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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 18 août 2012
Premier long-métrage pour Troy Nixey qui s’est attelé au remake du téléfilm éponyme (plus connu sous le titre de Les créatures de l'ombre), réalisé par de John Newland (en 1973). Produit et scénarisé (entre-autre) par Guillermo del Toro, il y avait de quoi s’attendre à un excellent film d’épouvante car en règle général, associer ce cinéaste à un film, est un gage de qualité. Mais en réalité, on a surtout droit un banal film fantastico/horrifique très… conventionnel, avec en guise de pseudo boogeyman, des lilliputiens immondes recouvert de poils (parfaitement intégré dans le film, avec des trucages efficaces). Si la qualité photo s’avère soignée, tout comme les décors, on regrettera amèrement que le film n’ai rien d’autre à nous offre, un tant soit peu original. Heureusement qu’au niveau des interprétations on a évité le pire, le premier rôle étant confié à une adolescente, il était facile pour elle de surjouer et de devenir lassante, mais au lieu de cela, Bailee Madison porte formidablement le film sur ses frêles épaules, face à Katie Holmes & Guy Pearce (qui sont relégués au second plan). En toute franchise, pour un film classé "R" (où les mineurs de 17 ans et moins doivent être accompagnés d'un adulte), il ne fallait véritablement pas s’attendre à quelque chose de transcendant.
Pour moi, Guillermo Del Toro est un être à part dans le monde du cinéma : il est à la fois capable de livrer des œuvres innovantes et surprenantes ("Cronos", "Mimic", "Hellboy 2", "Pacific Rim") et de se planter joyeusement ("L’Echine du Diable", "Hellboy", "Blade 2", "Le Labyrinthe de Pan"). Quand il produit, c’est pareil : parfois ça fait mouche ("Rabia", "Les Yeux de Julia", "Splice", "Mamà") et parfois ça merde ("Investigations", "Rudo et Cursi", "L’Orphelinat"). Et c’est pour cette paradoxale régularité que je regarde toujours l’un de ses films ou de ses productions sans aucun apriori, sans jamais savoir sur quoi je vais tomber. Donc, pour "Don’t Be Afraid of the Dark", je partais en terrain inconnu (oui : je ne connais même pas l’œuvre de 1973 dont il s’inspire !). Et bien il semblerait que cette fois-ci, Del Toro n’aura pas misé sur le bon cheval : non pas que le film soit mauvais, au contraire, mais il lui manque quelque chose pour en faire une œuvre concrète. C’est bien réalisé, la photographie et la lumière sont superbes et créent une certaine ambiance soutenue par une bande-son lancinante. Non c’est joli visuellement parlant, d’ailleurs c’est une façon de tourner très « hispanique » que l’on retrouve très facilement dans le cinéma espagnol et mexicain (notamment chez des réalisateurs comme Juan Antonio Bayona, Jaume Collet-Serra, Alfonso Cuarón ou Jaume Balagueró). Les créatures sont plutôt bien faites pour des bébêtes entièrement virtuelles et ont un look assez inquiétant. Les acteurs sont assez justes : belle performance de la jeune Bailee Madison (bien meilleure ici que dans "Le Secret de Terabithia" et "Brothers"), une surprenante Katie Holmes car elle nous livre rarement de bonnes prestations et un Guy Pearce toujours aussi charismatique. En fait, "Don’t Be Afraid of the Dark" est un joli conte gothique (un peu comme "Le Labyrinthe de Pan" de Del Toro…en moins fantasmagorique tout de même), cependant il reste malgré tout un conte « gentillet », juste bon à effrayer les enfants…d’ailleurs le film est classé R alors qu’il n’est absolument pas sanglant, tout n’est que suggestion (une seule scène du film peut convenir à un film d’horreur et c’est celle d’introduction !!) : il aurait pu être largement être PG-13. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est du Disney mais bon, même "Gremlins" faisait plus peur !!! Voilà, je suis assez confus car "Don’t Be Afraid of the Dark" n’est pas un mauvais film, c’est juste que je n’accroche pas. Dans le genre « film produit par Del Toro », "Mamà" était plus ma tasse de thé. Je peux vous conseiller de le regarder mais pour savoir s’il est bon, faites vous votre propre opinion.
"Don't Be Afraid of the Dark" se distingue de la masse par la présence à la fois de Guillermo Del Toro au scénario et à la production mais aussipar son casting regroupant Katie Holmes et Guy Pearce. Toutefois, des noms connus ne font pas nécessairement un bon film et le cas présent en est un bon exemple. Ce long métrage cumule les clichés inhérents au genre horrifique. Les ressorts scénaristiques sont réchauffés et usés et le cinéaste ne réussit même pas le minimum pour un tel film: effrayer le spectateur. La faute principalement à ce fléau du cinéma d'épouvante actuel qui est de trop en montrer. On connait rapidement le physique et la forme de la menace alors que la suggérer seulement aurait eu plus d'impact. De plus, la réalisation souffre de plusieurs maladresse comme, par exemple, de couper en plein milieu une scène horrifique pour placer une histoire parallèle.spoiler: C'est le cas du passage dans la salle de bain .
Un habile détournement d'un mythe moderne. Si certains aspects du film sont assez convenus, celui-ci joue très efficacement avec les peurs enfantines et les personnages parviennent à être attachants. Sans être révolutionnaire, "Don't be afraid of the dark" est un bon représentant du genre.
Impossible de ne pas dresser de parallèles avec les précédents ouvrages de Guillermo del Toro, en particulier «Le labyrinthe de Pan», « L'échine du diable».Optant pour une approche plus fantastique et moins horrifique il crée une ambiance de conte matinée de jump scares globalement efficaces ...il insuffle une ambiance malsaine à des décors magnifiques, appuyé par la composition d’un Marco Beltrami en très grande forme.Comme on s’y attendait un peu c’est la jeune Bailee Madison, vue récemment dans Brothers et Conviction, qui porte le film sur ses épaules. le plein d’espoirs vient de la technique déployée.Ce film est un chef d oeuvre pour son atmosphère et l’ambiance, sombres et gothiques ,La réalisation tendue et les choix sonores ... Ensuite le sujet qui est traité sous un angle réaliste et fantastique avec ce sentiment de se retrouver devant un long métrage qui nous faisait tant frissonner lorsque nous étions enfant... et ensuite une fin triste, mélancolique qui restera dans les mémoires ......
Un beau film d'épouvante, comme on en voit peu. On peut parler ici de conte horrifique. Étrangement, certaines scènes ou encore l'apparence des "créatures" font très, pour ne pas dire trop, enfantines. Mais on est frappé (en bien) par le paysage et la musique, et on a droit à des passages gores bien dosés. Une très bonne réalisation, mais aussi un très bon scénario, ce qui ne m'étonne pas en sachant que Guillermo Del Toro en est aux commandes ! L'essentiel de ma note et pour le scénario et le bon et beau moment que j'ai passé, même si je n'ai pas vraiment eu peur.
Comme quoi, la mention sur l'affiche "écrit et produit par Guillermo Del Toro" n'est pas forcément gage de qualité. Non pas que ce film soit mauvais, il est même formellement bien réalisé, mais le truc c'est qu'il manque de fraîcheur et d'originalité. On a comme une impression de déjà vu avec l'histoire de la famille qui vient s'installer dans un manoir hanté par de méchants monstres. Si encore il y avait quelques rebondissements bien flippants, mais non rien de spécial, un comble pour un film qui se revendique de fantastique et d'horreur. Dommage car le film reste de bonne facture, les acteurs ne sont pas mauvais, les petites créatures sont pas trop mal foutus, l'histoire se suit, mais voila, on attend, on attend, et au final pas grand-chose. ça restera juste un petit film popcorn du samedi soir.
"Dont be afraid of the dark" est un film d'horreur plutôt moyen: il fait moyennement peur (faute de suspense, car on voit très vite les petites bestioles, ce qui est paradoxal vu le titre) et n'exploite pas le thème de la "petite souris"( ce qui aurait contribué à donner plus d'originalité au film). Toutefois, le jeu des acteurs me parait sonner plutôt juste, avec un père peu concerné (du moins au début) et une belle-mère qui ne sait pas comment s'y prendre avec sa belle fille. Les petite bêtes, même si elles ne sont pas très bien faites au niveau effet spéciaux sont assurément dangereuses. Un film sans surprise, sur lequel il n'y a au final pas grand chose à dire, pas très bon mais pas vraiment mauvais non plus. A voir une fois, en passant...
Un scénario béant et une apparition aérienne de Guillermo Del Toro, font de ce film un véritable courant d'air. La séquence d'ouverture promettait bien plus que cette répréhensible histoire. Une entreprise de remake avortée avant d'y avoir trouvé un quelconque intérêt.
La volonté de tout montrer (effets numériques à l'appui), tout expliquer tue complétement la peur. Si on ajoute en plus les états d'âmes entre le père, la belle-mère et la fille, on est dans un épisode de "chair de poule" le mercredi matin à la télé. Et c'est sûrement ça le coeur du problème : pas de sang, pas de violence ... comme les créatures qui se cachent et hésitent à prendre une dent à Sally, le film reste bien gentillet. On reverra plutôt Gremlins ou même Dolls.
Bon.. au final ça nous fait un film d'horreur petit budget , avec des créatures vraiment mal foutues et qui sont assez ridicule au final. La fin est incompréhensible, la réaction des personnages.. (vous verrez). Les acteurs sont bons sans plus, personne n'y croit vraiment. Je ne le conseille pas, mais ça reste correct!
J'adore les productions horrifiques de Guillermo Del Toro qui se ressemblent dans l'excellence. Une famille au passé douloureux (une séparation, la mort d'un des parents, etc ...) qui s'installe dans une maison qui contient beaucoup de mystères, de secrets ... ici, le secret est vite découvert, à vrai dire dans la première scène, la chose qui fait peur est clairement révélée (ce que j'avais trouvé dommage au départ), mais au final, c'est avec cette vision que le réalisateur nous amène au final magistral, en nous faisant passé par des scènes terrifiantes, des effets spéciaux réussis, des réferences à Shining ou plus particulièrement à Psychose, le tout accompagné d'une musique magistralement "Guillermo", un mélange fantastique horrifique qui donne une vraie perle dans la lignée de "L'orphelinat" mais en quand même beaucoup moins majestueux et beaucoup moins terrifiant.