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Nicothrash
370 abonnés
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1,5
Publiée le 22 novembre 2012
Dommage que les quelques critiques potentiellement intéressantes soient noyées dans un tel flot de conneries lubriques car en plus d'être laid esthétiquement parlant, le propos est complètement débile et loin d'être hilarant. L'animation est à couper au couteau, les textes vulgaires et ridicules pour la plupart et on arrive même à trouver le temps long sur 1h10 de film ! Reste qu'au moins la liberté d'expression n'est pas bafouée car bien malin celui qui à l'heure actuelle pourrait sortir un tel monceau d'horreurs sans voir déferler la censure autour de son "oeuvre".
Tarzoon, La Honte de la jungle est un film d'animation parodique franco-belge destiné aux Grands enfants. Picha signe ici son premier long-métrage avec l'aide de Boris Szulzinger. Caricaturale, absurde, barré; les mots ne manquent pas pour qualifier ce film. Bienvenue dans le monde loufoque de Tarzoon hanté de mini-phallus, de pygmées cannibales et de fleurs nymphomanes. A voir uniquement pour le fun et en connaissance de cause !!
Un dessin animé provocateur pour adultes traitant de l'impuissance et de la domination sexuelle, voilà ce qui vous attend dans cette honte de la jungle, ou devrais je dire honte cinématographique. Design, dessin et animation horrible, humour inqualifiable de lourdeur, chiantissime, je me suis surpris à regarder ça me demandant ce que je foutais. Heureusement que ça ne dure qu'une heure car c'est déjà très long. des bites, des bites nazis qui éjaculent, une jane zoophile, un Tintin venu précher la bonne parole évangéliste à coup de croix sur la tronche, des fleurs nymphomanes, des noirs caricaturaux, des "ptit nègres" cannibales sont au programme de ce joyeux doigt d'honneur assumé.
Animation crayonnée plutôt sympa pour cette parodie de Tarzan qui a énormément vieilli : clichés racistes et sexistes s'enchaînent et ne peuvent plus parler aux spectateurs actuels. Dommage car l'irrévérence et le sexe sont rares en animation. Il faudrait refaire ce type de film avec l'oeil du 21ème siècle.
Du gros délire façon Picha, on aime ou on déteste, moi j'adore!!! Sous ses aspects naïf et simplet, c'est toujours très critique et foncièrement intelligent.
Tout ce que je déteste!!! Un film obscène, malsain, avec un humour de psychopathe, et une animation abominable. Cela dit, je me doute que c'était voulu. Je suis absolument contre ce genre de film, même pour les adultes. Il n'est pas saint de regarder des films avec des personnages obsédés de la bistouquette, où on nous incite rigole en voyant des personnages tuer d'autres personnages... Vous vous dîtes sûrement " Alors pourquoi tu l'as vu?". Je ne l'ai pas vu de mon plein gré. On m'y a obligée. Je sais par expérience que ce genre de films montent à la tête de certaines personnes... Et, j'ai horreur de ce genre de film de toute façon...
Un bon dessin animé, loufoque, irrévérencieux, qui fait de Tarzan un pauvre type, mou et lâche et de Jane, une obsédée sexuelle déjantée. Graphie de qualité et humour décalé sont au rendez-vous de cette œuvre qui n'a pas tellement vieilli.
Une honte, oui comme son titre l'indique. Une honte pour l'histoire du film d'animation. Que dire d'autre de Tarzoon sinon qu'il peut se résumer en deux mots: vulgaire et bâclé.
Les dessins basiques ne sont pas sans rappeler "Blanche Neige la suite", qui est sorti plus de 30 ans après (donc Tarzoon a inspiré au moins un animé !) ainsi que le passage de la grotte dans les 12 travaux d'Astérix, avec d'ailleurs des doubleurs qu'on retrouve aussi dans ces deux réalisations. Ce dessin animés reste un peu osé aujourd'hui mais il faut avoir en tête qu'il date du milieu des années 70 et qu'à l'époque, ce qu'on y voit n'était pas habituel sur les écrans. Après, mis à part ce côté rétro des personnages (je pense notamment à la vision africaine), cela ne vole pas très haut, et l'histoire encore moins. On rigole quelques fois tout de même. Concernant le scénario, sachez que ce qui est indiqué dans le synopsis, "Le "roi" de la jungle est ici obsédé par les choses du sexe", n'existe pas. Je propose un meilleur résumé: un pitoyable pseudo-Tarzan part à la recherche de June (et non Jane), qui s'est faite enlever par... euh, je vous laisse la surprise...
La causticité de cette Honte de la jungle tourne à vide, sans propos aucun ni critique véritable de la société de son temps alors qu’il est de l’essence de la bande dessinée et de la caricature, les deux genres ici investis, de dialoguer avec leur époque. La seule bonne idée du long métrage est la représentation d’un Tintin missionnaire, soucieux de convertir les enfants autochtones comme il le faisait déjà lors de ses aventures au Congo. Pour le reste, la mise en scène manque de rythme et souffre de répétitions qui enlisent le récit et invalident les tentatives comiques. Picha et Boris Szulzinger n’atteignent jamais la subversion loufoque d’un Bertrand Blier dans Calmos, sorti l’année suivante.