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Silence ça tourne
20 abonnés
188 critiques
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4,0
Publiée le 12 octobre 2018
On peut dire que ce film on l'attendait. On ne va pas revenir sur sa genèse complètement folle, mais L'homme qui tua Don Quichotte est un projet que Terry Gilliam a essayé de concrétiser depuis 25 ans. Est ce que sa en valu la peine? On peut dire que oui, mais si on est hermétique au style Terry Gilliam, ce film n'est sans doute pas à conseiller. C'est un peu son oeuvre testamentaire qui réunit un grand nombre de ses obsessions déjà vus auparavant dans ses films comme la création, le rêve (Brazil), la folie (Las Vegas Parano), la chevalerie (Monthy Python), le recherche du graal (Fisher King)... Le film se rapproche énormément de son excellent Fisher King qui mettait en scène le fabuleux duo Robin Williams et Jeff Bridges. Ils sont assez similaires dans certains thèmes abordés mais Fisher King était quand à lui plus posé. Car malgré une première partie un poil longuette et assez "calme", on retrouve ensuite le Terry Gilliam fantasque. Il nous offre une nouvelle fois une oeuvre unique totalement Gilliamesque. Le film souffre parfois d'un problème de rythme et n'est pas toujours maîtrisé, un peu bordélique, mais il réussit à nous embarquer dans une folie qui petit à petit s'accentue. Quelques séquences sont magnifique, comme la rencontre entre Adam Driver et Jonathan Pryce dont un film est projeté sur lui, celle de Jonathan Pryce à nouveau, sur le cheval pour aller sur la lune ou encore celle de la rêverie d'Adam Driver. En plus de cela on retrouve de très bon acteurs avec des rôles certes archétypaux mais qui font le job. Mais ceux qui crèvent l'écran son surtout les deux têtes d'affiche : Adam Driver qui est entrain de se créer une superbe carrière en travaillant avec de grand réalisateur et Jonathan Pryce qui est magnifique, à la fois drôle et touchant dans ce rôle de l'homme qui se prend "Don Quichotte de la Mancha". Un vrai univers, une vraie ambiance, un vrai film de Terry Gilliam.
C'est une blague ce film. Le genre de production qui n'aurait normalement jamais du voir le jour, mais qui s’est trouvé être le projet phare (avant de devenir maudit) de l'ex Monthy Python Terry Gilliam, qui n'est tout simplement pas le premier venu (faut-il vraiment rappeler sa filmographie). Si un petit réalisateur inconnu s'était lancé dans l'aventure avec un tel scénario, je ne suis pas certain qu'il aurait trouvé un financement.
En résumé c'est un film fourre-tout sans cohérence dramatique. Alors oui il y a le fameux "imaginaire" de Gilliam, mais ça part vraiment dans tous les sens. On hésite constamment entre la comédie et le drame. Bref c'est un gros bordel et surtout pas crédible pour deux centimes.
A dance with madness. Si vous pensez être Don Quichotte, c'est que vous êtes fou. Pourtant, être fou est surement l'indice le plus sérieux que vous le soyez réellement. Création picturale et jeux de lumières, Terry Gilliam est des réalisateurs qui n'ont pas peur de sublimer l'image ou de jouer avec le spectateur. Un Martin Scorsese, juste un peu plus fou. Folie, beauté et poésie. L'humour en plus.
Un film maudit pour pondre ceci, la mise en scène est médiocrement peu inspiré, aucun moment génial, une histoire lamentable au passage des couleurs désuètes. Le roman de Cervantes est tiré par les cheveux, ça se passait au temps de la renaissance espagnole parlant de satire sociale, puisse s’entrechoquer avec la modernité dans ce film dans le film, les cinéastes se filment pour bien comprendre que c’est une allégorie de la folie. Des histoires de monologues exaspérants et de pauvres fous pendant 2h12 de répétition, j’ai assisté à une affligeante séance ciné. La troupe de troubadours du moyen âge n’est pas mon genre d’humour, une reconquista victorieuse de l’histoire musulmane à la culture inculte, des blagues pourries, un bordel de scénario, les acteurs furent barbants,
Il est peu dire que c'est un projet qui remonte à longtemps que cette (libre) adaptation de l'immense classique de Cervantès par Terry Gilliam, constamment mis à mal par de nombreux problèmes qui aurait fait renoncé tout cinéaste raisonnable : pas lui. Nous voici donc une quinzaine d'années après le tournage initial (pour en savoir plus, regardez l'excellent documentaire « Lost in La Mancha »), et je vous avoue qu'en sortant du cinéma, j'étais partagé. D'un côté, que l'œuvre puisse exister est une belle victoire en soi, d'autant que le réalisateur y a intégré certaines de ses péripéties personnelles dans le récit, lui donnant presque un côté parfois autobiographique rafraîchissant. De l'autre, on se dit qu'imaginer ce titre qui n'aurait jamais vu le jour aurait permis d'entretenir la « légende » autour de ce dernier : ça aurait aussi pu avoir de la gueule. Cela écrit, « L'Homme qui tua Don Quichotte » est plutôt pas mal, sans être réellement abouti. J'ai été séduit dans un premier temps, la modernisation et la mise en abyme du récit originel fonctionnant bien, l'excellente prestation d'Adam Driver donnant une réelle allure à ce film d'aventures pas comme les autres. Et puis, en plus d'avoir quelques vrais bons moments, la volonté rafraîchissante de Gilliam de bannir quasiment tout effet numérique fait du bien, tout comme certaines réflexions faisant assez justement écho à l'actualité (sur les migrants, notamment) ou encore une réflexion plutôt subtile sur l'imaginaire et la réalité, sans trop tomber dans la facilité de critiquer l'un au profit de l'autre. Mais j'avoue avoir trouvé le temps parfois long, le scénario donnant parfois l'impression de ne pas trop savoir où il va ou veut aller, plusieurs scènes tombant à l'eau ou ne provoquant rien de très stimulant. J'en avais même presque un peu marre sur la fin, même si une phrase, un moment viennent de temps à autre légèrement nous remobiliser, la curieuse histoire d'amour entre Driver et la charmante Joana Ribeiro donnant une tournure quasiment tragique asses inattendue. Clairement, cette version finale n'est pas le chef-d'œuvre dont on pouvait rêver lorsque le film a été mis en chantier pour la première fois. Mais il existe, ressemble à son auteur, avec ses qualités et ses défauts (surtout ces dernières années), explore des pistes intéressantes : même un peu bancal voire frustrant, « L'Homme qui tua Don Quichotte » mériterait sans doute un second visionnage d'ici quelques années, afin de voir avec le recul nécessaire sa véritable place dans la filmographie de Terry Gilliam : en tout cas, une abnégation qui ne peut que forcer le respect.
Ce n'est pas le film que l'on attendait, mais qu'est-ce que c'est jouissif ! Du cinéma pétri d'amour tout simplement, et la patte d'un cinéaste hors norme.
Délicat d’appuyer là où ça fait mal. Terry Gilliam passe à côté du bébé d’une vie. Je n’ai pas connu tout ses rebondissements qui l’on conduit à cette version 2018, mais à lire quelques articles, ce fut plus que laborieux pour que le film soit monté. Et en le regardant, ça se ressent. Écriture moderne d’un jeune cinéaste qui retourne sur les lieux de son film de fin d’étude. Comme le chemin d’une vie. Un film intéressant mais bien trop d’ampleur personnel pour que l’aventure prenne vie à l’écran. Un vrai problème d’attache avec les deux personnages principaux et un jeu forcé qui colle au film dans son ensemble. Déception.
superbe film complètement déjanté A voir absolument Merci au BRIFF de nous donner l'occasion de le découvrir Autre plaisir non des moindres Claudia Cardinali dans toute sa gentillesse et sa splendeur
Pour moi décidément le meilleur film de Gilliam après Brazil. Une aventure de deux heures que je n’ai pas vu passer. Une histoire ficelée de main de maitre qui sillonne la limite de l imaginaire et de la réalité. Celles ci s’entremelant a chaque séquences au gré de la folie du personnage avec plusieurs couches de lecture possible.. Mise en scene d un Don Quichote dans ce monde moderne aussi impitoyable que le moyen âge le plus sombre auquel le rêve fou d un idéal est le seul echapatoire. Le Don de Terry est aussi touchant que le personnage de Cervantes. Loin d etre un auto portrait, le réalisateur s’amuse à coller des épisodes de sa galère de 25ans pour produire ce qui a mon avis restera le film le plus complexe qu il a réalisé. J espère que le film aura son succès,il le mérite amplement.
Une belle analogie entre la folie fleurie du célèbre personnage de Cervantès et la folie de l'artiste. Les deux cherchant à aller au bout de leurs désirs, délires ou rêves... Fantasque, foutraque mais néanmoins intéressant. Je déplore quelques longueurs, merci quand même Monsieur Gilliam. À voir !
Magnifique film à la complexité foisonnante. Les espaces temporels et réels ou imaginaires s’enchaînent et s'entremêlent avec maestria. Les personnages rappellent ceux de L’homme de La Mancha, de Jacques Brel et la folie confine parfois à la sagesse. Coloré et burlesque à souhait.
Un film qui ne me laissera pas une trace , difficile de lui mettre un genre d’ailleurs. C’est pas tout à fait burlesque, c’est pas vraiment une comédie ( on sourit tout au plus) ce n’est pas non plus dramatique ni romantique. Et c’est surtout très long quand on ne croche pas. On dirait un rêve qui ne veut pas dire grand chose, même si les acteurs sont très bons.
Quel ennui! Tout est mou et vite sans intérêt.Bon d'accord,l'acteur se prend pour le personnage et après?Peu d'imagination sur l'écran et un vide sidéral au niveau du scénario.Comment faire d'un mythe littéraire,une purge indigeste.
30 ans qu'il en rèvait de le porter à l'écran, le cinéaste Terry Gilliam mène son savoir faire qu'il a depuis toujours a nous faire perdre dans les aventures compliquées a suivre de Don Quichotte et le réalisateur Toby !! Si je devais faire mon ronchon, je dirais que la première demi heure m"a fait un peu peur avec le tournage d'un metteur en scène qui vire un peu au fiasco, c'était peut ètre l'expérience qu'a vécu Terry Gilliam sur le film qu'il devait faire à l'époque avec Johnny Depp et Jean Rochefort mais la suite qui commence par la rencontre evec Javier l'acteur incarnant Don Quichotte se croire en son personnage qui attaque un moulin à vent qu'il prend pour un homme géant, on est pris ds un délire entre l'imaginaire avec le vieux chevalier qui fera aventure avec Toby qu'il prend pour son complice Senso et le réel ou ce dernier avec ses collègues de travail dans l'histoire qu'on ne sait ou on est, c'est du pur Terry Gilliam auquel on se perd mais on adore ça. La mise en scène est filmé avec une virtuosité ébouriffante. Le scénario qui nous joue des tours est superbement écrit. Quant aux acteurs, il y a Adam Driver qui est impeccable aux cotés du génial Jonathan Pryce, de la belle Olga Kurylenko et du reste du casting excellent. Du bon cinéma intéressant.
Un film treeeees long et redondant dans son principe (on passe d'un monde réel à un monde imaginaire à chaque fois que le héros se cogne la tête) et qu'on devine encombré par des idées rajoutées au fur et à mesure des années, pour un résultat trop confus et au final sans grand intérêt.