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    L'Homme qui tua Don Quichotte
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    162 critiques spectateurs

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    artemus4
    artemus4

    10 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2018
    Touchant parce que habité par son auteur, mais le propos de l'auteur est assez déroutant (et souvent mal amené). Gilliam est meilleur quand il a un producteur qui le canalise, ce qui est assez triste et l'inverse même de son sujet d'ailleurs ! Il y a de la décadence de Groland là-dedans, une sorte de "je suis un artiste, je fais ce que je veux", tout ceci au détriment d'un scénario rythmé et de la cohérence scénaristique.
    Donc du Gilliam, OUI, mais du genre où la légèreté frôle la fainéantise. Adam Driver est bon, rien à redire, Pryce est formidable dans le thème (le seul vraiment traité de façon convaincante) de la vieillesse incomprise, celui du radicalisme des idées, de la non-compromission, celui de Gilliam finalement.
    On passera sur l'aspect "authentique" des décors et des personnages secondaires, dont la caricature frise la mièvrerie populiste.
    Dommage que la folie même soit portée en étendard comme raison même de l'art, car la liberté d'un artiste implique aussi les limites qu'il se fixe lui-même, son travail, sa vocation, son exigence.
    Au final, quand on passe 25 ans à travailler un film, on le peaufine au point qu'il en perd son essence.
    Newstrum
    Newstrum

    45 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2018
    Gilliam réalise ici un film non pas sur Don Quichotte, mais sur un réalisateur qui essaie sans succès de faire un film sur Don Quichotte. Cette mise en abyme a sans doute valeur d'exorcisme pour lui, mais c'était une idée funeste si l'on en juge par le résultat. Le film est fait d'une succession d'épisodes picaresques s'emboitant les uns dans les autres dont on finit par se désintéresser. Don Quichotte est repoussé aux marges du récit et remplacé comme personnage principal par un réalisateur antipathique. Quelques éclairs, quelques beaux plans, luisent ici ou là, mais ne sauvent pas le film. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Je n'ai jamais 'vécu" un film semblable qui joue autant sur le vrai/faux. Cette opposition est souvent accentuée et mise en avant mais elle est aussi très subtile. On aborde différents états de mensonge/vérité et c'est déroutant (et je me pense qu'on ne peut apprécier le film qu'en acceptant ce jeu). Pour les plus réticents de ce type de film : le fait de suivre la trajectoire du réalisateur donne quand même un fil de lecture pas si compliqué à suivre.
    Si le film est construit autour du livre de Cervantes, il me fait penser aussi par bien des aspects au Manuscrit trouvé à Saragosse, qui se passe aussi en Espagne et qui joue sur différents niveaux de réalité (rêve, hallucinations, endroits magiques).
    C'est pour moi un grand film, foisonnant et marquant.
    Il y a juste un aspect qui m'a un peu dérangé : l'utilisation de la caméra. J'ai trouvé que les nombreuses contre-plongées, les vues en oeil de poissons étaient peut-être un peu de trop.
    Je n'en dis pas plus, allez le voir !
    dejihem
    dejihem

    136 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2018
    J'AI A-DO-RÉ ! Et j'ai tout compris. Comme Mathieu Amalric et son "Barbara", le truc du film dans le film est dépassé par le réalisateur qui filme dans le film et qui filme ses obsessions et ses doutes. Et réciproquement. Le métacinéma est un genre peu utilisé pour exprimer au plus profond les fantasmes d'un réalisateur. Et là, Terry Gilliam se surpasse. Il évoque aussi toutes les difficultés à réaliser et à produire son Don Quichotte. A ce moment, la réalité rejoint le cinéma. Et là, j'ai le vertige ! Et Gilliam invoque le droit absolu de créer et d'exprimer ce qu'il veut. L'imagination doit être au pouvoir. Exactement comme dans les films d'animation de Bill Plympton.
    Toute l’œuvre de Terry Gilliam irrigue son dernier film : L'homme qui tua Don Quichotte me fait particulièrement penser à Tideland (2005), où le cauchemar se marie à l'imagination permanente d'une gamine, qui ne voit pas la réalité sordide autour d'elle et transforme tout en merveilleux grâce à son imagination. Après, on peut débattre du thème, de l'histoire, des réactions cannoises, des avis des uns et des autres. Un plaisir immense, à mille lieux de l'armée des douze singes.
    Sofia S
    Sofia S

    11 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Ce "film "est à mon sens complétement raté: ça ne démarre pas, un humour inexistant et parfois même, à mon sens, irrespectueux, de bons acteurs mais de mauvais personnages, pas d'histoire. Difficile de rester jusqu'au bout. Je ne recommande absolument pas ce navet.
    Henning P
    Henning P

    59 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Que dire ?! J'ai beaucoup, beaucoup, aimé ce film et mon amie également. Je sais bien que c'est le genre de film qui peut déplaire au plus grand nombre, tant il mêle à la fois l'imaginaire, la folie et l'extravagance. Personnellement j'y vois un chef d'oeuvre. Un jeu d'acteurs exceptionnel notamment Jonathan Pryce et Adam Driver (qui se révèle film après film ). Une histoire singulière dont on ne peut deviner que les esquisses avec des trouvailles visuelles et narratives tout bonnement jubilatoires. C'est un film baroque, onirique. Comme certains l'ont dit c'est le film testament de Terry Gilliam qui courait après cette chimère depuis 25 ans. Ce film fera date et je suis sûr que tout comme Brazil, il deviendra culte.
    Comme il n'y a pas de film parfait, je mets 19,5/20 (j'aurai aimé plus de passages en espagnol).

    Seul bémol : nous étions tout seul dans la salle un dimanche soir à 22h... Pourquoi si peu de monde s'y intéresse ? Que l'on apprécie ou pas, au final, il mérite d'être vu si on aime bien Terry Gilliam.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Terry Gilliam nous montre une fois encore qu'il est certainement plus doué pour filmer que pour mettre ses idées dans le bon ordre. La maitrise du réalisateur caméra au poing est bluffante, à l'image d'une photographie merveilleuse. Pour le reste, l'exercice de style serait très intéressant s'il n'était pas aussi perturbant. En effet Gilliam casse les codes de la narration et du récit, au détriment hélas du plaisir du spectateur qui ne sait plus vraiment ce qu'il regarde. La fable tantôt satirique, tantôt baroque, vire parfois à l'absurde, avec un fil conducteur de plus en plus mince qu'il est très difficile de tenir jusqu'au bout. Peut être qu'à force de se battre avec son projet, Gilliam a fini lui aussi par perdre le fil...
    Reste une interprétation très sérieuse, qui semble un peu perdue elle aussi par moments et en vient à flirter avec l'exagération
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 323 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    « L’homme qui tua Don Quichotte » : un film de Terry Gilliam… Mais aujourd’hui qui est Terry Gilliam ? En 2018, de quoi cet auteur est-il le nom ? Est-il encore l’homme à qui nous devons les aussi éclectiques que remarquables « Brazil », « Sacré Graal » et autre « Armée des douze singes » ? Ou bien n’est-il plus que cette ombre qui fut responsable, entre autres, de « Zero Theorem » ? Personnellement, cette question m’a hanté quand je me suis rendu au cinéma pour aller voir cet « Homme qui tua Don Quichotte. » J’avais au fond de moi la secrète envie de retrouver cet auteur incroyable des premiers temps, même si, d’un autre côté, ma conscience s’était faite une raison… Et pourtant. Quel film d’un autre temps que cet « Homme qui tua Don Quichotte » ! A une époque où on nous sauce en permanence avec des effets numériques, des montages cut et des scénarios à trous qui se doivent de nous mettre en émoi toutes les trois secondes, c’est une vraie bouffée d’air frais que de soudainement se retrouver avec ça : un film qui a un discours, une symbolique riche et une véritable créativité formelle. Quel bonheur aussi de retrouver un grain aussi fin dans l’image ; un goût aussi prononcé pour la lumière naturelle et les objets physiques. Du coup, forcément, rien que pour cela, cet « Homme qui tua Don Quichotte » m’a mis dans les meilleures dispositions pour faire l’effort de suivre le fil de sa narration et cerner son propos. Parce que oui, je peux entendre que ce film soit exigeant et qu’il en égare plus d’un en route. Mais moi, personnellement, j’ai adoré me prendre au jeu. Pourtant, quand j’ai vu que ce film se poser comme une sorte de regard introspectif sur le cinéma, le cinéaste et la création, j’avoue que ça m’a un peu refroidi. Les états d’âme égocentrés, en général, très peu pour moi. Mais là, parce que l’œuvre entend se construire comme exploration ; qui plus est une exploration à travers les sens plutôt qu’à travers LE sens, j’avoue que j’y ai vite pris goût. L’avantage de passer par les sens, c’est que l’auteur perd une certaine forme de prétention à nous donner la leçon. Il se contente de livrer une perception des choses à travers le prisme d’un personnage et nous, spectateurs, sommes laissés libres de notre jugement. Et que voit-on à travers le regard de ce personnage qu’est « Toby » ? On voit un auteur pris entre passion refoulée et cynisme aigri. On voit la lâcheté et la vanité d’un homme qui n’a pas voulu voir son pouvoir sur les gens. Un homme qui, par peur, a préféré abandonner tout le monde et s’abandonner lui-même au système tout en essayant de prendre quelques parcelles de jouissance. On parle de Gilliam et de son cinéma dans ce film, assurément. On parle de la bataille d’un homme qui essaye de repartir au combat pour retrouver ses cojones d’artiste. Mais on parle aussi et surtout de quelqu’un qui finit par perdre la tête à force de vouloir lutter vainement contre des moulins à vent… Alors oui, c’est un discours très égocentré. Les références sont d'ailleurs multiples à la filmographie de Gilliam,mais au regard d'un tel propos, cela n'a vraiment rien de gratuit, au contraire. Chaque référence survient toujours comme un retour de Gilliam / Toby vers ses origines, ses fondamentaux, sa rêverie... En ce sens, le film sait d'ailleurs bien doser sa plongée progressive dans l'expérience sensorielle, quitte à devoir faire patienter les plus exigeants d'entre nous lors de la première moitié du film. Mais bon, à mon sens, l'attente en vaut vraiment la peine. Personnellement, je me suis totalement laissé envoûter par le final. spoiler: Cette confusion opérée entre anciens temps et nouveaux, entre servitudes passées et servitudes actuelles, j’ai trouvé ça puissant. D’autant plus puissant que les jeux de théâtre et d’artifice viennent sans cesse brouiller les frontières. Au final, dans ce monde étrange que nous brosse Terry Gilliam, tous les doux rêveurs finissent exploités ou moqués. Et la beauté de leur performance ne parvient plus qu’à trouver de sens que dans une certaine forme de folie. Ah ça ! J’ai vraiment trouvé cette conclusion fabuleuse, concluant avec souffle un film d’une richesse créative beaucoup trop rare aujourd’hui.
    Alors du coup, cet « homme qui tua Don Quichotte » est-il l’émanation du Gilliam véritable des anciens temps ou bien juste le reflet flatteur d’une ombre d’antan ? Eh bien franchement, pour moi, on tend clairement plus vers le premier plutôt que vers le second. Certes, le milieu de film manque un peu de nerf et parfois les symboliques sont un peu grossières, mais globalement il y a là un savoir-faire que je trouve incontestable. Qu’il s’agisse de la direction d’acteurs (le trio Driver-Pryce-Ribeiro est excellent), de la création formelle des lieux, du montage habile qui induit ce brouillage des frontières et cet humour absurde qui ressort toujours un peu à de multiples scènes, je trouve qu’on touche quand même avec ce film le haut du panier. En somme, voilà un fort bel épilogue à toute cette incroyable aventure humaine et artistique qu’a connu ce film. Une aventure qui a, l’air de rien, titillé ma curiosité de cinéphile pendant plus de vingt ans. Alors bravo M. Gilliam. Bravo parce que vous avez su être à la hauteur de l’événement… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Chris58640
    Chris58640

    207 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Que dire après 2h20 d’une aventure foisonnante comme celle de « L’Homme qui tua Don Quichotte » ? Terry Gilliam a mis toute la folie visuelle dont il est capable dans son film et ce n’est rien de le dire. Le spectateur navigue en permanence entre le rêve et la réalité, entre l’illusion et le réel, entre le passé et le présent. Les flash back, nombreux au début du film, viennent rappeler le réalisateur que Toby était avant : passionné, inventif et résonne fortement avec ce qu’il est devenu. Cette oscillation permanente entre l’illusion et le réel ne sont pas de tout repos pour le spectateur qui doit accepter de se laisser porter par les effets de réalisations, les scènes oniriques, les décors improbables, les effets spéciaux sortis de nulle part. Tout cela concoure à l’impression de folie qui contamine lentement le film, au même rythme qu’il contamine lentement mais surement le personnage de Toby. Le film est relativement long et je dois avouer que les 20 dernières minutes tirent douloureusement en longueur. Il faut dire que tant de débauche visuelle finit par fatiguer un tout petit peu le spectateur. Néanmoins, je souligne que les décors, les costumes, la musique, tout est beau, soigné, magnifiquement mis en lumière et photographié. L’action est censé se déroulé dans la Mancha, région du centre sud de l’Espagne à la fois écrasée de soleil, désertique et relativement pauvre, et parsemée d’éoliennes, les nouveaux moulins à vents ! L’Espagne dans tout ce qu’elle a de typique est mise en scène : la semaine Sainte et ses extravagances, ses villages rocailleux perchés, les châteaux médiévaux en ruine, les anciens palais maures reconvertis en églises, « L’Homme qui tua Don Quichotte » est aussi un hommage à l’Espagne, preuve que Terry Gilliam n’est pas rancunier ! Il se permet même de s’auto référencer en évoquant les inondations qui ont eu la peau du premier tournage. Le côté « film dans le film » n’est pas inintéressante, c’est une petite mise en abîme qui en dit long, j’imagine, sur la vision que Terry Gilliam a de son travail. Fort de quelques seconds rôles hauts en couleurs, le film s’articule autour du duo Jonathan Pryce (formidable) et Adam Driver, qui trouve ici un rôle nettement plus riche et puissant que sa composition dans les deux derniers Star Wars. On se plait malgré tout à imaginer ce que Jean Rochefort et Johnny Depp aurait pu apporter à ce duo magique. Le scénario du film, quasi impossible à résumer, fait la part belle à la folie et à l’humanisme. C’est en acceptant la folie chevaleresque de Don Quichotte que Toby retrouve l’essentiel, l’amour, l’altruisme, l’humilité. Il y a un message assez fort dans son propos : c’est la folie qui permet au monde de rester debout, la normalité n’est que déception. C’était déjà peu ou prou le message de son précédent film « Zero Theorem », en plus lisible sans doute, en plus flamboyant surement, et en plus drôle aussi car l’humour de l’ex Monty-Python n’est jamais très loin. Parsemé d’incohérences, le scénario doit se déguster comme une aventure de Don Quichotte, tout ce qu’on voit à l’écran est soit improbable, soit une illusion, soit une exagération. Si l’on prend le film comme un conte moderne et un peu rock’n’roll, le film fonctionne, si on reste hermétique à cette folie douce, on doit trouver le temps sacrément long ! En résumé « L’Homme qui tua Don Quichotte » n’est assurément pas fait pour tout le monde mais si on se laisse emporter par les aventures de ce chevalier exalté, on peut y trouver une certaine profondeur et même, une vraie humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Pas terrible, très compliqué à suivre à la fin du film on est pas sur d’avoir compris le film !!! Trop de bizarreries ce film était pas fait pour moi
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Contrairement à beaucoup d'avis, je n'y ai vu qu'une ou deux très légères maladresses, qui n'empêchent en rien d'apprécier ce véritable chef d'oeuvre que le maître Gilliam nous a livré... Très drôle, anachronique, flirtant entre l'humour propre aux Monthy Python et une certaine de dose de poésie qui, pour ma part, m'a beaucoup touché, le film vous emporte l'espace de 2 heures dans un univers où plus grand chose n'est rationnel, mais où tout est puissant. Certes, certaines scènes trainent en longueur, mais j'y vois plutôt là un effet voulu par le réalisateur. Par moment, il m'a semblé voir là le produit d'une rencontre improbable entre Kusturica et Joronowsky. A voir, à revoir et à apprécier sans trop se poser de questions. Bravo Monsieur Gilliam !! Vous y êtes arrivés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Les acteurs sont très bons .terry guilliam livrent une de ses oeuvres les plus personnelles, bordeliques et touchantes avec l'esprit monthy python toujours present.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Le film met un temps infini à démarrer.
    Une fois que le film commence vraiment, il y a de nombreuses longueurs.
    Ceci en fait un mauvais film.
    Une étoile pour le scénario spécial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2018
    L'homme qui tua Don Quichotte ! Enfin projeté sur les écrans ! Alors que Terry Gilliam a lutté pendant plusieurs années pour enfin réaliser son film c'est fait. Je me demandais vraiment ce qu'allait donner ce film réalisé par un des Monty Python. Hé bien je n'ai pas été déçue, ce film à la fois burlesque, comique, moderne, décalé, dépassé et prenant, est à mon goût: excellent. J'ai trouvé le filage du film tout à fait clair, les plans, les paysages et les couleurs agréables, les deux personnages principaux tout à fait attachants. Ce film m'a sincèrement fait rire alors que j'ai tendance à rester stoïque et à intérioriser mon amusement devant un écran. J'ai malheureusement lu beaucoup de critiques négatives sur ce film qui disaient que c'était là la production d'un homme qui voulait désespérément sortir ce film et que c'était pathétique. Je trouve moi, au contraire, que Terry à montrer une volonté admirable et un courage. Il aurait très bien pu abandonner son projet et passer à autre chose. Je comprend aussi que le public d'aujourd'hui ait du mal avec cet humour qui aurait fait pleurer de rire les salles de cinéma il y a 10 ans, aujourd'hui on ne rit plus que devant un humour gras et des scènes d'actions époustouflante. On ne prend plus le plaisir de regarder du burlesque, ou des scènes fantastique absurdes. C'est dommage... J'ai passé un très bon moment devant ce film qui a demandé tant de travail. Petit bémol néanmoins: j'ai trouvé la scène dans le château trop longue et les personnages féminins semblaient peu travaillés. A part ça je pense réellement que ce film ne mérite pas toutes ces critiques haineuses. C'est un film que je recommande grandement et qui est à regarder avec ouverture d'esprit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Tout le long du film je me suis posée la question : on est encore dans un rêve ou la réalité reprend le dessus. En conclusion j'ai été complètement perdue jusqu'au final. Je souligne tout de même les différentes interprétations dont tout particulièrement le personnage de Toby. Ce film me rappelle un peu le temps des gitans version plus confuse.
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