers,
Oeuvre rêvée, projet fantasmé, obsession d’une vie, le parcours du combattant de T. Gilliam prend enfin vie après des années d’attente. Alors que dire? Ça ne plaira pas à tout le monde, sans aucun doute. Trop déstructuré, trop foutraque, trop absurde, trop trop. Mais, le film ayant les qualités de ses défauts, c’est aussi ce joyeux bordel, ces fulgurantes imperfections qui en font tout le charme. On sent la joie de T. Gilliam dans ce film, qui y a mis toute son énergie et tous ses délires. Et quel plaisir! Ajoutez-y une belle réflexion sur la poursuite ou la perte des idéaux, sur la différence, sur le pouvoir de l’imaginaire, mais également une très touchante réflexion sur la vieillesse, la mort et l’héritage. J’y vois presque une oeuvre testamentaire, qui m’a émue. Mention spéciale pour les acteurs, J. Pryce à la fois ridicule et digne ( 1/3 final dans le château m’a tiré une larme), et A. Driver, parfait dans une interprétation très humaine d’un insupportable réalisateur qui a vendu son âme au diable, et dont le parcours initiatique lui fera retrouver ses émotions perdues. En définitive, touchant et sincère, malgré des imperfections manifestes.
Un très grand film sur Don Quichotte fait après bien des aventures pour le réalisateur Terry Gilian et qui vous emporte dans une histoire jouée par des acteurs excellents et il faut bien suivre histoire du tournage à voir divertissant
Adam Driver, Jonathan Pryce, une comédie décalée, voilà juste de quoi attiser ma curiosité ! Malheureusement, mes attentes se sont transformées en déception. J’aime beaucoup l’humour second degré, absurde, mais quand c’est bien fait. Ici, le scénario manque de cohérence, nous perd régulièrement, c’est décousu, on a forcément du mal à rentrer pleinement dans l’intrigue, limite on ne comprend pas tout. Il n’est faut pas plus pour que le film semble trop long. Je reconnais les excellentes prestations des deux acteurs cités précédemment, et des autres également, on a aussi des moments drôles et percutants, mais vraiment, ça n’a pas suffi. Bref, quand l’ennuie l’emporte sur l’envie, difficile de le conseiller…
L'un des plus fameux serpent de mer du Septième Art sort enfin en salle après des tournages aux péripéties devenues légendaires. L'idée de départ, soit mixé l'oeuvre mythique de Miguel De Cervantès avec le roman "Un Yankee à la cour du roi Arthur" de Mark Twain est particulièrement judicieuse pour un récit ébouriffant, moderne et rythmé. Le film peine à démarrer, on décèle alors un petit manque de folie pour une narration un peu trop sage. Le soucis, pour être honnête, c'est que tant d'année à attendre et après tant de catastrophes nous pousse à la clémence et à l'indulgence. Gilliam signe un film riche de trésors et assez dense pour ne pas être ennuyeux. Site : Selenie
Enfin ! Nous avons enfin ce film ! A force de l’attendre, certains seront peut-être déçus, mais ce film est bon. C’est du Gilliam à tous les niveaux ! Comme Monty Python and the Holy Grail, Jabberwocky, Time Bandits, The Adventures of Baron Munchausen et The Fisher King, cette œuvre adapte les thèmes et techniques narratives des histoires d’aventure, de chevalerie et de fantaisie. L’ensemble de ces films sont des réadaptations de récits anciens et Gilliam nous prouve à chaque fois qu’ils sont intemporels (il réussit à préserver l’essence symbolique de ces récits, tout en les adaptant au monde moderne). The Man who KIlled Don Quixotte illustre parfaitement le renouvellement constant qui permet à ces histoires de persister à travers le temps ; en effet, ce film nous montre un réalisateur qui essaie d’adapter l’œuvre de Cervantes et se retrouve lui-même dans l’histoire qu’il essaie de filmer (c’est donc aussi une étude sur la création artistique). Une analyse plus approfondie pourrait évidemment être faite, notamment avec l’aide de Campbell, Jung et la source originale. L’humour et la folie de Gillam sont également présents, n’empêchant pas le film d’être dramatique quand il le faut.
Ce film ne mérite pas les mauvaises critiques qui ont été publiées à sa sortie... cela me rappel d'ailleurs le même accueil qui avait été réservé à "Brazil" lors de sa sortie au début des années 80, ces mêmes critiques qui l'ont fustigé à l'époque et qui crient au génie aujourd'hui! "L'Homme qui tua Don Quichotte" n'est peut être à la hauteur de "Brazil" (difficile de faire mieux) mais il est largement meilleur que les précédentes réalisations de Gilliam et il y a fort à parier que ce film murisse davantage avec les années. Bref "L'Homme qui tua Don Quichotte" vaut le détour ne serait-ce que parce que c'est du 100% Terry Gilliam, alors oui, on aime, ou on aime pas, mais on y retrouve tout l'univers baroque et déjanté du réalisateur ainsi que l'esprit Monthy Python qui fait tout le sel de ce grand film d'aventure. Évidemment certain seront dérouté par la narration chaotique du film mais c'est bien pour ça que le film vaut le détour (esprit cartésien s'abstenir!). Quant à l'interprétation d'Adam Driver, elle dépasse largement les attentes. Tout le film repose sur ses épaules et il se révèle largement à la hauteur, un grand acteur en devenir à suivre de très près...
En projet depuis 1990, après un alléchant début de tournage au début des années 2000, et après plusieurs autres versions avortées, Terry Gilliam réalise enfin son rêve et sort son film maudit. Le très intéressant casting d’origine (Jean Rochefort, à qui le film est dédié -avec Johnt Hurt, autre pressenti pour le rôle-, Johnny Depp, Vanessa Paradis) est remplacé aujourd'hui par le trio Jonathan Pryce, Adam Driver et Joana Ribeiro. S’ils sont très biens, on regrette malgré tout que le film avec les trois premiers nommés n’ai pas vu le jour. A leur côté, une belle distribution internationale, de l’ukrainienne Olga Kurylenko au suédois Stellan Skarsgard, en passant par les toujours impeccables acteurs espagnols Rossy De Palma, Sergi Lopez et Jordi Molla. On passe un bon moment ici. Sans plus. On a connu Gilliam plus inspiré dans sa mise en scène, et dans sa «folie», déjà peu convaincu par Docteur Parnassius et Zero Theorem. Un peu long au début, l'histoire devient un plus prenante en avançant mais rien de bien excitant non plus. Tout de même quelques jolis moments, quelques scènes hautes en couleur, une image pas toujours très belle mais une belle énergie se dégage par moment de l’ensemble qui reste malgré tout un peu foutraque et donc inégal. Présenté hors compétition et en clôture du récent festival de Cannes, L’homme qui tua Don Quichotte restera surtout dans les mémoires pour la ténacité dont a fait preuve son réalisateur pour mener son entreprise à bien. Même si le résultat n’est pas à la hauteur de la (très) longue attente, rien que pour cela, il mérite tout notre respect.
S’il existait une arlésienne dans le cinéma de ces 30 dernières années, c’est bien L’Homme qui tua Don Quichotte réalisé par Terry Gilliam. Le réalisateur se battait pour réaliser ce film depuis près de 30 ans (le projet remontant à 1990) : après un premier tournage catastrophique mettant en scène Jean Rochefort et Johnny Depp en 2000 (qui donna un excellent making-of sorti au cinéma sous le titre Lost in La Mancha en 2002), il tenta à quatre reprises de monter ce projet (avec Robert Duvall et Ewan McGregor puis avec Robert Duvall et Owen Wilson puis avec John Hurt et Jack O’Connell puis avec Michael Palin et Adam Driver) avant de réussir à le tourner entièrement avec Jonathan Pryce et Adam Driver. Même une fois terminé, sa sortie en salles n’était pas assurée à cause de problèmes juridiques avec un de ses anciens producteurs. Malgré toutes ces embûches qui en auraient découragé plus d’un, Terry Gilliam arrive enfin à projeter le film en clôture du Festival de Cannes (après un AVC survenu 15 jours avant) et en salles le 19 mai 2018 mettant fin à cette malédiction. Le projet ayant énormément évolué au long de toutes ces années, le résultat final fait énormément référence à toutes les difficultés que le projet a rencontré au point d’avoir fait de son personnage principal un réalisateur voulant tourner un film sur Don Quichotte et qui rencontre pleins de problèmes. Il ne faut donc pas s’attendre à une adaptation fidèle du roman de Miguel de Cerventes au risque d’être complètement décontenancé (ce qui peut expliquer en partie les nombreux départs ayant eu lieu dans la salle où j’ai été voir le film). En effet, L’Homme qui tua Don Quichotte est un pur film de Terry Gilliam, c’est-à-dire un film loufoque, un peu fourre-tout avec une narration tortueuse voire embrouilléespoiler: (certaines séquences sont oniriques, ce qui fait qu’on ne sait jamais si ce à quoi on assiste est un rêve ou pas) et une histoire totalement non-crédible. Il faut donc être plus ou moins sensible à l’univers du cinéaste, visuellement toujours aussi inventif, pour accepter de rentrer dans le long-métrage (surtout que celui-ci aurait peut-être bénéficié d’une réduction d’une bonne vingtaine de minutes). L’Homme qui tua Don Quichotte est donc un film mythique par les difficultés qu’e rencontrées son réalisateur pour le tourner mais est également une œuvre pouvant fortement diviser le public entre d’un côté les amateurs du monde si particulier du cinéaste et les partisans d'un récit plus classique même si le résultat est plus accessible pour ces derniers que son film précédent Zero Theorem.
Excellent film qui rappelle beaucoup les films d'aventure de Rappeneau ou De Broca, voire dans le cinéma américain Blake Edwards pour son mouvement constant, son mélange de légèreté, d'humour, d'action et de mélancolie. C'est un film comme on n'en fait plus, qui cherche à tirer le meilleur partie des décors réels. Le film est peut être confus par moment, mais c'est le seul moyen de bien raconter le voyage du héros, de vraiment plonger le spectateur dans le voyage émotionnel et intellectuel du héros. Et puis il y a des moments vraiment excellents, hilarants, émouvants,ou simplement beaux, poétiques: une apparition dans une cave, une scène de danse, un combat avec des policiers, un flash back qui s'achève par un champ contre-champ entre présent et passé qui témoigne de la réalisation très inspirée de Gilliam. On vit l'histoire au côté de Adam Driver qui gère parfaitement l'évolution de son personnage, et sait quand marquer les moments clés de son évolution ou les retours en arrière. Pryce rayonne à chacune de ces apparitions. Et apporte l'émotion qu'il faut qu personnage pour qu'on ne le considère pas comme un fou mais qu'au contraire on commence à voir le monde comme lui. Et Ribeiro fait des débuts très prometteurs. Elle illumine le film de Gilliam comme elle illuminait le film de fin d'étude de Toby.